Question parlementaire concernant les transferts de jeunes joueurs de football

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur Claude Meisch, Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse et à Monsieur Romain Schneider, Ministre des Sports.

Dans son rapport 2015, le Ombudscomité fir d’Rechter vum Kand (ORK) consacre un chapître aux indemnités de formation lors des transferts de jeunes joueurs. Il y décrit les modalités de transferts pour des joueurs et joueuses à partir de l’âge de 11 ans, inscrites notamment dans le règlement de la Fédération Luxembourgeoise de Football (Section 8), qui permettent au club cédant de fixer librement une indemnité à régler par le club accueillant, ou à défaut et dans la plupart des cas par les parents, lorsqu’un joueur mineur et amateur veut changer de club de football.

Dans la pratique, cela expose régulièrement des parents à un chantage financier de la part du club cédant, étant amenés à négocier « le prix » de leurs propres enfants, qui s’élève généralement à plusieurs centaines d’euros. Il peut également s’en suivre que, lorsque l’enfant n’est pas satisfait de son club (p.ex. mauvaise ambiance, mauvaises conditions d’entraînement, etc…), mais que les parents ne sont pas en mesure de payer l’indemnité, l’enfant soit amené à arrêter son engagement sportif.

L’ORK conclut d’ailleurs dans son rapport 2015 : « Il n’est pas nécessairement intelligible à quoi peut servir cette pratique de transferts payants, pratiquée d’ailleurs aussi dans d’autres disciplines et fédérations. Qu’entre eux des adultes responsables de clubs ou responsables de clubs et parents, soient amenés par ce système à discuter si et combien ils peuvent exiger pour un jeune joueur nous semble malsain. Ce genre de transactions ne devrait pas exister pour des jeunes mineurs qui restent 100% amateurs. Libre aux clubs et aux fédérations de faire leurs comptes après la majorité du joueur. »

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

1) Trouvez-vous justifié qu’un club de football (ou des associations d’autres disciplines sportives) puisse exiger une telle indemnité de formation pour des enfants lors d’un transfert, compte tenu du fait que la plupart de ces associations sont subventionnées par l’Etat et que les parents versent déjà une cotisation annuelle au club ?

2) Trouvez-vous justifié que le club cédant peut fixer librement et individuellement pour chaque enfant la somme à régler, alors que, s’il s’agit effectivement d’une indemnité de formation tel que le prétendent les associations sportives, les frais de formation devraient être les mêmes pour chaque enfant ?

3) Êtes-vous d’avis que cette pratique est compatible avec les droits des enfants ?

4) N’êtes-vous pas d’avis que le législateur devrait intervenir par rapport à ces pratiques pour protéger les enfants d’éventuelles répercussions négatives ?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

Avenants de contrats de chargés d’éducation

 

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et de la Jeunesse.

Dans un article paru dans l’édition du jeudi, 26 novembre dans le quotidien « Wort », le problème des contrats des chargés d’éducation est abordé. Il en ressort que malgré un certain nombre d’améliorations de leurs situations contractuelles, notamment depuis 2010, des pratiques douteuses persisteraient.

L’article mentionne notamment le cas d’un chargé d’éducation dont le nombre d’heures travaillées au cours de l’année ne correspond pas au nombre d’heures prévues dans le contrat. Afin de « régulariser » cette situation, la direction de l’établissement scolaire lui aurait proposé, à posteriori, de signer un avenant antidaté, ce que l’intéressé aurait évidemment refusé de faire.

Toujours selon cet article, la pratique consistant à faire signer chaque année scolaire un nouvel avenant, réduisant ou augmentant le nombre d’heures à prester, sans limite de date, à des chargés d’éducation, serait répandue dans plusieurs établissements scolaires.

Une telle pratique est non seulement illégale, mais elle plonge les chargés d’éducation concernés dans une précarité professionnelle leur interdisant toute planification à long terme.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Education nationale :

(1) Monsieur le Ministre peut-il confirmer que des directions d’établissements de l’enseignement secondaire ou des reponsables du Ministère de l’Education nationale auraient proposé ou proposeraient à des chargés d’éducation de signer des avenants antidatés, tels que l’article du « Wort » le décrit?

(2) Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre peut-il m’indiquer de combien de cas il s’agit depuis l’année 2010, c’est-à-dire pour les années 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015 ?

(3) Toujours dans l’affirmative, Monsieur le Ministre a-t-il rappelé à l’ordre ou est-il intervenu de quelque manière que ce soit auprès de ces directions ou, le cas échéant, des reponsables du Ministère de l’Education nationale, qui auraient ouvertement violé ouvertement le droit du travail ?

