Question parlementaire: Démocratie et autonomie de l’enseignement et de la recherche à l’Université du Luxembourg .

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur Marc Hansen, ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.

Monsieur le Président,

Certaines critiques et remarques émises par le rapport de l’Institutional Evaluation Programme sont alertantes pour la détermination autonome des programmes de recherche et le fonctionnement démocratique de l’université :

Premièrement le manque de transparence concernant les processus d’allocations budgétaires des unités de recherche et des centres interdisciplinaires qui entrent en compte dans la détermination des possibles pour l’organisation de la recherche. Ensuite, le manque de transparence concernant les acteurs externes siégeant dans les conseils et commissions de l’université qui ont leur mot à dire dans la définition de l’orientation de la recherche et de l’organisation de l’enseignement. La mise en concurrence des unités de recherche entre elles et des facultés avec les CI que stipulent les rapports d’évaluations en recommandant la recherche de fonds de tiers aux facultés- pourtant gérées de manière autonome en coordination avec les doyens à l’inverse des CI soumis directement aux décisions du rectorat-remet en question le fonctionnement démocratique et l’autonomie de la recherche. Enfin, comme le souligne le rapport d’évaluation de l’IEP, le manque de communication entre les différents organes de décision et les étudiants qui y sont faiblement représentés pose également un obstacle à la gestion démocratique de l’université d’autant plus qu’il n’existe pas d’organisation étudiante représentant l’ensemble des étudiants inscrits à l’université.

Dans ce contexte, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre:

1) Monsieur le ministre peut-il indiquer le nombre et l’affiliation professionnelle des acteurs externes à l’Université du Luxembourg siégeant dans son conseil de gouvernance ?

2) Monsieur le ministre peut-il fournir des informations concernant le nombre et l’affiliation professionnelle des parties prenantes externes qui siègent au sein des comités de pilotage du programme d’enseignement pour les facultés ?

3) Concernant les allocations budgétaires des unités de recherche et Centres interdisciplinaires provenant de fonds de tiers, Monsieur le Ministre est-il dans la mesure d’identifier précisément ces sources financières et le montant alloué par ces financeurs externes aux différents organismes de recherche ?

4) Ces ressources financières, dont notamment les chaires d’entreprise sont-elles liées à des contreparties et si oui lesquelles ?

4) Monsieur le ministre n’est-il pas d’avis qu’une administration homogène des facultés et des centres interdisciplinaires sur le modèle de l’autogestion par les chercheurs des différents domaines et groupes de recherche sera plus bénéfique pour le processus de démocratisation et d’autonomisation de l’université ?

5) Concernant ces fonds de tiers, ne serait-il pas plus judicieux que les financeurs externes des activités de recherche de l’université du Luxembourg investissent directement dans le fond budgétaire de l’université qui distribuera les moyens financiers équitablement entre les différents unités de recherche et centres interdisciplinaires en fonctions des besoins définis par les chercheurs?

6) En dernier point, Monsieur le Ministre peut-il assurer que les conditions nécessaires sont rassemblées pour légalement constituer une représentation démocratiquement élue par les étudiants représentant l’ensemble des étudiants de l’Université du Luxembourg pour qu’elle puisse enfin intégrer les processus de décision et de gestion de l’université et poser des revendications en vue de la nouvelle loi de l’université ?

Marc Baum

Député

[VIDEO] Konferenz: Ausgrenzung duerch Sprooch?

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Sprooch ass een Kommunikatiounsmëttel, dat d’Integratioun kann förderen, mä och kann ausschléissen. An den aktuellen Diskussiounen ronderëm d’Sprooch gëtt vill iwwer Identitéit an iwwer den aktuellen Zoustand vum Lëtzebuergeschen geschwat, dobäi ass den Enjeu vill méi grouss.

Mir wëllen zesummen kucken, a wéi engem Stadium sech d’Sproochen-Debatt grad befënnt an dann probéieren hier déi noutwänneg Sachlechkeet zereckginn andeems mer direkt, praxis-orientéiert a kontrovers eenzeln konkret Virschléi iwwerpréifen. Dofir soll d’Sprooch an de Schoulen an a weideren zentralen Beräicher am ëffentlechen Liewen op hier integréierend oder ausgrenzend Roll hin iwwerpréift ginn.

