Où en est l’évaluation du Revis ?La ministre de la Famille a peur du bilan de sa propre réforme !

Avant les élections de 2018, le RMG est devenu le Revis. Lors du vote, les députés avaient à l’époque décidé de procéder à une évaluation de la loi trois ans après son entrée en vigueur. Aujourd’hui, plus de cinq années se sont écoulées depuis l’entrée en vigueur du Revis et l’évaluation se laisse toujours désirer. Il semblerait que la ministre de la Famille veuille retarder la publication de cette évaluation. Et pour cause : la réforme est une régression sociale et le bilan risque d’apporter des arguments pour étayer ce constat.

Depuis plus d’un an, l’évaluation du Revis a régulièrement fait l’objet de débats. déi Lénk s’est à plusieurs reprises enquis pour savoir où en était cette évaluation annoncée de longue date mais le gouvernement nous a toujours demandé de prendre notre mal en patience. D’après les dernières informations, le bilan devait être présenté au printemps 2023. Nous constatons que le printemps touche à sa fin et qu’il n’y a toujours pas d’évaluation. Il est évident pour nous que la ministre de la Famille n’assume plus cette réforme et qu’elle attend les élections et son départ de la scène politique nationale pour ne plus devoir en répondre.

C’est un secret de polichinelle que le Revis constitue une régression sociale profonde. C’est pour cette raison que déi Lénk avait voté contre ce texte en 2018. Le taux de personnes frappées par le risque de pauvreté et celui des travailleurs pauvres grimpent d’année en année. Ce qui démontre que les minima sociaux, et le Revis en première ligne, ne sont pas à la hauteur.

Avec le Revis de nouveaux instruments qui mettent à mal la dignité humaine ont été créés. Il est indispensable de les soumettre à une analyse rigoureuse. Le Revis a conduit à une mise sous tutelle des bénéficiaires qui doivent subir de plus en plus de contrôles et de décisions arbitraires et qui n’ont plus voix au chapitre lorsqu’ils s’agit de leur propre existence.

Les sanctions qui frappent les bénéficiaires lorsqu’ils contreviennent à une condition de la loi, sont particulièrement dures. Une réduction voire une suppression durant des mois du Revis peuvent en être la conséquence. Ce sont justement ces sanctions que la cour constitutionnelle allemande avait jugées inhumaines. Un jugement qui a contraint le gouvernement allemand à revoir sa loi Hartz IV. Au Luxembourg, l’humanisme semble être le cadet des soucis du gouvernement. Le Revis est un système qui enferme les bénéficiaires dans un cercle vicieux de la pauvreté, du chômage de longue durée et de l’absence de perspectives. Pour les acteurs de terrain il est évident qu’une inclusion dans le monde du travail par le biais de contrats précaires, d’initiatives de travail à durée déterminée et de mesures de mise au travail, ne fonctionne que dans des cas très isolés.

déi Lénk veut abolir ce système avec ses sanctions et son contrôle permanent afin de le remplacer par un programme qui donne des perspectives et de la sécurité aux gens parce qu’il s’agit là du seul moyen qui permet aux personnes concernées de retrouver la confiance et de reprendre pied dans la société. Une garantie d’emploi conjuguée à un accompagnement sans sanctions ni mise sous tutelle est notre alternative. Bien sûr, il serait préférable de débattre de systèmes alternatifs à la lumière d’une évaluation de la loi actuelle mais malheureusement le gouvernement nous la refuse.


Wou ass d’Evaluatioun vum REVIS ?
D’Familljeministesch fäert de Bilan vun hirer eegener Reform !

Säit iwwer engem Joer ass d’Evaluatioun vum Revis reegelméisseg Thema gewiescht. Mir hunn als déi Lénk widderhuelt gefrot, wou des Evaluatioun drun ass, mee mir goufen ëmmer erëm vertréischt. De leschte Stand war, dass dëse Bilan am Fréijoer 2023 dann endlech géif kommen. Mee mir stelle fest, dass d’Fréijoer op en Enn kënnt a vum Bilan weider wäit a breet keng Spuer ass. Et ass also elo kloer, dass d’Familljeministesch net méi fir hir eege Reform wëll riicht stoen.

Nach virun de Walen 2018 gouf aus dem RMG de Revis. Deemools gouf beim Vott an der Chamber och beschloss, dass no 3 Joer eng Evaluatioun vun der Reform sollt gemaach ginn. Elo sinn et gläich 5 Joer an op e Bilan waarde mer ëmmer nach. D’Familljeministesch dréckt des Evaluatioun vum Revis offensichtlech op déi laang Bänk, et pour cause: d’Reform ass e soziale Réckschrëtt an de Bilan riskéiert natierlech dëse Constat z’ënnermaueren.

Et ass jo en oppent Geheimnis, dass de Revis e soziale Réckschrëtt duerstellt, dofir hunn déi Lénk 2018 och dogéint gestëmmt. Zu Lëtzebuerg klëmmt den Undeel vu Leit, déi an der Aarmut liewe vu Joer zu Joer, genee sou wéi och den Deel vu de schaffende Leit, déi trotz hirer Aarbecht aarm sinn. Eleng doduerch weist sech, dass déi minimal Existenzsécherung an domat an éischter Linn de Revis net op der Héicht ass.

