Prise de position sur le référendum

déi Lénk prend position comme suit quant au référendum à organiser au printemps 2015 :

Conditions électorales

Nous approuvons l’idée  d’abaisser l’âge électoral à 16 ans et d’ouvrir le droit de vote selon de principe de résidence au Luxembourg.

Nous pensons par contre que les modalités prévues dans le texte de la majorité sont trop restrictives.

Déi Lénk propose

* l’abaissement pur et simple du droit de vote actif et passif à 16 ans ;

* le droit de vote des résidents non luxembourgeois sur inscription aux listes électorales après une durée de résidence de 5 ans.

Traitements et pensions des ministres du culte

Nous approuvons la proposition que l’Etat ne prenne plus en charge les traitements et pensions des ministres du culte. C’est un élément de la séparation entre Etat et églises.

Durée du mandat des ministres

La question de la durée de mandat d’un ministre n’est pas une question constitutionnelle et nous proposons de laisser tomber cette question. La question du statut des ministres est une question beaucoup plus globale qui englobe, à côté de la durée du mandat, la transparence des décisions, mais aussi la déontologie, question importante que le gouvernement a préféré régler en comité interne. La proposition de nouvelle constitution réserve d’ailleurs, dans sa formulation actuelle, l’organisation du gouvernement à un règlement interne, approuvé par le Grand-Duc. Il faudrait par contre revoir cette formulation et prévoir dans la nouvelle constitution une véritable loi des Ministres qui les responsabilise véritablement devant le parlement.

Nous proposons aussi trois nouvelles questions pour le référendum :

Un Etat social

Nous trouvons anormal que le projet de nouvelle constitution fasse distinction entre droits fondamentaux et libertés publiques d’un côté (droits civils et politiques) et objectifs à valeur constitutionnelle de l’autre (comprenant quelques droits sociaux), ces derniers étant formulés de façon très approximative et ne pouvant pas être réclamés individuellement. Nous sommes pour l’inscription dans la nouvelle constitution du principe de l’Etat social et pour la formulation de droits sociaux forts et avons posé une question en ce sens.

Protection des données personnelles

Nous proposons une question qui prévoit l’inscription explicite dans la nouvelle constitution, sous le respect de la vie privée comme droit fondamental, d’un droit de protection des données personnelles comprenant aussi le droit à l’autodétermination informationnelle.

Place de la monarchie

Comme l’agencement des pouvoirs du Grand-Duc prend une place importante dans la nouvelle constitution, nous pensons que le peuple devrait se prononcer a) sur le maintien éventuel du Grand-Duc en tant que chef de l’Etat et b) sur son rôle dans la nouvelle constitution qui devrait se limiter le cas échéant à la fonction de chef de l’Etat, n’ayant pas le pouvoir, fût-il symbolique, d’interférer sur les pouvoirs démocratiques (Parlement, Gouvernement, Justice) qui devraient être exercés uniquement au nom du peuple et non conjointement avec le Grand-Duc.

Nous pensons en effet que le projet de constitution, malgré quelques réaménagements des pouvoirs, prévoit toujours, surtout après l’intervention du précédent gouvernement dominé par le CSV, un rôle central pour le Grand-Duc qui continuera d’interférer dans les pouvoirs démocratiques (Parlement, Gouvernement, Justice) en ayant le pouvoir de dissoudre le parlement, promulguer les lois, faire les traités, nommer et défaire les ministres, exécuter la loi, contrevenir aux lois en cas de crise internationale, nommer les juges… Et même si la souveraineté réside depuis 1919 dans la nation, et qu’il agit avec le contreseing du gouvernement, le Grand-Duc continuera de faire prévaloir, du moins symboliquement, le principe monarchique jusque dans le fonctionnement des pouvoirs de l’Etat.

Les formulations pour les trois questions supplémentaires, remises le 3.10.2014, sont encore amendables.

Question parlementaire relative à la liberté des cultes lors de la fête St Mathieu

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre à Monsieur le Ministre des Finances la question parlementaire suivante:

Le lundi 22 septembre 2014, les douaniers fêtaient leur traditionnelle fête de la Saint Mathieu. Bien que d’origine chrétienne, Saint Mathieu étant considéré dans la tradition chrétienne comme patron des percepteurs, des comptables, des fiscalistes, des agents des douanes et des banquiers, cette fête, qui est commémoré le 21 septembre en Occident, le 16 novembre en Orient, a obtenu un caractère séculier. Ainsi la fête comprend une partie religieuse (Messe à la Cathédrale) et une partie non-religieuse.

