Un TICE à 100% sous gestion publique – Le chauffeur TICE à 100% au statut public !

Les employés du syndicat intercommunal de bus TICE ont appris lundi par la presse que le TICE allait être transféré à l’État. Dans sa déclaration, la ministre des Transports Yuriko Backes a déclaré que les conditions de travail du personnel du TICE ne devraient pas se détériorer. Mais pour déi Lénk, de nombreuses questions demeurent et les quelques informations parvenues au public ne nous satisfont pas.

déi Lénk est avant tout consterné par le fait que les communes du sud cèdent une propriété communale à l’État et renoncent ainsi en grande partie à leur capacité d’agir en termes de future politique de mobilité. Le transfert des transports scolaires et des lignes de bus, actuellement gérés par le TICE, aux compagnies de bus privées du RGTR n’est rien d’autre qu’une privatisation partielle de ce qui est encore un service public communal. La suppression de bus de nuit le week-end est également inacceptable pour déi Lénk, car cela signifie qu’après 23.00 heures le week-end, il n’y aura plus de transports publics dans les communes du Sud. Surtout pour les jeunes et les personnes sans voiture, une possibilité de mobilité disparaît. Les décisions quant aux besoins de mobilité dans le sud vont à l’avenir être prises à Luxembourg-Ville et non plus à Esch, Differdange ou Dudelange.

La nécessaire restructuration du TICE avec la transition vers l’électromobilité et l’extension de l’infrastructure pour les nouveaux bus constituent évidemment un défi financier majeur pour le TICE. Mais l’argent pour financer l’expansion et l’électrification du TICE existe, sinon auprès des communes, du moins auprès de l’État. Mais le gouvernement a eu la tâche facile et a su exploiter la désunion des communes et le faux jeu d’un certain nombre de collèges échevinaux pour prendre le contrôle du TICE.  Ainsi, le manque de courage des communes de prendre leur responsabilité nous a mis dans cette situation déplorable.

 

déi Lénk exige cependant que le TICE reste à 100 % dans un statut de droit public et que la gestion tienne compte des intérêts des usagers dans les communes du Sud. Évidemment déi Lénk exige également que le statut public de son personnel soit maintenu à l’avenir. Nous nous opposons également à toute privatisation et suppression de lignes et services. Nous craignons toutefois que, tôt ou tard, de nouvelles privatisations et restrictions n’apparaissent, ce qui accroîtrait également la pression sur le statut public du conducteur TICE.

Beaucoup plus d’investissements publics sont nécessaires dans les communes. Nous devons renforcer nos services et infrastructures communautaires et non les abolir ou les repousser. Cela s’applique ici tout particulièrement à la mobilité publique, qui s’est développée au fil des décennies dans les communes du sud grâce au TICE.

 

C’est pourquoi le soutien de l’État est bien entendu nécessaire pour que les communes soient en mesure de remplir leurs tâches dans l’intérêt des citoyens et des employés. Évoquer l’autonomie communale tout en refusant aux communes les moyens financiers nécessaires pour réaliser leurs missions est non seulement contradictoire mais hypocrite.


Den TICE zu 100% a ëffentlecher Hand – Den TICE-Chauffeur zu 100% am ëffentleche Statut!

Iwwer d’Presse sinn déi Ugestallte vum interkommunale Bus-Syndikat TICE de Méindeg gewuer ginn, dass hire kommunale Betrib un de Staat soll iwwergoen, den de Service an Zukunft matféiere soll. An hirer Stellungnam huet d’Transportministesch Yuriko Backes gesot, dass d’Aarbechtsbedéngunge fir d’Personal vum TICE net verschlechtert solle ginn. Mee fir déi Lénk bleiwen hei nach vill Froen op an déi puer Informatiounen déi an d’Ëffentlechkeet komm sinn, stellen eis net zefridden.