Mam Revis goufen nei entwürdegend Instrumenter agefouert, déi an engem Bilan op de Proufstee gestallt musse ginn. An éischter Linn huet de Revis zu enger Entmëndegung vun de Beneficiaire gefouert, déi ëmmer méi Kontroll an arbiträr Decisioune mussen iwwer sech ergoe loossen, ouni dobäi nach e Matsproocherecht iwwer hir eegen Existenz ze hunn.

Besonnesch haart sinn d’Sanktiounen, déi Beneficiaire vum Revis kënnen treffen, wann se géint eng Oplag verstoussen. Eng Kierzung bis hin zu engem méintelaange Wechfale vum Revis si méiglech Sanktiounen. An Däitschland huet d’Bundesverfassungsgeriicht genee des Sanktiounen als mënschenonwierdeg deklaréiert, wouropshin d’Gesetz iwwer Hartz IV huet misste geännert ginn. Zu Lëtzebuerg hëlt d’Regierung dat mam Humanismus net esou eescht. De Revis ass e System, den d’Leit an engem Kreeslaf vun Aarmut, Laangzäitaarbechtslosegkeet a Perspektivlosegkeet aspäert. Déi meescht Acteuren um Terrain sinn sech eens, dass eng Inclusioun an d’Aarbechtswelt iwwer prekär an zäitlech befrist Beschäftegungsinitiativen a “mise au travail”-Mesuren nëmme ganz seele geléngt.

déi Lénk wëllen dëse repressive System mat senge Sanktiounen an der stänneger Kontroll ofschafen an en ersetzen duerch e Programm, deen de Leit Perspektiven a Sécherheet gëtt, wëll déi Betraffen nëmmen iwwer dee Wee Fouss kënne faassen an der Gesellschaft. D’Jobgarantie gekoppelt un eng Begleedung ouni Sanktiounen a Bevirmëndung sinn eis Alternativen.Natierlech wier et awer sënnvoll iwwer sou Alternativen opgrond vun enger wëssenschaftlecher Evaluatioun vum aktuelle System kënnen ze schwätzen. Mee déi bleift eis leider virenthalen.

Pour un plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Motion

La Chambre des Députés

– considérant la stagnation du taux de risque de pauvreté au Luxembourg à son niveau le plus élevé depuis 2019 ;

– considérant que les jeunes de moins de 25 ans et les familles monoparentales sont les plus exposés au risque de pauvreté au Luxembourg ;

– considérant que depuis 2016 le taux de travailleurs pauvres (working poor) au Luxembourg continueà figurer parmi les plus élevés des pays membres de l’Union européenne ;

– considérant les objectifs de développement durable de l’ONU qui visent e.a. l’élimination de la pauvreté dans toutes ces formes et partout dans le monde notamment en réduisant par 50% d’ici 2030 le nombre de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté ;

– considérant l’acceptation par le Luxembourg de la disposition 4-1 de la Charte sociale européenne qui engage les signataires à reconnaître le droit des travailleurs à une rémunération suffisante pour leur assurer, ainsi qu’à leurs familles, un niveau de vie décente ;

– considérant le plan d’action du socle européen des droits sociaux dont l’un des 3 objectifs majeurs à atteindre jusqu’en 2030 est la réduction d’au moins 15 millions du nombre de personnes en situation de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en Union européenne ;

– considérant la stratégie Europe 2020 de la Commission Européenne adoptée en 2010 dans le cadre de laquelle le Luxembourg s’est engagé de diminuer de 6000 unités le nombre de personnes en situation de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale jusqu’en 2020 et considérant le non-respect de cet engagement (par rapport à 2010 le nombre de personnes en situation de risque de pauvreté a augmenté de 42 000 unités en 2020) ;

– considérant qu’une action politique concertée entre les autorités nationales et communales impliquant aussi bien les organisations de la société civile engagées contre la pauvreté et l’exclusion sociale que les citoyen.ne.s dans l’ensemble est nécessaire pour éradiquer la pauvreté et lutter contre l’exclusion sociale ;

Invite le gouvernement à

– Élaborer un plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale qui comporte les éléments suivants :

  • Une analyse historique de la situation actuelle au Luxembourg en termes de facteurs de pauvreté et leur évolution dans le temps
  • Une évaluation des mesures et instruments déjà en place pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale
  • Une évaluation budgétaire de ces mesures et instruments
  • La fixation d’objectifs chiffrés en matière d’éradication de la pauvreté et de l’exclusion sociale
  • La fixation de dates butoirs pour atteindre ces objectifs
  • Une réadaptation ou extension du catalogue de mesures et d’instruments politiques pour la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale le cas échéant
  • Une évaluation budgétaire de ces mesures et instruments politiques
  • Un budget à la hauteur des objectifs à atteindre
  • Une évaluation d’impact pour chaque mesure avant et après son entrée en vigueur

Marc Baum – PdL 7416 – Erhéijung vum Mindestloun em 0,9%

Ëm wat geet et ?