Par circulaire du 26 août 2014, Réf. 10/PR, Madame la directrice adjointe de l’Administration des Douanes et Accises invita le personnel à composer les délégations pour cette cérémonie suivant un plan précisant exactement le nombre de fonctionnaires des différents services et bureaux à déléguer, tout en rappelant que «pour ceux qui ne participeront pas à la messe, la présence est obligatoire devant la Cathédrale à la fin de la cérémonie religieuse aux fins de reformer le cortège qui se rendra ensuite au Cercle Cité.»

Or, quel était l’étonnement du personnel de l’Administration des Douanes et Accises, quand leur directeur édita le 8 septembre une nouvelle circulaire au même sujet (Réf. : 10/PR – réimpression), modifiant celle de la Directrice adjointe en rectifiant que «il s’entend que le nombre des participants par délégation peut être dépassé et qu’une participation au programme complet s’impose. » Et pour éviter toute équivoque quant au «programme complet», celui est aussi réimprimé et comprend comme troisième parmi six événements «10.00 heures: Messe.»

Même l’intervention commune des délégations du personnel n’a pas fait changer l’avis du Directeur, qui imposa aux délégations de son personnel qui participent à la fête de leur patron la participation à une messe catholique!

Dans ce contexte j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre ayant l’Administration des Douanes et Accises dans ses attributions:

1) Êtes-vous au courant des deux circulaires énumérées ci-dessus et notamment celle imposant aux délégués «la participation au programme complet», y compris à une messe catholique?

2) Êtes-vous d’accord que l’instruction contenue dans la circulaire réimprimée est contraire aux principes de la liberté des cultes inscrite dans l’article 19 de la Constitution et contraire à l’article 20 de la Constitution qui dispose que « Nul ne peut être contraint de concourir d’une manière quelconque aux actes et cérémonies d’un culte (…)»?

 3) L’obligation de participer à une messe catholique, n’est-elle pas contraire à la politique du Gouvernement, qui, lors du jour de la fête nationale, laisse la faculté à tout un chacun de participer ou non à une cérémonie religieuse?

4) Comment comptez-vous réagir pour garantir la liberté des cultes et le respect de l’article 20 de la Constitution lors de telles évènement et fêtes?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Justin Turpel,
Député

-> Réponse

TTIP : Blau-Rot-Grün auf Irrwegen

Reaktion von déi Lénk auf die Antwort der Regierung auf die parlamentarische Anfrage von Justin Turpel.

Die „Antwort“ der blau-rot-grünen Regierung auf die parlamentarische Anfrage von Justin Turpel bezüglich der Verhandlungen über ein Freihandelsabkommen zwischen der EU und den USA, hinterlässt den interessierten Leser mit mehr Fragen als Antworten.

Nachdem die Grünen vor den Europawahlen noch für den sofortigen Stopp der Verhandlungen waren  und sogar die DP Sinn und Zweck eines derartigen Abkommens hinterfragte, liest sich die Position der Regierung jetzt ganz anders. Innerhalb von gut 4 Wochen hat die Regierung eine 180° Wende vollstattet.

Vom Stopp der Verhandlungen ist nun keine Rede mehr, im Gegenteil. Jetzt auf ein Mal wird das Freihandelsabkommen als eine große wirtschaftspolitische Errungenschaft angesehen und damit auch niemand mehr auf die Idee kommt, sich gegen dieses Abkommen zu wehren,  ist die Regierung sogar von der Notwendigkeit einer gewissen Geheimhaltung der Verhandlungen überzeugt.

Als ob das nicht schon schlimm genug wäre, verrennt sich die Regierung in Widersprüchen und legt bei einigen Punkten eine erstaunliche Naivität an den Tag. So wird erklärt, dass es zu einer Harmonisierung von Standards und Prozeduren kommen soll, die europäischen Normen und Regeln aber unangetastet bleiben sollen. Dass es überhaupt nicht im Interesse US-amerikanischer Unternehmen ist, strengere europäische Umwelt- oder Sozialstandards auf ihrem Heimatmarkt umgesetzt zu sehen und es somit notgedrungen zu einer Aufweichung unserer geltenden Normen kommen muss, dürfte mit Ausnahme der Regierung eigentlich jedem klar sein.