déi Lénk sinn an éischter Linn bestierzt iwwer d’Tatsaach, dass d’Südgemenge mam TICE e kommunale Besëtzstand un de Staat iwwerginn a soumat hir Handlungsfäegkeet punkto Mobilitéitspolitik vun der Zukunft gréisstendeels opginn. D’Cessioun vum Schülertransport a vu Bus-Linnen, déi haut vum TICE gefuer ginn u Privatbusentreprisen am RGTR ass näischt anescht wéi eng Deelprivatiséierung vun engem haut nach ëffentlech-kommunale Service. D’Astellung vun den Nuetsbussen um Weekend ass fir déi Lénk och net vertrietbar, wëll dat bedeit, dass no 23 Auer owes um Weekend kee flächendeckenden ëffentlechen Transport an de Südgemenge méi verkéiere wäert. Besonnesch fir jonk Leit a Leit ouni Auto verschwënnt domat eng Mobilitéitsoptioun am Süden. Wéi eng Bedürfnisser no Mobilitéit am Süden nach erfëllt solle ginn a wéi eng net, decidéiert sech an Zukunft also um Kierchbierg an der Stad an net méi zu Esch, Déifferdeng oder Diddeleng.

Déi néideg Ëmstrukturéierunge beim TICE mat der Transitioun an d’Elektromobilitéit an d’Vergréisserung vun den Infrastrukture fir déi nei Bussen si selbstverständlech eng grouss finanziell Erausfuerderung fir den TICE. Mee d’Sue sinn do fir den Ausbau an d’Elektrifizéierung vum TICE ze finanzéieren, wann net an de Gemengen, da beim Staat. D’Regierung hat awer liicht Spill a konnt d’Oneenegkeet vun den TICE-Gemengen an d’falscht Spill vun enger Partie Schäfferéit ausnotzen, fir d’Kontroll iwwer den TICE ze kréien. De fehlende politësche Wëllen vun de Gemengen fir hir Verantwortung z’iwwerhuelen huet eis an des Situatioun bruecht.

déi Lénk fuerderen dass den TICE  weiderhin zu 100% an engem ëffentlech-rechtlechen Statut an am Interessi vun den Usageren am Süde bedriwwe gëtt. Den ëffentleche Statut vum Personal muss an der Zukunft integral bestoe bleiwen a mir si strikt géint all Ofschafung oder Privatiséierung vu Servicer oder Linnen. Mir fäerten awer, dass et fréier oder spéider zu neie Privatiséierungen an Aschränkunge komme wäert, déi och den Drock op den ëffentleche Statut vum TICE-Chauffeur wäerte vergréisseren.

Et si vill méi ëffentlech Investitiounen an de Gemengen néideg. Mir mussen eis Gemengeservicer an -infrastruktur stäerken a se net ofschafen oder ofstoussen. Dat gëllt hei ganz speziell fir d’ëffentlech Mobilitéit, déi an de Südgemenge mam TICE iwwer vill Joerzéngten opgebaut ginn ass.

Dofir ass natierlech déi néideg Ënnerstëtzung vum Staat aus noutwendeg fir dass d’Gemengen och an d’Lag versat gi fir hir Aufgaben am Interesse vun den Ugestallten an de Bierger a Biergerinnen z’erfëllen. Vu Gemengenautonomie schwätzen an de Gemengen déi néideg finanziell Mëttelen dofir virenthalen ass widderspréchlech an hypokritesch.

Question parlementaire à propos de l’impact des extrèmes météorologiques sur les accidents de travail.

Monsieur le Président,

L’impact du dérèglement du climat sur la fréquence et l’intensité de certains phénomènes météorologiques tels que les canicules ou les pluies torrentielles n’est plus sérieusement contesté. Ces phénomènes peuvent avoir des effets sur la sécurité et la santé de la population générale et notamment sur les travailleur.e.s dans les secteurs de l’économie ou les services publics particulièrement exposés à ces phénomènes.

Des études récemment menées en France ont montré que la fréquence ainsi que la gravité des accidents ont tendance à augmenter pendant des périodes caniculaires en été, notamment dans le cadre d’activités professionnelles conduites à l’extérieur comme la construction ou les transports.


Au Luxembourg les données en matière d’accidents de travail sont centralisées par l’Assurance-Accident et traitées dans ses rapports annuels. Pour 2023 17.409 accidents de travail (dont 3.003 sur le trajet) ont été enregistrés par l’Assurance-Accident, dont 19 accidents mortels. Les rapports de l’AAA ne fournissent pourtant pas d’informations plus détaillées sur ces accidents de travail.