(4) Quelles démarches, dans le cadre de la loi, Monsieur le Ministre a-t-il entreprises afin de régler la situation de ces chargés d’éducation ?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner,

Député

Question parlementaire: Scolarisation systématique des enfants indépendamment de leur situation administrative

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre les questions suivantes que je souhaite poser à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.

La scolarisation systématique des jeunes de l’âge scolaire obligatoire, indépendamment de leur situation administrative au Luxembourg ou celle de leurs parents, était considérée comme un acquis important de notre système de l’enseignement.

Toutefois lors des inscriptions pour l’année scolaire 2015/2016, il s’est avéré que les parents qui n’étaient pas en mesure de fournir aux autorités communales leurs adresses ainsi que ceux qui se sont soustraits à la mesure d’éloignement, ont eu des difficultés pour inscrire leurs enfants à l’enseignement fondamental. Certains des enfants de l’âge scolaire obligatoire sont même restés non-inscrits et ceci contrairement aux termes de la circulaire ministérielle adressée annuellement aux bourgmestres, inspecteurs scolaires et directeurs des lycées : Conformément à la Convention relative aux droits de l’enfant, l’école luxembourgeoises reconnaît le droit de l’enfant à l’éducation et ne peut statuer sur l’autorisation de séjour de ses parents ou de son représentant légal ».

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :

Monsieur le Ministre est-il au courant de ces cas ? Dans l’affirmative, que compte-t-il entreprendre afin d’y remédier ?

S’agit-il d’un changement dans la politique éducative ? Et si oui, quelles en sont les raisons et la base légale ?

Avec mes salutations respectueuses.

David Wagner

Député

Question parlementaire: Bilan relatif à l’aide financière pour étudiants

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

En date du 24 septembre 2015, Monsieur le Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur dévoila ses chiffres relatifs à l’octroi des bourses et des prêts pour étudiants. Concernant les bourses, il en résulta que l’Etat alloua pour l’année académique 2014/2015 la somme globale de 91 millions d’euros, c’est-à-dire 60 millions de moins que pour l’année précédente. Toutefois, étant donnée que le poste relatif à l’octroi des bourses du budget pour l’année 2015 prévoyait une somme de 110 millions d’euros – tendance croissante selon les projections pluriannuelles – (contre 125 millions annoncés antérieurement par Monsieur le Ministre), force est de constater que le montant total alloué se situe globalement de 19 millions d’euros en-deça du chiffre annoncé.

Au printemps, une étude a été exécutée par l’institut de sondage TNS-Ilres sous la direction des organisations d’étudiants et de jeunesse ACEL, UNEL, CGJL et CNEL en collaboration avec le CEDIES et commanditée par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Les résultats de cette étude furent présentées par Monsieur le Secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur le 29 avril de cette année. Au mois de septembre, l’ACEL a présenté ses propres conclusions relatives à l’étude. Cette dernière en a tiré les conclusions de la nécessité d’augmenter la bourse sociale de 50% pour les étudiant-e-s provenant de familles qui ont un revenu en dessous de 2,5 fois le salaire social minimum pour les salariés non-qualifié et de tenir compte des enfants qui n’étudient pas encore pour la bourse de famille et, par conséquent, d’augmenter la bourse de famille de 500 euros.

Il résulte également de l’étude que les étudiants ne bénéficiant ni de la bourse sociale, ni de la bourse de mobilité se retrouvent fortement pénalisés. En effet, 28% des étudiants ne pouvant bénéficier de la bourse sociale en raison de la situation du ménage dont ils sont issus, affirment ne disposer d’aucune aide financière parentale. Inutile de préciser que la bourse de base de 2.000 euros (contre 6.500 euros dans le régime précédent) est loin de suffire aux exigences de la vie estudiantine.

Malheureusement, les chiffres présentés le 24 septembre sont extrêmement lacunaires et ne permettent pas de se faire une idée précise de la sitatution sociale des étudiants, ni de leurs besoins.

