La parole à l’opposition (Lëtzebuerger Gemengen)
Selon des statistiques officielles, 6,6% de la population active est au chômage – si on compte les personnes en mesures d’insertion à l’emploi, ce chiffre augmente même à 8,6%. Une grande partie des concernés sont jeunes et sans formation.
En même temps, la place financière crée des milliers d’emplois spécialisés, dont ces gens ne peuvent en profiter. Pour déi Lénk, il est évident que le droit au travail est universel et doit donc aussi inclure ceux et celles sans diplôme.
Afin de créer des opportunités de création d’emplois, le gouvernement pourrait s’attaquer aux ‘crises nationales’ telles que la pénurie de logements abordables.
Comme proposé dans notre campagne dédié à la politique du logement, nous revendiquons la création d’une entreprise de construction publique, qui par son approche ‘clé en main’ – elle se chargerait du financement, de la planification et de la construction – présenterait plusieurs avantages.
Tout d’abord, l’Etat pourrait puiser dans ses propres réserves (p.ex. Fonds de Compensation) pour financer cette entreprise, tout en retirant l’argent de ce fonds actuellement investi dans des secteurs non-acceptables tels que les énergies fossiles. En même temps, elle pourrait prévoir qu’un rendement minime afin de réduire les charges d’intérêt voire les loyers des bénéficiaires de tels logements.
Puis, elle pourrait offrir des opportunités de formation et d’apprentissage dans les différents services de cette entreprise publique et se saisir ainsi du problème des jeunes non-diplômés.
Même si déi Lénk est pour une augmentation substantielle du salaire minimum à court terme pour contrer la pauvreté croissante, nous privilégions une approche s’y prenant par le biais de la réduction des dépenses ménagères et de la formation en vue d’augmenter le pouvoir d’achat des gens.
En plus de ces solutions ciblés, déi Lénk continue à s’engager pour la réduction du temps de travail tout comme pour la ré-industrialisation du pays pour faire baisser le chômage.