Partant je voudriais poser les questions suivantes à Madame et Monsieur les Ministres :

  1. Quelle est la répartition par secteur économique des accidents de travail enregistrés par l’AAA en 2023 et comment cette répartition a-t-elle évolué depuis 2015 ?
  2. Quelle est la répartition par mois des accidents de travail enregistrés par l’AAA en 2023 et comment cette répartition a-t-elle évolué depuis 2015 ?
  3. Les répartitions par secteur et par mois laissent-elles entrevoir des liens entre les températures élevées voire très élevées pendant les mois d’été et notamment les mois de juin et de juillet et le nombre voire le type d’accidents du travail enregistrés par l’AAA dans les différents secteurs économiques ? Si oui, quels sont ces liens ?
  4. L’AAA a-t-elle enregistré des accidents du travail mortels en lien avec la chaleur au lieu de travail depuis 2015 ?
  5. L’AAA respectivement vos services en se basant sur les chiffres de l’AAA émettent-ils des recommendations spécifiques aux employeurs dans des secteurs aux activités conduites à l’extérieur ou dans des lieux de production aux températures élevées afin de réduire le nombre des accidents du travail et notamment d’accidents mortels tel que prévu dans la stratégie VISION Zéro ?

Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum
Député

Question parlementaire relative à l’annonce de délocalisations de SES vers l’Inde.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre de l’Économie et Monsieur le ministre du Travail.


La société SES, dont le capital est détenu à 33,3% par l’État luxembourgeois, a récemment décidé une externalisation de certaines activités vers l’Inde. Les syndicats indiquent dans ce contexte se trouver en discussion avec la direction de l’entreprise pour connaître le nombre d’emplois potentiellement supprimés au Luxembourg suite à ces délocalisations.


La restructuration de l’entreprise évoquée ci-dessus succède à d’autres restructurations décidées depuis 2020 et encadrées à trois reprises (2020, 2022 et 2023) par des plans de maintien dans l’emploi (PME). Ces PME n’ont pas seulement engagé l’entreprise SES mais également les autorités publiques à travers la mise en place d’instruments tels que la préretraite-ajustement, les aides temporaires au réemploi et les aides à l’embauche.

Dans ce contexte, je voudrais poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

  1. Les représentants de l’Etat au sein du Conseil d’Administration se sont-ils opposés aux projets de délocalisation d’activités de SES vers l’Inde ? Dans la négative, quelles ont été les consignes du gouvernement en la matière ?
  2. Pour combien de salarié.e.s l’entreprise SES a-t-elle recouru à l’instrument de la préretraite-ajustement dans le cadre des plans de maintien dans l’emploi mis en place depuis 2020 ? Quelles dépenses les autorités publiques ont-elles effectué dans ce contexte ?
  3. Combien de salariés ont pu recourir à l’aide temporaire au réemploi dans le cadre des PME précités ? Quelles dépenses les autorités publiques ont-elles effectué dans ce contexte ?
  4. A combien de reprises (nombre de salarié.e.s concerné.e.s) l’entreprise SES a-t-elle recouru à des aides à l’embauche dans le cadre des PME précités ? Quelles dépenses les autorités publiques ont-elles effectué dans ce contexte ?
  5. Est-ce que SES a bénéficié dans les années 2020-2024 d’autres aides étatiques sous quelques formes que ce soit? Dans l’affirmative, pouvez-vous me faire un relevé détaillé de toutes les aides de l’État luxembourgeois dont a bénéficié SES dans cette même période?

Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum
Député

Question parlementaire relative à la composition des délégations du personnel dans les entreprises.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre du Travail.

Lors des discussions sur la réforme de la législation en matière de négociations collectives, monsieur le ministre du Travail a récemment souligné qu’il entend prendre en compte le fait que 56% des délégués du personnel dans les entreprises luxembourgeoises n’ont pas été élus sur une liste syndicale.