Partant, je désire poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :

  • Combien d’étudiant-e-s ont pu bénéficier de la bourse de mobilité pour l’année académique 2014/2015 ?
  • Combien d’entre eux sont des résidents et combien des non-résidents ?
  • Combien d’étudiant-e-s ont pu bénéficier de la bourse sociale pour l’année académique 2014/2015 ?
  • Combien d’étudiant-e-s ont bénéficié des différentes tranches de la bourse sociale ?
  • Combien d’entre eux sont des résidents et combien d’eux des non-résidents ?
  • Combien d’étudiant-e-s ont obtenu une bourse de famille dans l’année académique 2014/2015 ?
  • Combien d’entre eux sont des résidents et combien d’eux des non-résidents ?
  • Monsieur le Ministre peut-il transmettre à la Chambre des Députés l’ensemble de la banque des données socio-économiques de l’étude présentée le 29 avril concernant la vie estudiantine et ce de manière exhaustive ainsi que l’ensemble des études y relatives réalisées par ses services ? Il irait de soi que les données soient anonymisées.
  • Combien d’étudiants ont participé au sondage et combien d’entre eux sont résidents luxembourgeois ?
  • Quelle est la raison de l’écart entre la budgétisation pour l’année 2015 ? Monsieur le Ministre peut-il indiquer ce qu’il adviendra du surplus dégagé par rapport à la budgétisation de 2015 ?
  • Monsieur le Ministre est-il prêt à revoir le montant de la bourse de base à la hausse et si oui, à hauteur de quel montant ?
  • Quelle est la position du Ministère face aux revendications de l’ACEL citées plus haut?
  • Est-ce qu’une nouvelle réforme du système d’aide financière, tenant compte des réalités budgétaires des étudiants est envisagée par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche?
  • Le Ministère a-t-il entamé les travaux d’établissement d’un Observatoire de la vie estudiantine, comme prévu par la motion du 10 juillet 2014 déposée par les Honorables Claude Adam, Taina Bofferding et Eugène Berger et adoptée le même jour en séance pléanière de la Chambre des Députés.

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner,

Député

-> Réponse

Question parlementaire sur la tenue des conférences de lycée

Luxembourg, le 24 juin 2015

Concerne :  Tenue des conférences de lycée dans le cadre des négociations entre le Ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et de la Jeunesse et l’Intersyndicale

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et de la Jeunesse.

L’Intersyndicale (SEW, APESS et FEDUSE/Ens.) avait engagé une procédure de litige contre le Ministère de l’Education nationale portant sur les mesures d’économies que le gouvernement projette d’appliquer à l’éducation dans le cadre du « Paquet d’avenir ».

Conformément aux engagements pris par l’Intersyndicale et à ce qui a été retenu lors de la dernière réunion de conciliation entre l’Intersyndicale et vous-même, le corps enseignant a été appelé à se positionner par rapport à la proposition d’accord issue de ladite procédure.

Afin d’organiser la consultation du corps enseignant, l’Intersyndicale et les comités des enseignants avaient convenu que des conférences plénières seraient organisées dans les lycées de l’ES et de l’EST, en vertu de l’art. 22 de la loi du 25 avril 2004 portant organisation des lycées et lycées techniques :

« La conférence du lycée réunit les membres du corps enseignant du lycée et les membres des services du lycée. Elle est convoquée par le directeur de sa propre initiative ou lorsqu’un quart des enseignants et des membres des services le demandent.

La conférence du lycée donne son avis sur tous les sujets qui lui sont soumis par le ministre ou par le directeur. Elle délibère de sa propre initiative sur toutes les questions importantes concernant l’enseignement et l’éducation au sein du lycée. »

Or, à la demande des représentants des enseignants de convoquer les conférences plénières au sein des lycées, un certain nombre de directeurs des lycées de l’enseignement technique (EST) ont refusé la convocation de ladite conférence plénière en prétextant le motif que ladite consultation n’avait aucun lien avec l’enseignement au sein du lycée et en faisant valoir une interdiction provenant de la part du Ministère de l’Education nationale.

Selon les représentants syndicaux, qui auraient exhorté le Ministère à respecter les dispositions légales en vigueur, ce dernier aurait persisté dans son opposition aux convocations plénières, et ce, malgré les dispositions de l’article 22.

Partant, je voudrais vous poser à Monsieur le Ministre les questions suivantes :

1) L’article 22 de la loi du 25 avril 2004 stipule sans ambigüités que la conférence du lycée se réunit dès lors qu’un quart des enseignants en a fait la demande et que cette conférence « peut délibérer de toutes les questions importantes concernant l’enseignement et l’éducation au sein du lycée ». Sachant que l’accord avec l’Intersyndicale comporte bel et bien des points qui touchent directement au fonctionnement interne de chaque lycée  – entre autres les mesures de remédiation et l’organisation de l’enseignement en cycles – et que la prédécesseure de Monsieur le Ministre avait convoqué de telles conférences afin de discuter de sa réforme des lycées, qu’est-ce qui justifie la décision d’une direction d’un établissement de l’enseignement secondaire de refuser la convocation d’une telle conférence ?