Schoul: Wat wieren d’Vir- an Nodeeler déi eng Alphabetiséierung op Lëtzebuergesch oder op zwou Sproochen bidde kéint? Wéi sollen Sproochen behandelt ginn, fir d’Chancengläichheet vun de Kanner hirzestellen?
Weider Beräicher: Schléisst d’Feelen vum Lëtzebuergeschen an den Administratiounen Mënschen aus? Ass d’Sprooch e Muechtinstrument innerhalb vu Firmen? Welch progressif Proposen gëtt et, fir hei Sproochenbarrieren ofzebauen?

 

Presentatiounen


Sonja Kmec, Historikerin an Identitéitsfuerscherin: Ëm wat geet et eigentlech an der aktueller Diskussioun ronderëm d’Sproochen? Firwat sinn d’Froe vun (nationaler) Identitéit a politescher Participatioun sou präsent?



Sabine Ehrhart, Linguistin: D’Méisproochegkeet zu Lëtzebuerg ass eng Realitéit, mee ass se och een Erfollegsrezept? Gëtt et wéinst der Méisproochegkeet ee Mëssbrauch vu Sprooch an Ausgrenzung duerch Sprooch?



Fernand Fehlen, Soziolog: Firwat sollt d’Lëtzebuergesch een zentrale Stellewäert an der Schoul kréien a souguer Alphabetiséierungssprooch ginn? Ass et méiglech dëse Virschlag ze verdeedegen ouni fir ee rietsen Identitéits-Diskurs ageholl ze ginn?



Melanie Noesen, Enseignante: All Kanner fërderen, jiddwer Kand gerecht ginn: Wéi funktionéiere Sproochen an der Schoul-Praxis? Wou brennt et, wat missten d’Ziler sinn a wéi kann eng Diskussioun ëm d’Sprooch hëllefen?

Diskussiounsronn

Moderatioun: Frédéric Braun


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Autonomie de l’enseignement et de la recherche universitaires et composition du Conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg

Concerne: L’autonomie de l’enseignement et de la recherche universitaires et la composition du Conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Pour la rentrée 2016/2017, un nouveau président est entré en fonction à la tête du Conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg. Le 24 août, lors d’une interview accordée à la radio 100komma7, le nouveau directeur de cet organe a exposé ses idées à propos du rôle et du développement futurs de l’université. A cette occasion, le nouveau président a également évoqué les relations économiques qu’une entreprise privée dont il est le PDG entretient avec l’université.

Au vu des attributions du Conseil de gouvernance parmi lesquelles figurent notamment l’élaboration du plan pluriannuel de développement de l’université, ainsi que la nomination et la révocation des professeurs, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre:

(1) Monsieur le Ministre partage-t-il la vue exposée par le nouveau président du Conseil de gouvernance qui considère l’université en premier lieu comme acteur important dans le développement de niches de marché et comme fournisseur de la main d’oeuvre hautement spécialisée nécessaire à cette dernière?

(2) Monsieur le Ministre ne croit-il pas qu’une telle orientation remet en question l’autonomie de la recherche et de l’enseignement universitaire par rapport aux intérêts économiques particuliers?

(3) Quelles garanties Monsieur le Ministre peut-il apporter pour assurer que l’élaboration du plan pluriannuel de développement de l’université ainsi que la nomination de professeurs ne sont nullement influencées par des intérêts économiques particuliers représentés au sein du Conseil de gouvernance de l’université?

(4) Monsieur le Ministre n’est-il pas d’avis qu’il se pose un problème déontologique si le président du Conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg occupe en même temps la fonction de PDG dans une entreprise privée et plus particulièrement si l’entreprise en question entretient des relations économiques et scientifiques étroites avec l’université?

(5) N’êtes vous pas d’avis que – dans un souci de transparence et d’inégrité – toutes les relations économiques et scientifiques entretenues entre des membres du Conseil de gouvernance, respectivement des entreprises ou organisations qu’ils représentent, et l’université devraient être publiées de façon détaillée?