Ähnlich blauäugig argumentiert die Regierung bei der drohenden Liberalisierung öffentlicher Dienstleistungen. Diese seien aus dem Verhandlungsmandat ausgeschlossen worden, heißt es in der Antwort. Dies stimmt so jedoch nicht, da explizit nur audio-visuelle Dienstleistungen ausgeschlossen sind, während alle anderen öffentlichen Dienstleistungen sehr wohl zur Verhandlung stehen (mit Ausnahme der Kernbereiche, die der Regierung obliegen, wie etwa die Justiz oder die Polizei). So kommt von US-Seite besonders viel Liberalisierungsdruck im Gesundheitswesen oder bei der Hochschulbildung, beides Bereiche, die US-Konzernen große Absatzmöglichkeiten bieten würden.

Für großes Erstaunen sorgt ebenfalls der Abschnitt über die Energiepolitik und den Klimaschutz der EU, die, so die Regierung, unbedingt verteidigt werden müssten. Blau-Rot-Grün scheint dabei entgangen zu sein, dass die Europäische Kommission schon seit Beginn der Verhandlungen bereit ist, den transatlantischen Handel mit fossilen Energieträgern und primären Ressourcen vollständig zu liberalisieren. In einem Verhandlungsdokument, das vor wenigen Wochen an die Öffentlichkeit gelang, schlägt die Kommission vor, den Handel mit Erdöl und –gas, darunter auch Schiefergas, zu öffnen und die Vergabe von Lizenzen für Bohrungen und die Förderung solcher Öle und Gase zu vereinfachen. Zudem soll es Staaten und Regionen unmöglich gemacht werden, regionale und nationale Energieuntzernehmen zu bevorzugen. Eine solche Klausel würde lokale und regionale Initiativen zur nachhaltigen Energieproduktion torpedieren. Ein wirksamer und demokratisch und lokal organisierter Energiewandel würde unmöglich!

Schließlich wird auch noch die gemeinsame Stellungnahme der europäischen und US-amerikanischen Gewerkschaftsdachverbände herangezogen, um das Abkommen zu verteidigen. Dass die Gewerkschaften jedoch bei allen zentralen Punkten gegen dieses Abkommen und somit auch gegen die Position der blau-rot-grünen Regierung argumentieren, wird verschwiegen. Besonders hervorzuheben gilt es in diesem Zusammenhang die geplanten Schiedsgerichte, die es Investoren erlauben sollen, ihre Interessen gegen Staaten durchzusetzen. Die Gewerkschaften wehren sich zu Recht vehement gegen diese Schiedsstellen, die die Demokratie und den Rechtsstaat aushebeln würden. Blau-Rot-Grün ist anderer Meinung: Sie verteidigen die Schiedsgerichte und sehen sie sogar als Mittel, um die Sicherheit der Investoren in Luxemburg auszubauen! Von Sicherheit für das Arbeitsrecht oder den Verbraucherschutz ist natürlich keine Rede.

Zu guter Letzt bedient sich die Regierung in ihrer Antwort auch noch eines klassischen Arguments der Freihandelsverfechter. Ein Freihandelsabkommen zwischen der EU und den USA hätte auch positive Effekte auf Drittstaaten und würde weltweit für mehr Wohlstand sorgen. Das deutsche IFO-Institut, das überhaupt nicht als freihandelskritisch gilt, hat jedoch errechnet, dass ein solches Abkommen für afrikanische und lateinamerikanische Staaten und auch die BRIC-Staaten, insbesondere Indien und Brasilien, einen erheblichen Wohlfahrtsverlust bedeuten würde.