Dëst Gesetz beinhalt déi éischt strukturell Erhéijung vum Mindestloun säit 1973. De Mindestloun gëtt per Gesetz all zwee Joer ugepasst opgrond vun der gesamter Lounentwécklung zu Lëtzebuerg. Am Reegelfall bedeit dat eng kleng Upassung no uewen, jee nodeem wéi staark d’Léin sech entwéckelt hunn.

Bei dësem Gesetz handelt et sech awer em een Deel vun enger Mesure aus dem Koalitiounsaccord fir 2018-2023. Dora gouf festgehalen, dass de Mindestloun netto em 100€ géif eropgesat ginn. Des Erhéijung géif retroaktiv op den 1. Januar 2019 gëllen a géif sech aus 3 Schrëtt zesummesetzen:

(1) +1,1% beim Bruttomindestloun iwwer de gesetzleche Mechanismus wéi uewe beschriwwen;

(2) Eng Erhéijung vum Nettomindestloun duerch eng Upassung vun de Steieren, déi een um Mindestloun bezuele muss;

(3) +0,9% um Bruttomindestloun zousätzlech. Et ass des Erhéijung, déi mat dësem Gesetz gestëmmt ginn.

Wat ass wichteg ?

De Netto-Mindestloun läit och no dëser klenger Erhéijung e gutt Stéck ënnert dem Montant, den eng Persoun zu Lëtzebuerg fir ze liewe brauch. De STATEC huet dee Montant berechent an huet en 2018 op ronn 2000€ de Mount chiffréiert, haut misst e scho liicht iwwer dësem Montant leien. Virun der Erhéijung vum Mindestloun em 100€ louch de Mindestloun 250€ ënnert dem Montant, den de STATEc berechent huet. Och wann den Ecart elo méi kleng gëtt, geet de Mindestloun ëmmer nach net duer fir anstänneg liewen ze kënnen. Vun dësem Problem sinn zu Lëtzebuerg potentiell 60.000 Leit betraff, déi de Mindestloun kréien, besonnesch déi 40.000, déi den onqualifizéierte Mindestloun.

Dat erkläert och firwat zu Lëtzebuerg d’Unzuel vun de sougenannte working poor, also Leit déi Vollzäit schaffen an trotz Salaire an Aarmut liewe permanent erop. D’lescht Joer waren et 18,7%, also bal all fënnefte Salarié zu Lëtzebuerg.

Des sozial Schiflag ass Deel vun engem méi grousse Problem: déi wuessend sozial Ongläichheeten. An dësem Fall geet et em Lounschéier, déi ëmmer méi ausernee geet. STATEC oder CSL warne scho säit Joren, dass déi iewescht Léin vill méi séier klamme wéi déi ënnescht. Duerch déi éischter symbolesch Erhéijunge vum Mindestloun, gëtt dësen Ecart ëmmer méi grouss.

Déi steigend Präisser besonnesch um Wunnengsmaart féieren ausserdeem dozou, dass de Mindestloun net u Kafkraaft gewënnt. Wëll Präisser a Loyer’en vun enger Wunneng an engem Joer am Schnëtt em 5-6% klammen, bleift vun deenen 100€ net méi vill iwwreg, wann iwwerhaapt.

Wéi huet déi Lénk gestëmmt ?

Dofir. Mir sinn natierlech fir eng Erhéijung vum Mindestloun, och wann se eis net wäit genuch geet.

An eisem Walprogramm 2018 hu mir eng méi zolidd Erhéijung gefuerdert. Mir hunn eis dobäi op den europäesche Gewerkschaftsbond beruff, den an all europäesche Land e Mindestloun wëll, dee bei 60% vum Mediansalaire läit. Zu Lëtzebuerg géif dat eng zousätzlech Erhéijung em minimum 10% vum Mindestloun bedeiten.

Méi Informationen iwwert de Projet de Loi 7416 fannt Dir hei.

Bessere Bezahlung, höhere Qualität: déi Lénk wollen deutliche Nachbesserungen am Gesetzesentwurf zu den Praktika.

Der vorliegende Gesetzesentwurf zur Regelung der von Schülern, Schülerinnen und Studierenden absolvierten Praktika in Unternehmen (Stage-Gesetz) bietet den jungen Menschen weder eine ausreichende Bezahlung noch eine Eingliederung in die sozialen Sicherungssysteme. Jugendliche und junge Erwachsene riskieren somit für die Dauer ihrer Praktika und darüber hinaus unter prekären Bedingungen leben zu müssen.

Der aktuelle Gesetzesentwurf gliedert sich ein in eine Politik, die jungen Menschen vom Start weg in das Arbeitsleben vermittelt, dass ihre Arbeit keinen Wert hat. Sei es durch zu geringe Löhne, prekäre und oft befristete Verträge oder eben durch schlecht oder unbezahlte Praktika, für junge Erwachsene wird es immer schwieriger finanziell auf eigenen Füßen zu stehen und ihr Leben zu planen.