Ce taux indiqué par Monsieur le Ministre n’est pourtant pas pertinent pour déterminer le nombre de salarié.e.s représentés par les différentes délégations de personnel, qu’elles soient composées de délégués neutres, de représentants syndicaux ou qu’elles soient mixtes. A titre d’exemple, un.e délégué.e du personnel dans une entreprise qui compte 500 salarié.e.s représente en règle générale un nombre de salarié.e.s plus élévé qu’un.e délégué.e du personnel dans une entreprise qui compte seulement 30 salarié.e.s.

Il s’ensuit qu’il faut prendre en compte plus d’éléments concernant la composition des délégations du personnel et la taille des entreprises  pour pouvoir déterminer la représentativité des délégué.e.s du personnel issu.e.s des syndicats et des délégué.e.s neutres.

Partant je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  1. Combien d’entreprises ont fait élire une délégation du personnel lors des élections sociales de 2024 ? Combien de délégué.e.s du personnel ont au total été élu.e.s lors de ces élections ? Combien de  ces délégué.e.s ont été élu.e.s au système de la majorité relative respectivement suivant les règles de la représentation proportionnelle ?
  2. Combien d’entreprises ont fait élire une délégation du personnel exclusivement composée de délégué.e.s neutres que ce soit au système majoritaire ou au système proportionnel ? Combien de salarié.e.s ces délégations représentent-elles au total ?
  3. Combien d’entreprises ont fait élire une délégation du personnel à composition mixte à savoir composée à la fois de délégué.e.s neutres et de délégué.e.s affilié.e.s à un syndicat justifiant la représentativité nationale ou sectorielle ? Combien de ces délégations mixtes ont été élues au système majoritaire respectivement suivant les règles de la représentation proportionnelle ? Combien de salarié.e.s ces délégations représentent-elles au total ?
  4. Combien d’entreprises ont fait élire une délégation du personnel composée exclusivement de délégué.e.s affilié.e.s à un syndicat justifiant la représentativité nationale ou sectorielle ? Combien de ces délégations mixtes ont été élues au système majoritaire respectivement suivant les règles de la représentation proportionnelle ? Combien de salarié.e.s ces délégations représentent-elles au total ?

Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum
Député

Verschlechterung vun den Aarbechts- a Lounbedéngunge beim Kommunale Bussyndikat TICE – 110 Gemengebeamte verléieren hir Prime d’astreinte

déi Lénk weist sech alarméiert iwwer déi ugekënnegt Verschlechterung vun den Aarbechtsbedingunge beim Kommunale Bussyndikat TICE, wou 110 Persoune vum Personal hir Prime d’astreinte vun 22 Punkten (500 € de Mount!) ab November vun dësem Joer net méi sollen ausbezuelt kréien. D’Prime d’astreinte ass en Deel vum Loun an dësen eesäiteg decidéierte Lounofbau ass fir déi Lénk inakzeptabel. Dës Entscheedung gouf vu Lokalpolitiker gestëmmt, déi de Verwaltungsrot vum Bussyndikat TICE representéieren. Si hunn dës Verschlechterung vun den Aarbechtskonditiounen duerchgesat, ouni d’Interessi vum Personal oder de finanziellen Impakt vun enger pensionabler Prime ze berücksichtegen.

Si argumentéieren, dës Prime wier net konform zur aktueller Gesetzgebung well se net cibléiert wier. Hei muss awer drop higewise ginn, dass déi Prime säit 1978 ob der Basis vun engem Accord mam deemolege Ministère, fix ausbezuelt gëtt. No 46 Joer kann een dovun ausgoen, dass et sech em e sozialen Acquis handelt, deen net sou einfach gestrach ka ginn. D’Personal vum TICE huet zu Recht fest mat dëser Prime gerechent a riskéiert elo wéint dëser zweiwelhafter Decisioun an d’Laberenten ze kommen.

déi Lénk steet op der Säit vum Personal a vun de Gewerkschaften, déi sech géint dës ongerecht Moossname wieren. Mir prangeren déi politesch Machenschaften un, déi sech tëscht dem Ministère fir Mobilitéit an den zoustännege Gemengen ofspillen, an déi elo op Käschte vun de Mataarbechter vum TICE ginn.

déi Lénk fuerdert en oppenen Dialog tëscht de politesch Verantwortlechen, dem TICE, den Aarbechter an de Gewerkschaften, fir eng gerecht a fair Léisung ze fannen, déi d’Rechter vum Personal respektéiert an hir sozial Ofsécherung garantéiert.