2) Est-il vrai que le Ministère a enjoint aux directions d’empêcher la tenue de ces conférences ? Dans l’affirmative, pour quelles raisons ? Dans la négative, les directions en question n’ont-elles pas violé l’article régissant la tenue des conférences de lycée ? Monsieur le Ministre compte-t-il intervenir auprès de ces dernières afin de le exhorter à se tenir aux dispositions prévues par la loi ?

3) Toujours dans l’affirmative de la question susmentionnée, quel article de loi permet-il au Ministère d’appeler les directions d’établissements secondaires à refuser la tenue des conférences de lycée ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes salutations les plus respectueuses,

David Wagner

Député

-> Réponse

Le cours unique selon le professeur Oelkers : une vue rétrograde et incompétente de la société luxembourgeoise.

Le programme gouvernemental avait annoncé l’introduction d’un « cours unique neutre et harmonisé d’éducation aux valeurs pour tous les élèves de l’enseignement fondamental et secondaire » en remplacement des cours actuels « Formation/Education morale et sociale » et « Instruction religieuse et morale ».

Ce lundi 23 mars, le programme-cadre fut présenté aux députés dans la matinée et au public dans la soirée. C’est le professeur Jürgen Oelkers, de l’université de Zurich et médiateur désigné de la commission chargée de l’élaboration du programme de ce nouveau cours qui se chargea de la présentation.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la présentation du professeur Oelkers choqua un grand nombre de participants présents lors de la présentation.

En effet, le professeur Oelkers défend une position profondément rétrograde aussi bien au niveau du contenu que de l’approche méthodologique. Voici quelques premières critiques que déi Lénk désire formuler :

1) Un cours de religion déguisé

Alors que le gouvernement entendait promouvoir un cours basé sur la philosophie, le cours proposé par le professeur Oelkers repose fondamentalement, selon ses propres dires, sur les valeurs occidentales qui, selon lui, ne sont intrinsèquement liées qu’aux « valeurs du christianisme ». Dans son optique, la religion chrétienne doit avoir un poids prépondérant dans ce cours. Son affirmation selon laquelle l’absence de cours de religion dans l’école publique en France aurait conduit aux problèmes que connaît ce pays témoigne d’une approche primitive et d’une totale méconnaissance de problèmes socio-économiques complexes.

2) Une méthodologie rétrograde et autoritaire

Il est difficile de savoir ce que le professeur Oelkers entend par « démocratie ». De toute évidence, son approche pédagogique repose non pas sur une méthode qui mettrait les élèves au centre de l’apprentissage et les amènerait à questionner de manière critique l’ensemble des phénomènes humains qu’ils soient de nature politique, philosophique ou religieuse. Son approche est au contraire dogmatique, se bornant à commenter ces phénomènes comme s’ils étaient des concepts indépendants de la production humaine et notamment, et en premier lieu, le phénomène religieux auquel il fait la part belle.

3) Une méconnaissance totale du terrain

Le professeur Oelkers ne connaît pas les réalités sociologiques et sociales du Luxembourg, et de toute évidence il ne s’est pas pris la peine d’apprendre à les connaître. Aucun mot sur la diversité linguistique dans nos écoles, aucun mot sur les clivages socio-économiques qui s’y relient en partie. Par contre, une approche essentialiste particulièrement rétrograde « d’éléments étrangers » qu’il faudrait intégrer à la « civilisation occidentale », forcément chrétienne.

déi Lénk s’inquiète profondément de la nomination du professeur Oelkers. Nous estimons que son approche ne correspond pas à la volonté gouvernementale d’introduire un cours unique prodiguant aux élèves une compréhension critique de la société. Au contraire, son approche va à l’opposé de cette volonté. Voilà pourquoi nous appelons le gouvernement à retirer au professeur Oelkers son mandat et à réfléchir, ensemble avec les organisations concernées, à une alternative crédible.

 

 

 

Entrevue avec l’Association luxembourgeoise des Professeurs d’Ethique (ALPE)

Le mardi 10 mars, déi Lénk a accueilli une délégation de l’ALPE (Association luxembourgeoise des Professeurs d’Ethique) afin de s’échanger sur l’évolution de la mise en place par le gouvernement d’un cours unique pour l’enseignement secondaire provisoirement intitulé « Education aux valeurs ». Les deux délégations ont constaté une grande convergence de vues sur les grandes lignes d’un tel cours, rejetant un cours « 50 % religion / 50 % laïcisme », mais favorisant plutôt un cours de philosophie pratique abordant également, entre autres, le fait religieux à travers le prisme de l’approche scientifique.

Les deux délégations s’inquiètent toutefois que l’ALPE n’ait toujours pas été consultée, malgré la promesse ministérielle, alors que le programme-cadre devrait être présenté sous peu, à savoir le 23 mars.