Vor diesem Hintergrund setzen sich Studierenden- und SchülerInnenorganisationen wie die UNEL für eine komplette Überarbeitung des vorliegenden Gesetzestextes ein. Im Rahmen einer kürzlich stattgefundenen Unterredung mit déi Lénk stellte die UNEL ihre wichtigsten Forderungen an das Praktikagesetz vor. Diese beinhalten u.a. eine bessere Bezahlung der Praktika, eine umfangreiche Evaluation der geleisteten Praktika und die Betreuung des Praktikanten bzw. der Praktikantin durch einen Tutor bzw. eine Tutorin.

déi Lénk unterstützen diese Forderungen, die sich allesamt positiv auf die finanzielle Absicherung der Studierenden und Auszubildenden und die Qualität der Praktika auswirken würden.

Die jüngsten Zahlen von EUROSTAT über das Armutsrisiko bei jungen arbeitenden Menschen in Luxemburg haben deutlich gemacht wie ernst die Lage ist. Für die vielen von Armut betroffenen jungen Erwachsenen kommt in Luxemburg erschwerend hinzu, dass sie weder Zugang zu dem garantierten Mindesteinkommen (REVIS) haben noch ein bezahlbares Zimmer geschweige denn eine bezahlbare Wohnung finden können.

Die neue Regierung muss diesen sozialen Notstand bekämpfen. Eine Überarbeitung des Gesetzesentwurfs zu den Praktika wäre ein erster Schritt, doch viele weitere müssen folgen.

 

20% young working poor zu Lëtzebuerg

Här President,

Viru knapps zwou Woche sinn 2 Etüde presentéiert ginn, an deene Lëtzebuerg europäesche Champion ass : déi eng ass déi vun Eurostat iwwer déi mer haut schwätzen, wou Lëtzebuerg sech hannert Rumänien op der 2. Platz befënnt, wat den Undeel vu jonke Working Poor ugeet, an déi zweet ass déi vun der grénger Fraktioun am EP, aus där ervirgeet, datt a kengem anere Land de reelle Besteierungstaux esou niddreg ass wéi zu Lëtzebuerg.

Op där enger Säit ginn déi déck Profitter an déi héich Beneficer esou niddreg besteiert wéi soss néierens, an op där anerer Säit klemmt den Aarmutsrisiko ëmmer weider – dës Kéier besonnesch siichtbar bei Jonker, déi schaffen.

Här President,

Des Etüden an déi Zuelen, déi aus hir ervirginn, sinn nët nei. Se accentuéieren awer eng Tendenz, déi mir schonns zanter Jore gesinn. Se sinn eng Fotografie vun der sozialer an ekonomescher Situatioun hei am Land : déi räich ginn ëmmer méi räich, a gläichzäiteg geet d’Zuel vun deenen, déi seriö Problemer hunn, déi zwéin Enner um Enn vum Mount zesummenzekréien, ëmmer méi grouss. Et sinn zwou Säite vun derselwechter Medail. Ween vun Aarmut schwätzt muss och vu Räichtum schwätzen.

Elo ass vu menge Virriedner vill probéiert ginn, dës Zuelen ze relativéieren, speziell an dëser Debatt natierlech déi iwwer d’Jugendaarmut. Mee wéi der et och dréint a kéiert, egal wéi eng Indicateure mer huelen, fir den Aarmutsrisiko versichen ze moossen, se weisen alleguerten an eng traureg Richtung : no uewen.

Wann all 5. jonken tëschent 18 a 24, dee schafft – wuelverstanen: deen eng Aarbecht huet! – riskéiert an d’Aarmut ofzerutschen, dann hu mer e seriöe Problem am Land vum Nation Branding a Space Mining. Da si mer matzen an enger Tendenz, déi ëmmer manner Jonke glafhaft Perspektive bitt, fir en éierbart Liewen ze féieren. Oder besser ausgedréckt: fir e gerechten Undeel ze kréien, un deem Räichtum, deen an eisem Land geschaaft gëtt.

Ech kann an deene puer Minutte just resuméiert eenzel Aspekter oppicken:

  • Aarbechtsverhältnisser si besonnesch fir Jonker an deene leschten 10-15 Joer ëmmer méi prekär ginn: onbezuelte Stagen, prekär Beschäftegungsmesurë si fir vill Jonker schonn zum bal klasseschen Astig an d’Beruffsliewe ginn, bezuelt ganz dacks kaum iwwer Mindestloun-Niveau.
  • E Mindestloun, dee wéi mer wëssen, selwer net duergeet fir « dezent » ze liewen, dorunner ännert déi versprachen Erhéijung vun 0,9% och kaum eppes.
  • Eise Sozialsystem ass immens graff gesponnen, besonnesch an där Alterskategorie vun 18-24 iwwer déi mer hei schwätzen. Well et si grad sinn, deenen et onméiglech ass op sozialpolitesch Instrumenter wéi de REVIS zeréckzegräifen. Mer wousste scho beim RMG, datt ronn 90% vu de Beneficiairë Leit sinn, déi schaffen. Also och genee an déi Kategorie fale vun deene mer schwätzen. Wann mär als Lénk och schonns kritiséiert, datt och de REVIS net duergeet, esou muss een hei gesinn, datt grad Jugendlecher, déi schaffe mol net Méiglechkeet hunn, an den zweiwelhafte Genoss vun deenen Instrumenter ze kommen. An anere Wierder: fir Jonker vun 18-24, déi schaffe gëtt et kee Rettungsnetz…. bei deene verseet eise Sozialsystem carrement. Dat eenzegt wat hinne bleift ass de Wee op den Office social vun hirer Gemeng, wou mer wëssen, dass dat vu Gemeng zu Gemeng ganz staark variéiere kann.