Nach dem kurzen Europawahlkampfintermezzo sind die Regierungsparteien also wieder für das TTIP Abkommen. Das überrascht wohl die wenigsten. Um diese Position zu verteidigen,  wird eine Unzahl von verwirrenden und oft fraglichen Aussagen ins Feld geführt, die als Ganzes ein sehr inkohärentes und nicht überzeugendes Bild ergibt.

déi Lénk bleiben bei ihrer klaren und deutlichen Position: TTIP Ist ein demokratiegefährdendes, klimaschädliches und wirtschaftlich unnötiges Abkommen. Deshalb wollen wir – ebenso wie immer mehr BürgerInnen und Organisationen in Europa und Amerika – den sofortigen und unwiderruflichen Stopp der Verhandlungen und die Veröffentlichung sämtlicher Verhandlungsdokumente. Das Hearing, das am 11. Juli in der Abgeordnetenkammer (auf Grund einer Motion von déi Lénk) abgehalten wird, und bei dem die luxemburgische Plattform der Gewerkschaften und Umweltorganisationen angehört werden, soll ein weiterer Beitrag zur Aufklärung in Sachen TTIP sein.“

(Mitgeteilt von déi Lénk)

SREL: une police politique est entrain de naître!

Le Bureau de coordination de déi Lénk a eu un premier échange de vue sur le projet de loi portant réorganisation du Service de Renseignement de l’Etat (SREL).

Bien que prévoyant un contrôle plus étroit du SREL de la part des autorités politiques, ce projet comporte par ailleurs une extension très dangereuse de ce service en personnel, en missions et en moyens d’action. Ainsi, à côté des services de sécurité intérieure (police et justice), de sécurité extérieure (armée) il est prévu de créer un nouveau service de « sécurité nationale » (service de renseignement).

Cette notion très étendue vise la protection de l’Etat existant et s’apparente au « Verfassungsschutz» en Allemagne. Il a pour cette raison été jugé « d’une importance capitale d’ajouter l’extrémisme » aux missions du SREL. On prétend en exclure les activités politiques, idéologiques ou philosophiques « légitimes » et « normales ». Mais on entend surveiller ceux qui tendent « à promouvoir des idées et d’apporter des changements de fond politiques, économiques, sociaux », non seulement par la violence, mais aussi par « d’autres formes de comportements extrêmes ». On veut surveiller aussi des personnes « encouragées à remplacer leurs croyances modérées et généralement admises par des opinions extrêmes » (« radicalisation »).

Qui juge du « légitime », du « normal », du « modéré »? déi Lénk avait déjà dévoilé que nombre d’associations de la société civile (ASTI, CLAE, Cercle bolivarien Luxembourg-Venezuela, mais aussi ATTAC et bien d’autres organisations) faisaient l’objet de surveillance par le SREL sur base des mêmes définitions, alors non encore prévues dans la loi. On veut, par cette loi, légitimer des activités de police politique, ou devrait-on dire: de police des idées déviantes, digne des anticipations de Georges Orwell?

Les moyens d’action du SREL sont également étendus et il est introduit une obligation « impérative » pour toutes les administrations publiques de lui communiquer les informations susceptibles d’avoir un rapport avec ses missions. On introduit le témoignage anonyme d’agents du SREL en justice et on conforte le secret absolu lié aux informations reçues de services étrangers comme le NSA.

déi Lénk appelle l’opinion publique et les associations à s’opposer à cette loi inquiétante.

(communiqué par déi Lénk)

Edward Snowden: le déshonneur de l’Europe

Ce mercredi, le Comité des libertés civiles du Parlement européen a abrogé un passage du rapport sur la National Security Agency (NSA) états-unienne enjoignant les Etats-membres de l’Union européenne d’accorder l’asile à M. Edward Snowden, ancien employé de la NSA, qui a révélé les activités d’espionnage massif de la NSA envers les citoyens et les gouvernements de l’Union.

Alors que l’UE devrait traiter M. Snowden comme un héros et lui garantir l’asile, elle le lui refuse. Les parlementaires de Parti populaire européen (dont est membre le CSV) ainsi qu’une grande partie du Parti socialiste européen (dont est membre le LSAP) ont supprimé ce passage. Pendant ce temps, M. Snowden doit constamment craindre pour sa vie.

déi Lénk condamne également les propos de l’eurodéputé Frank Engel (CSV), qui, interrogé par le Spiegel, a affirmé qu’il ne « fallait pas trop brusquer les Etats-Unis ». Une telle attitude constitue un acte de soumission envers le gouvernement des Etats-Unis et va à l’encontre des intérêts des citoyens de l’UE.

Mais cette décision constitue également un élément de négociation que l’UE mène de manière opaque avec le gouvernement des USA en vue de ratifier le Traité de libre-échange entre l’UE et les USA.