Sud-Gemengeréit vun déi Lénk

Marc Baum                        Myriam Cecchetti                         Gary Diderich                  Carole Thoma

Esch/Uelzecht                Suessem                                               Déifferdéng                       Diddeleng

De Georges Mischo geet mam Hummer op d’Kollektivverträg lass.

Den Aarbechtsminister Georges Mischo huet anscheinend wëlles eise Sozialstaat auserneen ze huelen. Seng neisten Trouvaille: fir ee Kollektivvertrag auszehandelen, soll ee keng Gewerkschafte méi brauchen. Firwat? Ma, sou de Minister, well 56% vun de Personaldelegéierten an de Betriber net bei enger Gewerkschaft sinn. D’Patronat klappt sech natierlech elo an d’Hänn, well et ass vill méi flott Kollektivverträg ouni déi nerveg Gewerkschaften auszehandelen.

Et ass een oppent Geheimnis, datt vill Patrone wärend Sozialwalen am Betrib gär Drock ausübe fir ze verhënneren, datt eng Gewerkschaftslëscht zustane kënnt a sech kann duerchsetzen. Dat ass ee vun de Grënn firwat ëmmer méi sougenannten „onofhängeg“ Delegéierten an de Betriber sinn.  Gewerkschafte sinn organiséiert Strukture mat Erfarung a Knowhow, déi iwwert Mëttele verfüge fir d‘Salariéen an engem Betrib effikass ze schützen. Alles dat huet een „Onofhängegen“ net. Hie kann sech also just schwéier géint ee Patron duerchsetzen, deen an dësem Verhältnis um laangen Hiewel sëtzt. Een „Onofhängegen“ ass also de facto ofhängeg! Dofir ass et evident, datt d’Patronat dem Georges Mischo seng neiste Bauzegkeet gutt heescht.

Fir déi Lénk ass et evident, datt Salariée bei Kollektivvertragsverhandlungen op d’Hëllef vun de Gewerkschafte mat sektorieller an nationaler Representativitéit musse kënnen zeréckgräifen, esou wéi d’Gesetz et am Moment virgesäit. Sollt dës Dispositioun ewechfalen, géing d’Kollektivvertragswiesen zu Lëtzebuerg massiv Schued dovundroen.

CSV-DP-Regierung pusht zënter hirer Vereedegung iwwerall wou se et kann d’Patronatsagenda a si scheit net zeréck wann et drëms geet wichteg Acquisen äiskal ze zerschloen. déi Lénk verlaangt, dat den Aarbechtsminister dës degelass Propositioun erëm zeréckzitt. Et handelt sech hei ëm eng brutal Attack op d’Aarbechtsrecht, déi d’Aushandele vu gudde Kollektivverträg an Zukunft kéint verhënneren an awer och aktuell existéierend Kollektivverträg a Gefor brénge kéint. déi Lénk hunn dofir och gefrot datt de Minister an der nächster Aarbechtskommissioun zu dësem wichtege Sujet Ried an Äntwert steet.

Question parlementaire relative au recours à l’intelligence artificielle par l’ADEM

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre du Travail.

La direction de l’ADEM a récemment annoncé dans les médias luxembourgeois travailler au déploiement de technologies et d’outils intégrant l’intelligence artificielle en collaboration avec le Réseau européen des services publics de l’emploi.