Här President,

Wann een iwwer Aarmutsrisiko bei Jonke schwätzt, da misst een natierlech och nach iwwer de Logement schwätzen, iwwer déi quasi Onméiglechkeet déi héich Loyeren ze bezuelen an unzefänken op eegene Féiss ze stoen. Aner Wunnforme musse brauchen och en anere legale Kader…

Et misst een awer natierlech och iwwer eisen Educatiounssystem schwätzen, deen déi sozial Ënnerscheeder verdéift, amplaz se ze nivelléieren. Iwwer d’Formation professionelle, déi nach ëmmer net anstänneg funktionéiert. Eng Gesamtvisioun fir d’Ausbildung vun de Jonken, der Zukunft vun eisem Land, gëtt et net. Am Jugendpakt vun der Regierung, grad ewéi an de verschiddene Schoulreform Gesetzer vun de leschte 5 Joer, klengt ëmmer erëm ee ganz utilitaristeschen Aspekt vun der Educatioun eraus: Jonk Leit esou ausbilden dat se dem Aarbechtsmaart, beschtefalls dem digitaliséierten Aarbechtsmaart entspriechen. An dobäi berout d’Entwécklung vum Aarbechtsmaart op politeschen Decisiounen. Zil vum Jugendpakt ass et och Jonk Leit méi a participativ Prozesser a politesch Decisiounen anzebannen. Mee wéi kënne Jonker iwwer hir Zukunft matbestëmmen, wann se vu vir eran duerch wirtschaftlech Interessie verbaut ass, déi hinnen net zu Gonschte kommen, sief et bei der Ausbildung, de Beruffsperspektiven, der Aarbechtsorganisatioun, de Léin an natierlech dem Logement?!

Tarif- und Lohnpolitik: Es bleibt viel zu tun

Unterredung OGBL-déi Lénk

Vergangene Woche trafen sich déi Lénk mit dem OGBL um sich über wichtige politische Fragen im Hinblick auf die Wahlen vom 14. Oktober 2018 auszutauchen. Im Zentrum standen dabei die Tarif- und Lohnpolitik und der Erhalt sowie der Ausbau unserer sozialen Sicherungssysteme. Dabei wurde schnell deutlich, dass das Wahlprogramm von déi Lénk die  Forderungen des OGBL sehr ernst nimmt.

Ein zentrales Anliegen des OGBL  ist die Ausweitung der Kollektivverträge auf Betriebe und Branchen, die derzeit noch nicht tariflich gebunden sind. Insbesondere im Hinblick auf die steigende Flexibilisierung und Verdichtung der Arbeit zu Lasten der Angestellten seien die Kollektivverträge zentrale Instrumente, um die Mitbestimmung des Personals bei der betriebsinternen Organisation der Arbeit zu stärken, so der OGBL. déi Lénk greifen diese Problematik in ihrem Programm auf und fordern dementsprechend eine Stärkung der Rechte der Personaldelegationen in den Betrieben. Für déi Lénk ist die betriebsinterne Mitbestimmung zudem ein wichtiges Instrument, um die erforderliche Verkürzung der Arbeitszeit zu organisieren. Denn neben eines bindenden gesetzlichen Rahmens für Arbeitszeitverkürzungen, wollen déi Lénk den Angestellten in den Betrieben Freiräume bei der praktischen Umsetzung der Arbeitszeitverkürzungen ermöglichen.

Ein weiteres Thema bei der Unterredung war die dringend erforderliche Erhöhung des sozialen Mindestlohns. Für den OGBL ist klar, dass diese Forderung im Wahlkampf eine zentrale Rolle spielen muss, denn vom zu geringen Mindestlohn sind nicht nur seine BezieherInnen selbst, sondern auch zehntausende Angestellte betroffen, die nur unwesentlich mehr als den Mindestlohn verdienen. déi Lénk unterstützen diese Forderung und haben eine zweistufige Erhöhung des Mindestlohns auf 2.250€ und anschließend auf 2.380€ vorgeschlagen. Der Mindestlohn soll in Zukunft an das Mediangehalt (60% des Mediangehalts ergeben aktuell 2.380€) gekoppelt werden, um so den steigenden Ungleichheiten bei den Löhnen entgegenzuwirken.

Zum Abschluss haben der OGBL und déi Lénk ihre Positionen bezüglich der Rentenpolitik abgeglichen. Dabei herrschte Einigkeit darüber, dass aktuell überhaupt keine Notwendigkeit für eine weitere Rentenreform besteht. Sollten die Reserven des Rentenfonds in den kommenden Jahrzehnten abnehmen, so sprachen sich der OGBL und déi Lénk für eine Erhöhung der Einnahmen der Rentenkasse aus. Keinesfalls dürfe es zu Rentenkürzungen kommen, so die VertreterInnen beider Organisationen.