Le 25 mais prochain, les citoyens européens auront l’occasion de renouveler leur parlement et d’y envoyer des députés qui représentent vraiment les intérêts des citoyen-ne-s de l’Union. 

déi Lénk zu de Verhandlungen en vue vun enger DP-LSAP-déi gréng-Regierung

Während de Koalitiouns-Verhandlungen zwëschen DP-LSAP-déi Gréng wäerten déi Lénk hier Virstellungen a Fuerderungen zu folgenden Themen un déi zukünfteg Regierung stellen:

  1. Demokratie, Verfaasung a Biergerrechter
  2. Sozial Situatioun
  3. Wirtschaft a nohalteg Entwécklung
  4. Wunnen
  5. Steieren an Ëmverdeelung
  6. Bildung an Ausbildung

Haut hu mir virun der Press zum Thema Demokratie, Verfaassung a Biergerrechter Stellung geholl:

Ziel ass et net, d’CSV net méi an der Regierung ze hunn, mee wierklech politesch Verännerungen ze realiséieren.

Mir brauchen eng wesentlech Verfassungsreform déi Schwéierpunkten wéi Trennung vu Kierch a Staat, Gewaltentrennung, Dateschutz, Recht op Informatioun a Selbstbestëmmung, de Schutz vun de Ressourcen an alle sozialen a gesellschaftlechen Errungenschaften an der Verfaassung verankert. All Aktivitéiten vum Geheimdéngscht, historesch an aktuell mussen opgekläert ginn. D’politesch Partizipatioun vun de Bierger muss ausgeweit a verstäerkt ginn. De Staat muss transparent ginn an d’Parlament an déi eenzel Deputéierten gestäerkt ginn.

Das Pressedossier als PDF.

déi Lénk zu den Verhandlungen um eine DP-LSAP-déi gréng-Regierung

 

Die wichtigsten Ergebnisse aus den Wahlen vom 20. Oktober 2013:

 

1. Wichtigstes Ergebnis: Die beiden vormaligen Regierungsparteien CSV und LSAP haben jeweils 3% in jedem der zwei großen Bezirke verloren aus nachvollziehbaren Ursachen:

– Die CSV wurde mit dem Machtmissbrauch durch die “Affären” Wickringen, Cargolux, Bommeleër und SREL identifiziert und geriet gegenüber den anderen Parteien zunehmend in die Isolation.

-Die LSAP und die CSV hatten eine desaströse Sozialbilanz (Indexmanipulationen, strukturelle Rentenreform, budgetäre Austeritätspolitik) zu verantworten, die von den Gewerkschaften -und im Parlament allein von déi Lénk – kritisiert worden war. Die Grünen, die diese Politik toleriert hatten, haben auch linke Stimmen verloren.

Damit geht eine 9 Jahre währende Regierungskoalition von 2 Parteien zu Ende, die während den letzten 30 Jahren 25 Jahre zusammen regiert hatten. Ihr politisches Personal, allen voran ihre Überfigur Juncker, ist generell angeschlagen aus den Wahlen hervorgegangen, auch wenn der LSAP mit Schneider eine Art Palastrevolution gegen die CSV gelungen ist.

2. Von den Parteien mit parlamentarischer Stärke gibt es zwei Gewinner:

-die DP auf der Rechten;

– déi Lénk auf der Linken;

Gewonnen haben also die Liberalen und die gesellschaftskritische Linke.

3. Am globalen Links/Rechtsverhältnis hat sich nichts verändert.

Die CSV bleibt aber mit ca 32% und 35% im Süden und Zentrum die bei weitem stärkste Partei.

Die rechte ADR hat in allen Bezirken verloren.

Das Resultat der kleineren Parteien, die nicht im Parlament vertreten sind, bleibt einzuordnen.

Zur Regierungsbildung:

 

Diesmal war eine Koalition ohne CSV nicht nur möglich. Sie wird offensichtlich jetzt auch umgesetzt, trotz anfänglicher Retizenzen bei der DP, die naturgemäß eher in Richtung einer bürgerlichen Koaliton steuern würde. Offensichtlich spielt dabei der Machtmissbrauch bei der CSV eine wichtige Rolle, die keine Lehren aus den Affären zog und eine Demission der Regierung ablehnte, verstärkt noch durch den Amtsverschleiss bei Jean-Claude Juncker, der 19 Jahre Premier und 30 Jahre Minister war.