(6) Finalement, n’êtes vous pas d’avis que la société civile représentée au sein du Conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg ne peut pas se limiter au seul monde économique et devrait au contraire inclure des acteurs du monde syndical, social et culturel?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Marc Baum
Député

 

 

PdL 6975 – Reform vun de Studiebourssen

1) Em wat geet et am Gesetzprojet?

Mat dësem Gesetz gëtt d’Gesetz vun 2014 iwwer d’Studieboursse modifiéiert. Di nei LSAP-DP-gréng Regierung hat d’Studiebourssen direkt am Ufank vun der Legislaturperiod mat der Reform vun 2014 drastesch reduzéiert an domadder eng massiv Mobiliséierung vu Schüler a Studenten op de Plang geruff, déi de 25. Abrëll 2014 op enger grousser Maniff mat 17.000 Participant’en hiren Héichpunkt fonnt hat.

2) Wat ass wichteg ?

D’Ännerungen déi elo a Kraaft trieden, stinn net um Buedem vun den Tatsaachen. Et gouf keng Etude gemaach iwwer déi reell finanziell Bedürfnisser vun de Studenten.

D’Sozial- an d’Mobilitéitsbourse ginn erhéicht, allerdéngs ouni, dass kloer gëtt, firwat grad déi zwou erhéicht ginn an d’Basisbourse z.B. net. D’Erhéijung vun dëser Bourse hätte mir besser fonnt, wëll all Student se krit a sou d’Autonomie vun ALL Student hätt kënne gestäerkt ginn. D’Mobilitéitsbourse dogéint schléisst déi meescht Kanner vu Frontalier’en aus.

Positiv ervirzehiewen ass engersäits, dass d’Bourssen elo indexéiert ginn an anerersäits, dass Studente mat Behënnerung d’Bourssen zukünfteg méi laang kënnen ufroen.

3) Wéi hunn déi Lénk gestëmmt?

Enthalung! Mir begréissen zwar d’Ännerungen déi mat dësem Gesetz a Kraaft trieden, wieren awer gär méi wäit gaang. Besonnesch déi ze déif Basisbourse gesi mir ganz kritesch, wëll et nämlech déi Bourse ass déi d’Autonomie (par rapport du den Elteren an och de Banken) assuréiert. Donieft bedauere mir och, dass d’Studiebourssen ënnert der aktueller Regierung virun allem als eng budgetär Laascht ugesi ginn an deementspriechend säit 2014 drastesch gekierzt goufen. Déi partiell Erhéijunge bleiwen och wäit ënnert dem, wat d’Regierung sech als finanzielle Spillraum ginn hat.

D’Gesetz gouf ugeholl mat 34 Jo-Stëmme géint 21 Nee-Stëmmen, bei zwou Enthalunge vun déi Lénk. All d’Dokumenter iwwer dëst Gesetz sinn HEI ze fannen.

PdL 6923 – Ännerunge fir d’Chargéen am Secondaire

1) Em wat geet et am Gesetzesprojet?

D’Gesetz bréngt eng Rei Ännerungen, Upassungen a Präzisioune bei de Konditioune fir d’Chargéen am Secondaire. De Rôle vum Chargé mat CDD gëtt op en temporäre Remplacement begrenzt. D’Tâche vum Chargé mat CDI gëtt vu 24 progressiv op 22 Stonnen erof gesat an domadder ugepasst un d’Tâche vun de brevetéierte Proffen. D’Gesetz bréngt och Upassunge bei der Reserve vun den Enseignanten.

2) Wat ass wichteg ?

Grondsätzlech geet dëst Gesetz an déi richteg Richtung, well et den Asaz vu Chargée mat CDD begrenzt (wat een awer hätt méi däitlech kéinten an d’Gesetz schreiwen) an eng Verbesserung vun de Konditioune fir d’Chargéë mat CDI bréngt. Allerdéngs kann dat nëmmen en Ufank sinn. Den Ofbau vun der Zuel vun de Chargéë par Rapport zu de brevetéierte Proffe gëtt domadder net direkt an Ugrëff geholl.

3) Wéi hunn déi Lénk gestëmmt?

Dofir! Och wa nach vill ze maache bleift, bréngt d’Gesetz awer eng Rei Verbesserungen.