 

Engagéiert fir Verännerung

Zu Gast am Land

Als vor 5 Jahren die Dreierkoalition angetreten ist, versprach sie, die Fenster weit zu öffnen und eine neue Politik durchzusetzen. Heute, fast am Ende der Legislaturperiode angekommen, müssen wir feststellen, dass DP, LSAP und Grüne in zentralen Bereichen keinen wesentlichen Unterschied zu den früheren Koalitionen mit CSV-Beteiligung darstellen.

Die sozialen Ungleichheiten sind auch während der letzten Jahre stetig angewachsen und haben mittlerweile sehr bedenkliche Werte erreicht. Der Netto-Mindestlohn reicht nicht aus, um ein dezentes Leben zu führen, so dass das Phänomen der „Working Poor“ immer weitere Kreise zieht. Auch die Steuerreform hat nie auf eine reale Umverteilung von oben nach unten abgezielt. Große Betriebe und Vielverdiener erhielten Steuergeschenke während Mittel- und Geringverdiener nicht genügend entlastet wurden. Jetzt, kurz vor den Wahlen, werden diese Ungerechtigkeiten plötzlich entdeckt, um so beispielsweise eine Erhöhung des Mindestlohns oder die Abschaffung der Steuerklasse 1A versprechen zu können.

Luxemburgs Situation ist demnach zurzeit nicht die allerbeste. Jedes 5. Kind lebt in Armut. Die Wohnungspreise steigen weiterhin ungebremst. Immer mehr Menschen verzweifeln unter dem ständig wachsenden Druck des Arbeitsmarktes, ohne sich aus der Schuldenspirale befreien zu können.

Vor einer Woche haben déi Lénk ihre KandidatInnen und – als erste Parlamentspartei – ihr Programm für die kommenden Wahlen vorgestellt. Währenddessen haben wir gezeigt, dass wir eine positive, kohärente und realistische Zukunftsvision für Luxemburg entwickelt haben. Unsere Ideen, die zum Teil kurzfristig, zum Teil aber auch mittel- bis längerfristig angelegt sind, gehen über die Wahlen im Oktober hinaus und sollen richtungsweisend sein für eine Gesellschaft, in der alle in Würde leben können.

Wollen wir die Situation der Menschen verbessern, müssen wir das System, in dem wir leben, grundlegend verändern.  Dazu reicht es nicht, per Gesetz an vereinzelten Schrauben zu drehen. Vielmehr muss der Wille der Veränderung sich aus der Mitte der Gesellschaft entwickeln und so zu einem allgemeinen Kräfteverhältnis beitragen. Einem Kräfteverhältnis aus sozialen, ökologischen und demokratischen Bürgerinitiativen, Organisationen und Gewerkschaften. Einem Kräfteverhältnis derjenigen, deren Engagement tagtäglich dem friedvollen Zusammenleben zugutekommt und auf kleinem oder großen Plan bereits heute Veränderungen innerhalb dieses Zusammenlebens anstrebt. déi Lénk sehen sich als Sprachrohr all jener engagierten Menschen und sehen ihre Aufgabe darin, deren Forderungen in die Instanzen zu tragen.

Während der nächsten Monate wollen déi Lénk sich dem Kampf der Ideen stellen und eine optimistische und gleichzeitig realistische Alternative zum jetzigen Wirtschafts- und Gesellschaftsmodell zur Diskussion stellen. Im Oktober wird sich dann herausstellen, ob die großen Parteien weiterhin an ihrer neoliberalen Politik festhalten werden können oder ob wir uns dem Diktat einiger Spekulanten und Großbetriebe entziehen können und uns in Richtung einer solidarischen, ökologischen und demokratischen Gesellschaft verändern werden.

Armutsbekämpfung durch Revis? Ziel verfehlt!

Zu Gast am Land

In Luxemburg, einem der reichsten Länder der Welt, steigt das Armutsrisiko immer weiter an. Fast jeder Fünfte ist zurzeit von Armut bedroht. Jeder Zehnte befindet sich sogar in anhaltender Armut, ist also dauerhaft in finanzieller Not. Am stärksten betroffen sind Kinder und Alleinerziehende.

Das garantierte Mindesteinkommen RMG sollte eigentlich ein Existenzminimum darstellen, das den Menschen erlaubt, ein würdevolles Leben inmitten der Gesellschaft zu führen, und somit die Armut bekämpfen. Die aktuelle Gesetzgebung wird  aufgrund mehrerer Schwachstellen zurzeit reformiert, das RMG durch das Revis („Revenu d’inclusion sociale“) ersetzt. Doch trotz einiger Verbesserungen wird auch durch das neue Gesetz die soziale Eingliederung Aller in die Gesellschaft nicht erreicht.

Für die Regierung ist das erste Ziel der geplanten Reform offenbar nicht die Bekämpfung der Armut, sondern die „Aktivierung“ der Betroffenen. Diese Wortwahl zeugt nicht nur von einer herablassenden Haltung diesen Menschen gegenüber, sie entspricht auch nicht der Realität. Denn der Großteil der aktuellen RMG-Bezieher ist keinesfalls inaktiv, sondern arbeitet sehr wohl.