Obschon nur zweitstärkste Partei in dieser Koalition, und mit 13 gegenüber 19 Sitzen minoritär gegenüber LSAP und Grünen, die einen eher linken Anspruch erheben, wird die bürgerliche DP aufgrund ihrer Wahlgewinne und der Verluste der zwei anderen Partner den Premier stellen und die Dreierkoalition ideologisch stark unter Druck setzen.

Die DP vertritt dabei sehr klar (wie in ihrem Wahlprogramm ersichtlich) die Forderungen der dominanten Kräfte in der Wirtschaft nach weitgehenden sozialstaatlichen Strukturreformen (Index, Arbeitsrecht, Renten, Sparpolitik, Einführung privater Governance), auch wenn sie angibt, für den sozialen Dialog zu stehen. Auch in den Programmen von LSAP und Grünen, ebenso wie durch die Zuammensetzung ihrer Listen, sind wirtschaftsliberale Inhalte präsent (z.B. die Einführung einer dritten, privaten Rentensäule bei den Grünen). 

Der Ausschluss der CSV von den direkten Schalthebeln der Macht wird zwar als eine politische Revolution empfunden und wohl auch gesellschaftliche Modernisierungsprozesse verstärkt freisetzen.

Aufgrund der Programmatik der Koalitionsparteien und der nötigen 2/3-Mehrheit bei Verfassungsreformen sind diesen Reformprojekten jedoch ohne gesellschaftliche Mobilisierung Grenzen gesetzt.

Die Koalition wird deshalb von Anfang an in einem großen Spannungsverhältnis in allen gesellschaftlichen, wirtschaftlichen und sozialen Fragen stehen.

déi Lénk werden im Parlament offensiv die Interessen der Gewerkschaften, Umweltorganisationen und Bürgerrechtsbewegungen vertreten.

Wir werden in der Opposition den Anspruch auf Veränderung und Umverteilung gegenüber dieser Regierung erheben.

Während den Koalitionsverhandlungen werden wir deshalb zu folgenden 6 Schwerpunkten unsere Vorstellungen und Forderungen öffentlich an die Koalitionäre richten:

  • Demokratie, Verfassung, Bürgerrechte
  • Soziale Lage
  • Wirtschaft und nachhaltige Entwicklung
  • Wohnungsbau
  • Steuern und Reichtumverteilung
  • Bildung und Ausbildung

 

Kapitel 1: Demokratisierung der Gesellschaft

Die Dreier-Koalition weckt bei vielen Menschen die Erinnerung an die letzte Koalition ohne CSV, die in den Jahren 74-79 eine für damalige Verhältnisse weitgehende Modernisierung der Gesellschaft mit sich brachte. Die Hoffnungen vieler Menschen heute knüpfen an diese historische Erfahrung an und es wird eine demokratische Erneuerung erwartet. Die Summe der rezenten Skandale, die zu den Neuwahlen führte und die nach einem vielbeschworenem Neuanfang riefen, bedeuten aber vor allem eine Verpflichtung für die neue Regierung, die nach neuen Lösungen suchen muss. 

déi Lénk machen sie anhand dreier Themenkomplex aus:

  1. Die öffentliche Erarbeitung einer neuen Verfassung.
  2. Die Entwicklung eines neuen Begriffes von Politik.
  3. Das Verhältnis von Bürgern und Staat.

Will die Ankündigung von einem „Neuanfang“, einem dezidiertem „Fenster-Aufreißen“ und einer grundlegenden  „Staatsreform“ nicht bloße Rhetorik bleiben, so bedarf diese Koalition grundlegender Reflexionen, die zu einem wirklichen Paradigmenwechsel führen.

Das politische Ziel kann nicht heißen, die CSV aus der Regierung zu jagen, sondern eine demokratischere Politik einzuleiten. Scheiterte diese Koalition bereits in ihrem Regierungsabkommen hieran, würde sie ihre eigene Existenzberichtung in Frage stellen.

Die öffentliche Erarbeitung einer neuen Verfassung

 

Die luxemburgische Verfassung stammt aus dem 19. Jahrhundert und atmet dessen Geist. Eine demokratische Verfassung des 21. Jahrhunderts muss breit in der Öffentlichkeit diskutiert werden mit allen Möglichkeiten, die einer offenen Debatte zustehen, sie verändern zu können.