D’Gesetz gouf ugeholl mat 57 Stëmmen dofir an 3 dogéint. De ganzen Dossier ass HEI ze fannen.

D’Leit wiere sech

Tribune libre RTL Radio/Radio 100,7

„Dat ass dach alles egal. Déi maache souwisou wat se wëllen. Mier hu scho laang näischt méi ze soen.“

Dës oder sou ähnlech Ausdréck vu Frustratioun héiert een ëmmer méi dacks an Diskussiounen.

Mä ass dat da wierklech esou?

D’läscht Woch sinn an der Stad iwwer 9000 Leit op d’Strooss gaangen. Se hu manifestéiert fir d’Opwäertung vun de Gesondheets- a Sozialberuffer, fir d’Unerkennung vun hire Studien a fir anstänneg Aarbechtskonditiounen.

An dësen Donneschden ass schonn erëm eng Maniff geplangt. Och do geet et em d’Respektéiere vu minimalen Aarbechtskonditiounen, em dat fundamentalt Streikrecht a géint Sozialdumping.

A wat leeft iwwerhaapt a Frankräich? Do demonstréiere säit Méint am ganze Land 10 Dausenden an Honnertdausende vu Leit, virun allem Jonker, géint eng geplangte Reform vum Aarbechtsgesetz. Se sinn op der Strooss fir e staarke Kënnegungsschutz an domat géint allgemeng sozial Onsécherheeten an eng Hoffnungslosegkeet, déi sech a ville Länner ënnert de jonke Generatioune breet mécht.

A propos Jonker: Erënnert der Iech, Abrëll 2014? 17 000 Schüler a Studenten hunn sech géint finanziell Kierzunge mobiliséiert, an dat am klenge Lëtzebuerg ouni ausgepräagte Streikkultur.

Gesitt Der, wat ech gesinn?

D’Leit wiere sech. An jo, der kënnt elo soen: Frankräich – gëtt do net all Dag vun iergendengem géint iergendeppes demonstréiert? An effektiv hunn eis Noperen nach ëmmer gär gestreikt. Mä dat mat Rescht an Erfolleg! Well duerch esou massiv Demonstratiounen, wéi se elo grad erëm stattfënnt, gouf scho méi wéi ee Projet, dee sozial Verschlechterunge fir d’Allgemengheet mat sech bruet hätt, verhënnert.

D’europäesch Kommissioun, sou wéi vill europäesch Länner, vir bäi Lëtzebuerg, ginn sech all Méi eng neoliberal Politik no vir ze dreiwen, déi haart erkämpfte sozial Rechter um Altor vun de Beneficer affert. D’Patronat wittert seng Chance a bréngt ëmmer méi onerhéiert Fuerderungen op den Dësch. Souguer de Mindestloun gouf scho prinzipiell a Fro gestallt.

An der Chamber kämpfen déi 2 Vertrieder vun déi Lénk oft eleng géint 58 anerer em eis sozial Rechter. Dat Kräfteverhältnis ass net repräsentativ. Well a Wierklechkeet si mir d’Majoritéit. Déi 9000 Leit vu leschter Woch, déi 17 000 Studenten, déi 2000 Leit, déi eleng zu Lëtzebuerg géint Fräihandelsaccorden CETA an TTIP demonstréiert hunn, mir alleguer hunn d’Soen.

Et ass net wouer, dass „déi do uewen“ maache kënne wat se wëllen. D’Medaile vum Protest huet 2 Säiten: wiele goen an aktiv Astoe fir déi eege Rechter. Wa mer Béides richteg notzen, dann hunn „se“ guer keng Chance.

Passt op, d’Leit wiere sech!

Question parlementaire à propos de la pénurie d’enseignants brevetés.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Education nationale.

Depuis de nombreuses années, l’Education nationale souffre d’une pénurie d’enseignants brevetés. Constatant un manque de données statistiques sur cette problématique, je me permets de poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre:

Concernant l’Enseignement secondaire et secondaire technique :

1. Monsieur le Ministre peut-il fournir des informations statistiques retraçant l’évolution du nombre d’enseignants et en distinguant par catégorie de personnel (professeur nommé, stagiaire, chargé de cours, chargé d’éducation)?