Dem Anspruch, einen Reiz zum Arbeiten zu schaffen, wird das Gesetz zudem gar nicht gerecht. Laut Berechnungen der Salariatskammer können einige Bezieher ohne eigenes Einkommen durch die Reform eine leichte Erhöhung der Beträge erwarten. Viele arbeitende Menschen, deren geringes Gehalt durch RMG/Revis aufgestockt wird, müssen jedoch mit zum Teil hohen Einbußen rechnen. Dabei liegt der Anteil Jener, die trotz Berufstätigkeit in Armut leben („Working Poor“), jetzt bereits bei 12%.

Weiterhin ist zu bedauern, dass die Gelegenheit verpasst wurde, eine neue Regelung bezüglich der Definition von Haushalten aufzustellen. Diese hat großen Einfluss auf den Entscheid, ob und in welcher Höhe eine Person Revis beziehen kann. Aufgrund der akuten Notsituation auf dem Wohnungsmarkt entscheiden sich immer mehr, vor allem junge Menschen dafür, sich in Wohngemeinschaften zu organisieren um sich so die Wohnkosten aufteilen zu können. Mangels Gesetzgebung gelten sie dann jedoch als ein gemeinsamer Haushalt. Will ein Bewohner Revis beziehen, werden die Einkommen aller Mitbewohner in die Berechnung seines verfügbaren Budgets einbezogen, so dass der Antrag möglicherweise abgelehnt wird oder zu gering ausfällt. Der Betroffene wird somit dazu gezwungen, eine eigene Wohnung zu suchen und höhere Kosten auf sich zu nehmen, um die ihm zustehende Sozialleistung beziehen zu können. Die Katze beißt sich in den Schwanz.

Die Reform des RMG hat ihr Ziel, die soziale Eingliederung Aller und die Bekämpfung der Armut, verfehlt. Vielmehr handelt es sich um eine Bekämpfung der Armen, denen durch zusätzliche finanzielle Sanktionen, sowie lange Fristen bis zur Auszahlung des Revis, das Leben unnötig erschwert wird. Unter 25-Jährige sind weiterhin von der Sozialleistung ausgeschlossen, obwohl diese aufgrund prekärer Beschäftigungen und der schwierigen Wohnsituation oft in besonderer finanzieller Not sind. Werden einige Beträge im Vergleich zur aktuellen Gesetzgebung leicht erhöht, so liegt der Gesamtbetrag, den Betroffene erhalten, bestehend aus Revis und zusätzlichen Familienleistungen, weiterhin unterhalb des Armutsrisikos.

déi Lénk setzen sich vehement dafür ein, dass jeder ohne Armut und in Würde leben kann, indem sowohl die Revis-Beträge als auch der Mindestlohn spürbar erhöht werden.

Carole Thoma
Spriecherin déi Lénk

Tribune libre op RTL/100,7 zum selweschten Thema:

Aarmt Lëtzebuerg.

Tribune libre RTL Radio/Radio 100,7

De Risiko an d’Aarmut ze fale betrëfft ëmmer méi Leit zu Lëtzebuerg, nämlech mat 19,7 % bal all 5ten. Bei Jonke sinn et der schon 23,6 % a bei Elengerzéienden ass d’Situatioun nach méi dramatesch, 40,3 % si concernéiert. ouni Sozialtransfere géifen esouguer 44,5 % vun der gesamter Bevëlkerung ënnert den Aarmutsrisiko falen.

An och wann ee schafft ass ee bei wäitem net op der sécherer Säit, mat 11,9% ass den Undeel vun de Working Poor – also all deenen déi trotz Aarbecht aarm si – am Joer 2016 so héich wéi nach nie. Méi wéi all 4ten Stot – 27,4% – huet Problemer um Enn vum Mount iwwert d’Ronnen ze kommen an den Undeel vu prekär Beschäftegte geet déi läscht Jore kontinuéierlech erop.

Den Trend vun ëmmer méi staarker sozialer Prekariséierung vun ëmmer méi grousse Bevëlkerungsgruppen ass zënter ronn 15 Joer statistesch beluecht. Déi divers Spuerpäk vun de CSV-LSAP-Virgängerregierungen haatten e.a. d’Ziil, déi sozial Transferleeschtungen – an domadder de Sozialstaat – sukzessiv ofzebauen.

Déi aktuell DP-LSAP-déi Gréng Regierung setzt dës Austeritéitspolitik weider fort an huet d’Sozialsystemer weider beschnidden. Ënner anerem fält d’Kannergeld fir Famillje mat ville Kanner däitlech méi niddreg aus wéi virun der Reform, a se entsprécht grad esou wéineg de Besoin’en vun de Betraffene wéi d’Reform vun de Studiëbourssen.