Dans ce sens, le groupe parlementaire de déi Lénk a demandé à ce que le Ministre de l’Education nationale vienne présenter en commission les grandes lignes de ce programme avant le 23 mars.

Demande de mise à l’ordre du jour

Interpellatioun iwwert d’Beruffsausbildung

Dat wat gesot gëtt, kann a waërt vun dem Geschriwwenen ofwäichen

 

Wéi géife mir liewen ouni Schräiner, Bäcker, Coiffeuren, Gäertner, Käch, Steemetzer, Elektriker, Installateuren, Mecanicienen, Lokomotivführer, Beruffspompjeeën … an all di Leit déi an deenen aneren 110 Beruffer schaffen , ob déi si an der Beruffsausbildung virbereet ginn? Mir brauchen d’Aarbecht vun deene Leit, hiert Wëssen a Kënnen. Wat wär ons Gesellschaft ouni hiren Asaz?

 

A wat ass dat fir eng Gesellschaft, déi Mënschen, déi an deene Beruffer schaffen, als „manner wäert“, wéi anerer, bspw. Akademiker, gesäit. Eng Gesellschaft wou an der d’Schoul gesot gëtt, hien/hat ass „net gutt genuch“ fir an de Classique, wou Elteren sech genéieren, jo bal schumme, wann hire Jong oder hiert Meedchen „et net bis an de klassesche Lycée gepackt huet“ an eng Beruffsausbildung mécht!

 

De Lycée technique huet et mam “Diplom de fin d’études secondaires” fäerdeg bruecht, nieft dem secondaire général, dem klassesche Lycée, Unerkennung z’erreechen. Mee fir d’Berufsausbildung ass dat nach laang net de Fall – net ze schwäzen vun deene Jonken, déi keen Schoulofschloss kréien, an eigentlech an onser Gesellschaft eng besonnesch Opmierksamkeet bräichten.

 

Et duerf keng Wäertschätzung ginn tëscht verschiddene Mënschen a Beruffer; et gëtt verschidde Weeër zu enger Formatioun, déi jidder engem erlabe mussen zu engem mündegen an emanzipéiert Bierger zu ginn. Grad dat wier de Vierdeel vun enger Gesamtschoul, iwwert déi mir lo hei awer net diskutéieren. Mee ech wäert nach op dës Problematik zréck kommen …

 

[Stellewäert Interpellatioun]

 

Ech hat dës Interpellatioun am Mee vun dësem Joer ugefrot. Zu deem Moment gouf et ganze Koup Problemer an der Beruffsausbildung – oder besser mat der Reform vun der Beruffsausbildung, sou wéi se 2008 duerchgefouert gi war –, Problemer, déi dréngend Léisunge gebraucht hunn. Dat war ëmsou méi krass, wéi d’Gewerkschaften vun de Proffen schonn am Virfeld op eng ganz Rei Punkten opmierksam gemaach hunn, mee am Ministère net dat richtegt Gehéier fonnt hunn.

 

An der Tëschenzäit goufen eng Rei Saachen geännert, e.a. anerem duerch d’Ëmsetzung vun enger Instruction ministérielle vum 24. Abrëll vun dësem Joer. Och dodrop kommen ech zréck.

 

An demnächst steet rëm eng gréisser Reform vum Gesetz iwwert d’Beruffsausbildung bevir; de Minister ass an Diskussiounen mat de zoustännegen Beruffschamberen an de Gewerkschaften, an huet an der Unterrechtskommissioun vum 9. Oktober ugekënnegt, datt de Projet de loi zur Reform vun der Beruffsausbildung nach am November – et gëtt éischter wuel Dezember – vun dësem Joer, hei an der Chamber deposéiert soll ginn.

 

Mee lo mol, eent nom aneren:

 

[Ursaache Reform 2008 mise en vigeur rentrée 2010/2011]

 

Fir d’Problemer vun der Beruffsausbildung ze verstoen, ass et wichteg, kuerz ze beschreiwen, wéi déi Ausbildung lo opgebaut ass.

 

Den 18. November 2008 huet dës Chamber mat 53 Stëmmen d’Reform vun enger Beruffsausbildung gestëmmt, déi méi wéi 60 Joer um Bockel hat. D’Ziel vun der Reform war et, déi Formatioun méi kohärent ze maachen, mat enger Formation de base resp. enger Formation intiale, duerno der Formation continue an eventuell Formation de reconversion – dëst ënner dem Stéchwuert Liflong Learning. Déi 7 gréng Deputéiert haten 2008 dergéint gestëmmt, well sie d’Besuergnis vun de Beruffskummeren gedeelt hunn, eng méi ëfaasend, allgemeng Reform  vun der Ausbildung, grad sou wéi eng efficace Orientatioun vermësst hunn.