2. Monsieur le Ministre peut-il fournir des informations statistiques concernant les résultats du dernier examen concours pour le poste du professeur fonctionnaire (plan de recrutements, candidats inscrits, candidats admis, postes non occupés) ?

3. Monsieur le Ministre peut-il fournir des informations statistiques concernant les chargés d’éducation en retraçant la catégorie d’indemnité (A1 rsp. E3ter, A2 rsp. E3, B1 rsp. E2) et en distinguant par spécialité recrutée?

4. Monsieur le Ministre peut-il fournir des informations quant à une éventuelle fonctionnarisation des chargés d’éducation/de cours? Est-ce que Monsieur le Ministre prévoit de légiférer à cet égard ?

Concernant l’Enseignement fondamental :

5. Monsieur le Ministre peut-il fournir des informations statistiques concernant l’évolution du nombre d’enseignants et en distinguant par catégorie de personnel (instituteur, chargé de cours de la réserve de suppléants, remplaçants)?

6. Est-ce que le « 2. Bildungswee », instauré à partir de l’année scolaire 2016/17, aura un impact sur la pénurie d’enseignants brevetés ? Si oui, lequel ?

7. D’après un haut fonctionnaire du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, cité dans le Tageblatt du 3 mai 2016, le « 2. Bildungswee » n’a pas été conçu pour les chargés de cours de la réserve des suppléants, mais pour les enseignants d’instruction religieuse et morale. Monsieur le Ministre peut-il confirmer que le „2. Bildungswee“ a prioritairement été conçu pour les enseignants d’instruction religieuse et morale?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

David Wagner
Député

Question parlementaire concernant la gestion du site universitaire de Belval.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur François Bausch, Ministre du Développement durable et des Infrastructures et à Monsieur Marc Hansen, ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.

Le déménagement de l’université du Luxembourg a commencé en automne dernier avec l’arrivée au site de Belval de la faculté des sciences humaines et des biologistes. Certains bâtiments, dont la Maison du Savoir et la Maison des Sciences Humaines, accueillent désormais des étudiants et des collaborateurs de différents départements universitaires.Afin d’assurer ses activités, l’université est obligée de louer les locaux, notamment les salles de cours et les auditoires, auprès du Fonds Belval qui en est le propriétaire et qui est en charge de la gestion des bâtiments.

Ces derniers jours un groupe de collaborateurs et d’étudiants de l’université a cependant publié dans un document intitulé Belval est à Nous de nombreuses critiques à l’encontre de la gestion par le Fonds Belval. Ces critiques, largement reprises dans la presse luxembourgeoise, concernent notamment l’accès d’entités privées aux locaux pourtant réservés pour les activités universitaires, le manque d’espaces réservés aux étudiants, la non prise en compte des attendes et besoins des étudiants dans les planifications du site et plus généralement la gestion inappropriée car trop rigide des bâtiments par le Fonds Belval.

Dans ce contexte, je voudrais poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres:

1) Ne trouvez-vous pas que la gestion du site universitaire par le Fonds Belval devrait être adaptée au fait qu’un campus universitaire a besoin d’un certain degré d’autonomie et d’autogestion pour pouvoir développer une dynamique propre et une vie de campus?

2) Messieurs les Ministres ne sont-ils pas d’avis que la communauté universitaire avec ses activités péri- et para-universitaires devraient avoir la priorité dans l’utilisation des espaces de l’université et que la présence d’entités privées dans les bâtiments universitaires devrait être soumise à certaines restrictions?

3) Dans l’affirmative, comment les ministres entendent-ils assurer à l’avenir que la vie sur le campus universitaire et les activités précitées ne soient plus gênées par l’utilisation des espaces universitaires par des entités privées?

4) Le Fonds Belval examinerait actuellement la possibilité de construire des containers et d’y aménager des espaces exclusivement pour étudiants. Les ministres ne trouvent-t-ils pas qu’il serait préférable de mettre à disposition des étudiants des locaux permanents et adéquats à l’intérieur des bâtiments universitaires déjà existants?

5) Quels seront les modalités d’utilisation des espaces de la Maison des arts et des étudiants actuellement en cours de réalisation? Est-ce qu’il est prévu de mettre à disposition des étudiants des espaces adéquats dans ce bâtiment et de leur en permettre une autogestion? La communauté estudiante sera-t-elle intégrée de façon décisive dans l’aménagement de ce bâtiment?