Partant je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le ministre du Travail :

  • Quelles technologies et quels outils en relation avec l’intelligence artificielle sont actuellement utilisés respectivemement développés en vue d’une intégration prochaine par les services de l’ADEM ? Quelles sont et seront les finalités et domaines d’action de ces outils ?
  • Avec quelles entreprises les services de l’ADEM respectivement les partenaires du Réseau européen des services publics de l’emploi collaborent-ils pour développer et intégrer ces outils ?
  • Est-il garanti que les données des utilisateurs notamment des demandeurs d’emploi ne peuvent et ne pourront pas être récupérées par les développeurs et les entreprises externes qui interviennent dans le développement et potentiellement la gestion de ces outils ?
  • Quelles sont et seront les bases de données auxquelles ces outils ont et auront accès ? Les données utilisées se limitent-elles strictement aux données enregistrées par les services de l’ADEM lors de l’inscription d’un.e demandeur.e d’emploi, lorsqu’il s’agit par exemple de calculer le risque de chômage de moyenne et longue durée du/de la demandeur.e d’emploi ?

Dans un rapport récent, l’UNESCO a mis en garde contre l’intelligence artificielle qui reflèterait ou même amplifierait les préjugés fondés sur le genre et pourrait ainsi perpétuer des décisions et traitements discriminatoires. Une IA intégrée en 2022 par le service autrichien de l’emploi censée aider les demandeurs d’emploi dans leur orientation professionnelle a ainsi par exemple adopté un biais sexiste dans le traitement des requêtes des demandeurs.

Dans ce contexte, je voudrais poser la question suivante à Monsieur le Ministre :

  • Monsieur le Ministre peut-il m’assurer que les outils intégrés et développés par l’ADEM ainsi que les données utilisées par ces outils ne sont et ne seront pas empreints de préjugés ? Si oui, quels moyens sont et seront mis en place pour empêcher des traitements biaisés et discriminatoires ?


Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum
Député

Question parlementaire au sujet des heures supplémentaires prestées dans le secteur de la Santé humaine et de l’Action sociale

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale.

Dans votre réponse à ma question parlementaire n°1035, il apparaît, dans le tableau n°1, que de 2021 à 2022 le nombre d’heures supplémentaires prestées dans le secteur « Santé humaine et Action sociale » est passé de 240 486 à 387 714 heures, augmentation considérable mais dont on peut supposer qu’elle est liée aux pics de la pandémie du Covid. Cependant, les heures supplémentaires prestées dans ce secteur continuent à être élevées en 2023 – 362 359 – alors qu’en 2018 et 2019 elles étaient nettement moindres – à peu près 160 000 et 190 000 respectivement. Partant, je souhaiterais poser les questions suivantes.

  1. Madame la Ministre pourrait-elle fournir une ventilation plus précise des heures supplémentaires prestées dans le secteur Santé humaine et Action sociale, en distinguant les différents secteurs qu’elle regroupe pour les six dernières années ?
  2. Serait-il possible d’obtenir un tableau retraçant l’évolution sur les six dernières années du nombre de travailleurs qui tombent sous cette catégorie, avec si possible une ventilation des différents secteurs qu’elle regroupe ?
  3. De façon générale, Madame la Ministre pourrait-elle fournir une explication pour l’évolution des heures supplémentaires de ce secteur, si possible en l’étayant avec des données ?

Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum

Député

Question parlementaire relative aux demandeurs d’emploi en possession d’un diplôme de l’enseignement supérieur

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre du Travail.

Dans votre réponse à la question parlementaire n°1014 du 16 juillet 2024 du député Claude Haagen, vous indiquez qu’au 31 mai 2024 5.179 demandeurs d’emploi disposaient d’un diplôme de l’enseignement supérieur. Selon les chiffres publiés par l’ADEM, la part des diplômé.e.s de l’enseignement supérieur dans le total des demandeurs d’emploi inscrits est en progression depuis plusieurs années et a atteint près de 30% en mai 2024.

Dans cette même réponse vous exposez brièvement les différents programmes de formation continue et de reconversion professionnelle pouvant s’adresser aux demandeurs d’emploi universitaires.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre sur l’orientation des demandeurs d’emploi en possession d’un diplôme de l’enseignement supérieur par les services de l’ADEM  :