 

Duerch dës Reform kruten d’Schüler no der 9e – dem cycle inférieur vum secondaire technique oder fir Eenzelner vum régime préparatoire –dräi Méiglechkeeten:

 

(1)   Eng Formation professionnelle de base zum Certificat de capacité professionelle, CCP – 3 Joer, bis 12e (dat war deen alen CCM an CITP);

(2)   Eng Formation professionelle initiale zum Diplôme d’aptitude professionnelle, DAP – 3 Joer, bis 12e (dat war den alen CATP);

(3)   Eng Formation professionelle initiale zum Diplôme de technicien (DT) – 4 Joer, bis 13e.

 

Dofir gëtt et

1)      Klassen mat “Cours à plein temps” fir all Techniciens- Formatiounen a puer DAP-Formatiounen (wéi z.B. Menuiserie-Ebénisterie am LTPEM); d’Schüler vum plein temps mussen während hirer Formatioun 2 Stage vun insgesamt 12 Wochen maachen;

2)      Klassen mat “Cours concomitants”, d.h. mat engem contrat d’aprantissage, engem Léiervertrag.

3)      Donieft gëtt et eng Réi DAP-Formatiounen wou 10e à plein temps ass, an 11e an 12e mat contrat d’apprentissage (z.B. Auxilliaire de vie).

 

Nei waren vrun allem:

 

  • Een Unterrecht no Kompetenzen, wou op Beruffsprofiller entspriechend Programmer a Modullen, Indicateuren an Mindestkënntnisser opgebaut ginn;
  • Ee System vu Modullen, mat “unités capitalisables”, also Deel-Qualifikationen, deen ee kumuléiere muss, fir den Ofschloss ze kréien;
  • Eng nei Partnerschaft mat de Betriber, fir d’Ausbildung besser un d’Besoinen an d’Débouchéen unzepassen;
  • D’validation des acquis de l’expérience.

 

Dobäi ass och d’Formatioun vum Technicien aus dem Régime technique rausgeholl an nom selwechten System an d’Beruffsausbildung agegliddert ginn. Den Technicien kritt ab der 12e och “Modules préparatoires” ugebueden, fir op eng Héichschoul ze goen oder ee BTS (Brevet de technicien supérieur) ze maachen.

 

Den nationalen Ofschlossexamen ass an der ganzer Beruffsausbildung ofgeschaaft, an duerch ee Projet intégré final (PIF) ersat ginn. Sou ee Projet intégré final soll jee no Formatioun während 2 bis 24 Stonnen fächeriwwegräifend Kapazitéiten vum Schüler préifen. Fir DAP an de Technicien gëtt et een Projet intégré intermédiaire an der Halschent vun der Formatioun (dann ass no der 11e Technicien, resp. an der hallwer 11e DAP). Ausser beim CCP, do gëtt et, souwäit ech weess, keen PIF; si mussen just eng bestëmmten Unzuel vu Moduler gepackt hunn.

 

Et kann och kee méi duerchfalen, ee Modul, deen ee net gepackt huet, kann een während der Formatioun, respektiv um Enn vun der der Formatioun nohuelen.

 

Déi nei Beruffsausbildung ass ugaang am September 2010 mat 19 Ausbildungen “Formations phares” op 10e. D’Joer drop, am September 2011 koumen 91 Formatiounen derbäi. An 2012-“103 ass d’Formatioun vum Technicien administraif et commercial agefouert ginn.

 

 

[D’Haaptproblemer vun der neier Beruffsausbildung]

 

1)      Moduler, déi ee nohuele muss – organisatoresch net ze packen; Konsequenz: Schüler kréien, trotz zousätzlechem Joer, keen Ofschloss! [keng wierklech Ännerungen duerch Instruction 21.4.2014 Wat an der Inst. min. steet war just eng Iwwergangsléisung vir déi Schüler op der 11e DAP an 12e DT déi hoffnungslos iwwerfuerdert waren an deenen een Méiglechkeet ginn huet, e Joer drun ze hänken, vir hir net gepackten Moduler opzeschaffen. Ob dat e Succès war, weess ech net. Mir hunn dozou keng Donnée’en

 

2)      Keen Duerchfalen – gëtt eng falsch Siicht vun der wierklecher Leeschtung/Weiderkommen, souwuel fir d’Schüler, wéi fird’Elteren.

 

3)      Unterrecht no Moduler, bréngt en Zerstéckelen vum Unterrecht – disziplinareschen Unterrecht schwiereg bis onméiglech; jiddefalls gëtt des Form vun Unterrecht net méi gefördert.