Wann een eise Sozialstaat jorelaang zesummespuert a gläichzäiteg ëmmer nei Steiernische fir Ultraräicher a multinational Konzerner schaaft, da klafft zwangsleefeg déi sozial Schéier zwëscht räich an aarm ëmmer méi wäit auserneen. 2016 ware 34. 000 Millionären am Land an an 10 Joer sollen et der esouguer iwwer 40.000 sinn. Wann dann déi niddreg Léin net an d’Luucht ginn, obwuel och d’Wirtschaft wiisst, hëlleft dat deene wou et am néidegsten hätten net. Ëmsou méi well d’Wunnengspräisser ongebremst méi staark wuesse wéi de PIB a wéi eben d’Léin.

déi Lénk schreift Stéchwierder wéi « bezuelbart Wunnen » an « Familljen » net nëmmen op Walplakater mee huet konkret Fuerderunge fir déi mer eis asetzen : d’Erhéijung vum Mindestloun, d’iwwerschaffe vun der d’RMG Reform, dem sougenannte REVIS an ee konsequente Programm fir d’Wunnengspräisser ze bremsen.

Armes Luxemburg

Zu Gast am Land

Wenige Tage nachdem sich Pierre Gramegna (DP) ostentativ über seinen Haushaltsentwurf 2018 und glänzende Wachstumszahlen freute, veröffentlichte die Statistikbehörde STATEC ihren  Bericht zur sozialen Entwicklung des Landes. Die Zahlen hätten erschreckender nicht sein können.

Fast jedeR Fünfte (19,7%) ist dem Armutsrisiko oder sozialer Ausgrenzung in Luxemburg ausgesetzt, am schlimmsten betroffen sind Kinder, Jugendliche (weit über 20%) sowie Alleinerziehende (40,3%). Mit 11,9% ist der Anteil der Working Poor – also jener die trotz Arbeit arm sind – im Jahr 2016 so hoch wie nie zuvor. Mehr als jeder vierte Haushalt (27,4%) hat Probleme am Ende des Monats über die Runden zu kommen und der Anteil prekär Beschäftigter steigt in den letzten Jahren kontinuierlich.

Und weil dies nicht so recht ins Bild passt, beschuldigte Jean-Jacques Rommes (UEL) den STATEC gleich der Manipulation : für jeden Reichen der ins Land käme würde ein Armer in der Statistik hinzukommen. So als wäre der Armutsindex eigentlich ein Reichtumsindex, über den man sich ähnlich freuen müsste wie über Gramegnas Budget.

In Wirklichkeit ist das Medianeinkommen 2016 aber gesunken und somit auch die Schwelle an der statistisch die Grenze zur Armut gemessen wird. In anderen Worten : sinkt das Medianeinkommen, hätte auch die Anzahl derer sinken müssen, die weniger als 60% davon an verfügbarem Einkommen haben. Aber : das Gegenteil ist der Fall.

Der Trend zur zunehmenden sozialen Prekarisierung immer größerer Bevölkerungsgruppen ist seit rund 15 Jahren statistisch erwiesen. Die diversen Sparpakete der CSV-LSAP-Vorgängerregierungen hatten u.a. zum Ziel, die sozialen Transferleistungen – und damit den Sozialstaat – sukzessive abzubauen.

Die aus den Neuwahlen 2013 hervorgegangene grün-sozial-liberale Regierung setzte diese Austeritätspolitik fort und vollzog weitere Einschnitte in die Sozialsysteme. Unter anderem fällt nun das Kindergeld für kinderreiche Familien deutlich niedriger aus als vor der Reform und entspricht nicht den realen Bedürfnissen der Betroffenen, ebenso wenig wie die Reform der Studienbörsen.

Wenn man seinen Sozialstaat jahrelang zusammenspart und gleichzeitig immer neue Steuernischen für Ultrareiche und multinationale Konzerne schafft, dann klafft unausweichlich die soziale Schere zwischen reich und arm immer weiter auseinander. Selbst ein enormes Wirtschaftswachstum ändert daran nichts. Denn eine Zahl steigt noch schneller als das BIP-Wachstum : die jährliche Erhöhung der Miet- und Kaufpreise für Wohnungen – bei gleichzeitiger Stagnation der Kaufkraft niedriger Löhne.

Die Regierung steht in der Verantwortung auf diese Situation zu reagieren. Allein : ihr scheint der politische Wille zu fehlen.

déi Lénk fordern deshalb ein grundsätzliches Umdenken in jenen Bereichen, die Quellen der Armut sind :

(1) Eine strukturelle Erhöhung des Mindestlohnes. Die Kaufkraft niedriger Löhne muss unbedingt gestärkt werden, um den realen Lebenshaltungskosten gerecht zu werden. Arbeit muss sich lohnen.

(2) Die vorgeschlagene Reform des RMG (REVIS) ist völlig unzureichend, da sie keine Grundsicherung oberhalb der Armutsgrenze darstellt. Hier besteht akuter Nachbesserungsbedarf.

(3) Wohnungspreise und – mieten steigen so schnell, dass weder Löhne noch Sozialtransfers sie gänzlich auffangen können. Die öffentliche Hand muss die Wohnungsfrage endlich den Marktkräften entreißen und selber bauen.

Wenn in einem Land, dessen Fonds-Industrie mehrere Tausende Milliarden Euro verwaltet, über ein Viertel der Bevölkerung Schwierigkeiten hat, über die Runden zu kommen, dann wird es höchste Zeit für ein grundlegendes Umdenken.

Marc Baum, Abgeordneter déi Lénk

 

 

 

 

 

 

 

logo European Left logo GUE/NGL logo Transform! Europe