Dabei müssen zentrale Fragen und Herausforderungen des 21. Jahrhunderts diskutiert und geklärt werden:

Trennung von Kirche und Staat; Staatsform und Staatschef, Gewaltentrennung, Verfassungsgericht, Rolle des Staatsrates, Informationsrechte, Datenschutz, Selbstbestimmungsrechte über seinen eigenen Körper, sozialstaatliche Rechte, natürliche Ressourcen, Allgemeingüter und öffentliche Dienstleistungen.

Eine weitgehende Verfassungsreform, die mehr ist als reines Facelifting, braucht nicht nur eine Debatte sondern eine gesellschaftliche Dynamik, da die CSV eine Sperrminorität im Parlament besitzt.

 

Die Entwicklung eines neuen Begriffs von Politik

 

Die unterschiedlichen Skandale der vergangenen Jahre haben zu einem Vertrauensverlust in die Politik geführt und haben eine dubiose und nebulöse Praxis der Machtausübung offen gelegt. Ein wirklicher Neuanfang ohne die Partei, welche die letzten 34 Jahre an der Macht war und die die politischen Strukturen des Landes prägte, bedeutet deshalb auch der Politik neue Regeln zu geben, die klar mit einer obskuren Praxis der Vergangenheit brechen.

  • Die politischen Mitsprache- und Initiativrechte aller BürgerInnen müssen ausgeweitet werden. Deshalb brauchen wir u.a. eine neue Gewichtung und Bedeutung der « Citoyenneté ». (Öffnung des Wahlrechts für Ausländer, Herabsetzung des Wahlalters auf 16 Jahre, ein einziger nationaler Wahlbezirk, lokale und nationale Referenden).
  • Das Parlament wird gewählt, in ihm sitzen die Vertreter des Volkes und es stellt formal die erste Gewalt des Staates dar. Es gilt sowohl seine Kontrollfunktion gegenüber der Regierung als auch seine Initiativrechte auszuweiten. Deshalb bedarf das Parlament auch entsprechender Mittel.
  • Der Parlamentarier übernimmt während einer Dauer ein ihm vom Volk auferlegtes Mandat. Dieses Mandat kann ihm bei Wahlen entzogen werden. Dieses grundsätzliche demokratische Prinzip widerspricht der Vorstellung eines Berufspolitikers. Déi Lénk wehren sich heftig gegenüber der Technokratisierung der Politik und sehen in ihr eine große Gefahr.
  • Der Gefahr einer Verfilzung der Politik muss entschieden entgegengearbeitet werden (Offenlegung von evtl. Interessen, Begrenzung der Mandatsdauer).

 

Verhältnis von Bürgern und Staat

 

Ein demokratischer Neuanfang beinhaltet notwendigerweise das Verhältnis von Bürgern und Staat neu zu denken. Die vergangenen Jahre waren auch gezeichnet von einem intransparent agierenden Staat einerseits und Institutionen andererseits, die auf nicht hinnehmbare Weise die Privatsphäre von Menschen bespitzelten.

  • Der Zugang zu Informationen für alle BürgerInnen muss transparent gestaltet werden (Beispiel Hamburger Transparenzgesetz).
  • Der Schutz persönlicher Daten muss verstärkt gewährleistet und das Recht auf informationelle Selbstbestimmung gestärkt werden.
  • Jedwede Gesinnungsschnüffelei muss unterbunden werden.
  • die restlose Aufklärung aller historischen und aktuellen geheimdienstlichen Aktivitäten.
  • Ein Whistleblowergesetz einführen, das Menschen schützt, welche Vergehen aufdecken.

 

déi Lénk fuerderen Transparenz

déi Lénk a tenu le 28 mai une conférence de presse sur le projet de loi 6540 relative à l’accès des citoyens aux documents détenus par l’administration :

 

Différents documents y relatifs:

Le texte du projet de loi 6540

Avis de la Chambre des Salariés relatif au projet de loi 6540

Hamburgisches Transparenzgesetz

Analyse de la motion concernant l’accès des citoyens et élus communaux aux
documents d’intérêt général présentée par MM. Turpel et Wagner à la Commission du contentieux, du règlement et de la sécurité de la Ville de Luxembourg le 7 mars 2013

Pressemitteilung des Mouvement Ecologique zum Gesetzesprojekt 6540

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