 

4)      Unterrecht no Kompetenzen – oft vague Referentiellen,oft keng oder onkloer Beruffsprofiler, ëmmer méi subjektiv an ontransparent.

 

5)      Allgemengunterrecht, wéi Sproochen a Mathematik, kënnt ze kuerz.

 

6)      Schüler, déi keen Ofschloss kréien oder scho virdrun opginn (Décrocheurs) – net manner wéi virdrun!

 

  • Um Enn vun der 12e bei de formations-phares hun manner wéi 50% hire Certificat kritt (vun deenen déi op der 12e ageschriwwen waren). Vergläicht een awer d’Reussite op 12e mat de Schüler déi ageschriwwe waren op 10e, fält den taux de réussite op 29,7%. Also manner wéi 1/3 vun de Schüler, déi op der 10e ageschriwwe waren, hunn op der 12e en Diplom kritt.

 

  • Méi wéi 30% vun de Schüler ginn als „décrocheur“ agestuuft (keng Verbesserung par rapport vun virdrun).

 

Am Verglach mat dem alen CATP kann een absolut keng substantiell Verbesserungen an der neier Beruffsausbildung gesinn – ausser dass Schüler, Elteren, Proffen an Direkteren manner zefridden sinn an d’Qualitéit a ville Moduler an a ganze Formatiounen erofgaang ass.

 

7)      Promotiounscritèren sinn – trotz raushuelen vun allem wat op Héichschoul virbereet – haart vis-à-vis vum cycle inférieur

 

8)      Weiderléieren op Héichschoul gëtt ëmmer méi schwéier (49%, an der Moyenne, vum alen Technicien, sinn den eegenen Statistiken vum MEN no bis elo op eng Héichschoul gaang). Et wir interessant ze wessen, op an Zukunft des “positiv” Tendenz am néien Technicien bäibehale gëtt (och wa bis elo nach keng Statistike kënne virleien, well déi éischte gréisser Klassen eréicht des d’Joer fäerdeg ginn mat der 13e)

 

9)      Et gëtt net genuch Léierplazen (cf. Statistiques 10-11/2013 n 10-11/2104) an etgëtt een Ongläichgewiicht tëscht Nofro an Ugebuet.

 

Als Konklusioun vun der Reform vun 2008 muss ee soen: Vill méi Onzefriddener, manner Qualitéit, grad esou vill Décrocheurs a grad esouvill Echece, wéi virdrun. – Wou ass de Virdeel vun dëser Reform, muss een sech do froen?

 

 

[Noutwendeg Ännerungen – konkret Virschléi]

 

1)      D’Kenntnisser a Wëssen am cycle inférieur ausbauen; wa néideg misst do eventuell ganz allgemeng ee Joer bäigesat ginn; do missten zousätzlech Léisungen am Kader vun der Lycéesreform fonnt ginn!

 

2)      10e Plein temps fir jiddereen/t vun DAP a CCP – (oftmols ze vill jonk ir an ee Betrib …)

 

3)      Nei Organisatioun vum Rattrapage maachen, mat individualiséiertem Appui, asw…, während dem Joer, d.h. fréizäiteg reagéiren. – Dozou mussen déi dozou noutwendeg zousätzlech Ressourcen zur Verfügung gestallt ginn!

 

4)      Projet intégrés opwäerten an ausbauen, fir datt Schüler een Iwwerbléck an Gesamtzesummenhäng erkennen a meeschteren.

 

5)      Genuch Léierplazen schafen, och am ëffentleche Secteur (Staat, Gemengen), souwuel DAP wéi och CCP! De Problem vum Gläichgewiicht muss och iwwert eng korrekt Orientéierung geléist ginn.

 

6)      Iwwergang zur Héichschoul förderen (méi wéi 50% vun de neien Aarbechtsplazen sinn BAC+), e.a. Mathematik op 10e an 11e vum Technicien rëmaféieren. Iwwerhaapt stellt sech d’Fro, ob et net besser wier erëm d’Formatioun vum Technicien vun der Formation professionnelle an de Régime technique eriwwerzehuelen?!

 

7)      D’Ëffentlech Schoul vis-à-vis vun der Wirtschaft opwäerten; net nëmme “employability” (Beschäftegungsfähigkeet), mee och mündeg an emanzipéiert Bierger mat Allgemengwëssen erunzéien. Dat wat eng Privatschoul (E. Metz) kann, muss d’ëffentlech Schoul och kënnen an duerfen (cf. Schräiner-Formatioun)!