  • Combien d’inscriptions pour des formations continues et des programmes de reconversion professionnelle sont effectuées en moyenne tous les ans pour le compte de demandeurs d’emploi universitaires par les services de l’ADEM ?
  • A combien de formations continues et de programmes de reconversion un.e demandeur.e. d’emploi universitaire participe-t-il/elle en moyenne tout au long de sa période d’inscription auprès de l’ADEM ? Quel est le taux d’achèvement ou de réussite pour ces formations et programmes ?
  • De combien de places de formations et de reconversion destinées aux demandeurs d’emploi universitaires les services de l’ADEM diposent-ils ? Est-ce suffisant ou faudrait-il développer davantage l’offre destinée aux demandeurs d’emploi universitaires ?
  • Les demandeurs d’emploi universitaires sont-ils dirigés par les services de l’ADEM vers les postes vacants auprès de l’Etat ou des communes ? Dans l’affirmative, les services de l’ADEM proposent-ils des formations spécifiques pour les carrières professionnelles dans les secteurs public et communal ?
  • Quel est le taux moyen de prise en charge par l’ADEM des frais d’inscription aux formations continues et programmes de reconversion destinées aux demandeurs d’emploi universitaires ?
  • Quel est le budget annuel dépensé par l’ADEM pour la totalité du volet de la formation continue et de la reconversion professionnelle et quelle en est la part réservée aux formations et programmes destinées aux demandeurs d’emploi en possession d’un diplôme de l’enseignement supérieur ? Comment ces budgets ont-ils évolué au fil des années?

    Même si des évolutions particulières ont pu impacter la composition des demandeurs d’emploi inscrits à l’ADEM, la progression du chômage parmi les personnes disposant d’un diplôme de l’enseignement supérieur suscite des interrogations. Ainsi l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi universitaires dans les mois suivants l’invasion russe de l’Ukraine  s’explique certes en partie par l’arrivée de réfugié.e.s ukrainiens au Luxembourg. Mais la progression d’environ 25% de l’effectif de cette catégorie de demandeurs d’emploi au cours des douze mois passés (5.179 en mai 2024 contre 4.136 en mai 2023) doit avoir été causée par des facteurs autres que l’accueil de réfugié.e.s.

    Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

    • Quel est la part des bénéficiaires d’une protection internationale ou temporaire dans le total des demandeurs d’emploi en possession d’un diplôme de l’enseignement supérieur et comment a-t-elle évolué depuis février 2022 ?
    • Quelles sont les qualifications (ventilées par secteur/métier) des bénéficiaires d’une protection internationale ou temporaire inscrits à l’ADEM et en possession d’un diplôme de l’enseignement supérieur ?
    • Les services de l’ADEM ont-ils mis en place des offres de formation supplémentaires ou spécifiques pour faciliter l’orientation des demandeurs d’emploi universitaires bénéficiant d’une protection internationale ou temporaire, notamment vers les secteurs et les métiers en pénurie de main-d’oeuvre ?


    Avec mes salutations respectueuses,

    Marc Baum
    Député

    Question parlementaire relative aux congés collectifs dans le secteur du bâtiment

    Monsieur le Président,

    Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre du Travail.

    Monsieur le Ministre a récemment annoncé dans le cadre d’un entretien radiophonique vouloir mener une discussion avec les partenaires sociaux sur le bien-fondé des congés collectifs dans le secteur du bâtiment.

    Une telle initiative au niveau des congés collectifs ne figure pourtant pas dans l’accord de coalition du gouvernement CSV-DP et les partenaires sociaux ne semblent pas non plus être en faveur d’une remise en question des congés collectifs dans la construction. Le président de la Fédération des entreprises luxembourgeoises de construction et de génie civil a ainsi entretempsaffirmé quele système des congés collectifs permet une organisation efficace du travail et qu’il ne voit aucune raison de l’adapter.

    Partant je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le ministre du Travail :

    1. Monsieur le Ministre est-il effectivement d’avis qu’il faudrait remettre en question voire adapter le système des congés collectifs dans le secteur de la construction qui a fait ses preuves en tant qu’instrument d’organisation du temps de travail tant pour les employeurs que pour les salariés ?
    2. Dans l’affirmative, quelles seraient les raisons qui pousseraient Monsieur le Ministre à proposer des adaptations ?
    3. Dans l’affirmative encore, quels éléments de réforme du système des congés collectifs Monsieur le Ministre préconiserait-il ?


    Avec mes salutations respectueuses,

    Marc Baum
    Député

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