 

8)      Certificatioun vun de Formateuren an de Betriber aféieren: 3×8 Stonnen ginn net duer, cf. Däitschland: 180 Stonnen plus Examen!

 

9)      Een ambitiéist Reformgesetz, wat d’Beruffsausbildung net just rëm gérabel mécht, mee sech méi wäitgehend Zieler setzt fir d’Zukunft vun ville jonke Leit. Op d’Gewerkschaften lauschteren!

 

 

[Puer speziell Problemer, déi geléist musse ginn]

 

  • D’Orientatioun op déi verschidden Formatiounen: op kee Fall schonn am cycle inférieur – do soll Allgemengbildung gefördert ginn an net d’Selektioun. Mir hunn de Moment eng “Orientation par défaut”, a brauchen eng interaktiv Orientéierung, déi och op d’Intressi vun deene Betraffene ervirrifft! Och mat den “Assessment Centeren”, sou wéi d’Chambre du Commerce se virschléit, a wou si fréizäiteg, am cycle inférieur oder spéitstens no 9e soen wëllen, wien wat kann a fir war gutt ass, sinn net akzeptabel!

 

  • Leit mat Handicap duerfen net ausgeschloss ginn. Do bleift nach villes ze maachen. De Moment quasi keng Méiglechkeet fir een Patron ze fannen als Behënnerten-Léierbouf/meedchen; ze oft Richtung EDIFF an Atelier Protégé orientéiert, mat nëmmen ganz seelen Méiglechkeet fir een DAP oder CCP maachen ze kënnen; Oder awer vun der ADEM aus a Richtung Ausland orientéiert wéi z. Bsp. Bitburg (Euro-BBW) wëll et hei eben keng sou Méiglechkeeten ginn!

 

  • Accueil nouveaux arrivants: Ev. Classes d’accueil (des Klassen ginn et ewell, awer wahrscheinlech net spezifesch vir d’Beruffsausbildung) schafen + Konzepter an organisatoresch Viraussetzung fir eng reell Integratioun an d’Beruffsausbildung

 

  • Qualifizéierten Mindestloun net réischt no 7 Joer CCP …

 

  • Décrocheurs, e Problem, deen ee muss an de Grëff kréien

 

  • Evaluatioun Uni: Evaluatioun vum momentane Gesetz duerch Gewerkschaften a Beruffskammeren geet duer; sou schnell wéi méiglech ee neit Gesetz maachen (Dezember 2014) an dat duerch d‘Uni evaluéieren loossen.

 

[Schluss]

 

Nicht jeden Tag eine neue Seite …

 

Question parlementaire concernant les classes de menuisiers

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur Claude Meisch, ministre de l’Education Nationale et à Monsieur Nicolas Schmit, ministre du Travail:

Je viens d’apprendre que lors de la rentrée scolaire au Lycée Technique du Centre, la classe de 10e menuisiers a été supprimée à l’insu des enseignants concernés. Cette classe constitue la classe inférieure de la filière correspondante. Une telle décision soulève un certain nombre de questions.

Ainsi, je voudrais savoir:

 1)    Cette décision a-t-elle été prise en juillet lors de la planification des classes, en connaissance des conséquences et en vue d’économies budgétaires et a-t-elle été soumise à l’avis de la Chambre des Métiers?

 2)    Quelles sont les intentions du gouvernement pour l’exercice 2015-2016? La suppression de la classe de 10e en 2014 entraîne-t-elle la suppression progressive de la filière entière?

 3)    Quelles sont les intentions du gouvernement quant aux trois maîtres d’enseignement technique concernés? Pourront-ils être affectés dans leur spécialité au Lycée Technique d’Esch ou devront-ils se reconvertir dans d’autres branches?

 4)    Quelles sont les intentions du gouvernement concernant l’utilisation des infrastructures des ateliers de menuiserie au LTC? Ces salles de classes seront-elles réaffectées à d’autres classes?

 5)    Le gouvernement ne craint-il pas que les élèves de cette filière, provenant du Centre, de l’Est et de l’Ouest du pays, ne choisiront pas d’abandonner l’apprentissage dans la menuiserie plutôt que de se soumettre à des problèmes et trajets de transport fastidieux?

 6)    Le ministre du Travail et de l’Orientation Professionnelle approuve-t-il une décision qui affecte les possibilités d’emploi dans un secteur en pleine expansion comptant 200 entreprises et qui restreint l’éventail des métiers proposés aux jeunes de ce pays?

 7)    Le gouvernement ne pense-t-il pas que cette décision risque d’entraîner des faits qui seront irréversibles et mériteraient un débat public?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Justin Turpel,
Député

->Réponse

logo European Left logo GUE/NGL logo Transform! Europe