6) Messieurs les Ministres ne sont-il pas d’avis que la communauté universitaire devrait être plus étroitement engagée dans le développement et la gestion du site universitaire ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Marc Baum

Député

Réponse

 

Die Lage der Nation aus Sicht einer jungen Frau.

Carole Thoma – Ich werde den Blickwinkel einer jungen Generation auf die Lage der Nation einnehmen. Einer Generation, die, wie ich selber, keinen anderen Premierminister als Jean-Claude Juncker gekannt hat. Einer Generation, die sich nicht einmal vorstellen konnte, eine andere Person als den „Übervater“ der Nation an der Spitze der Regierung zu erleben. Einer Generation, die interessiert verfolgt hat, wie nach einer Reihe von Staatsaffären dann vor 2,5 Jahren sich tatsächlich eine Mehrheit ohne die CSV bildete. Die neue Regierung trat an mit dem Versprechen, „d’Fënsteren grouss opzemaachen“. Ich muss leider angeben, davon noch nichts gespürt zu haben.

Genau wie die CSV davor hat sich die Regierung die Priorität gesetzt, das Triple A an den Kapitalmärkten zu verteidigen. Und genau wie die CSV davor setzt sie auf eine Austeritätspolitik als logische Konsequenz zum Erreichen dieses Ziels. Keine 6 Monate nach Antritt hat die neue Regierung als erste Maßnahme die finanzielle Unterstützung für Studenten enorm gekürzt. Die Politiker der Mehrheitsparteien waren wenig beeindruckt vom größten Streik seit Jahren, bei dem quasi meine ganze Generation auf der Straße für ihr Recht auf Bildung demonstrierte. Und das obwohl immer mehr Leute studieren müssen da das Abitur an Wert verliert und es immer schwieriger wird, eine Lehrstelle zu finden.

Sozialaufbau auf Kosten der jungen Generationen.

Und der Sozialabbau ging munter weiter. Die Familienzulagen wurden eingeschränkt oder ganz abgeschafft, was jungen Leuten in Zeiten von Austerität und einem unsicheren Arbeitsmarkt die Familiengründung enorm erschwert. Man muss auch bedenken dass die geplante Flexibilisierung des „Congé Parental“ allein vom Willen des Arbeitgebers abhängt. Und jetzt soll auch noch das Kindergeld gekürzt werden. Der „Zukunftspak“ der Regierung schafft ironischerweise eine Generation ohne Zukunft.
Denn die Lage der Nation ist die, dass jedes 4. Kind und fast jede zweite Familie mit alleinerziehendem Elternteil im Land mit dem Armutsrisiko leben muss. Dieses Risiko steigt in keinem anderen Mitgliedsstaat der EU so stark an, wie in Luxemburg. Dabei hat die ökonomische Situation der Eltern einen sehr starken Einfluss auf die Entwicklung der Kinder. Ein schlechterer Gesundheitszustand, sowie ein schlechteres schulisches Abschneiden sind nur zwei Konsequenzen, wenn eine Familie in einer schwierigen finanziellen Lage steckt. Grund für diese steigende Armut ist neben der katastrophalen Sozialpolitik der Regierung auch ihre unverständliche Wohnungspolitik. Die Wohnsituation alleine stellt schon für viele junge Familien ein großes Armutsrisiko dar.

Wohnsituation treibt junge Menschen in die Armut

Die Regierung setzt immer noch alternativlos auf den freien Markt als Lösung für die Wohnungsproblematik. Doch es reicht einfach nicht, nur das Angebot zu erhöhen um die Preise zu senken, wenn dieses Angebot nicht bedarfsgerecht ist. Es ist unverständlich, wieso die öffentliche Hand ihre Verantwortung nicht endlich übernimmt und selber baut. Es wird Zeit, dass der Staat aufhört, auf dem internationalen Finanzmarkt mit fragwürdigen Papieren zu spekulieren und anfängt, in einen nachhaltigen Wohnungsbau zu investieren. Es fehlt jedoch nicht nur an bezahlbarem Wohnraum, sondern auch an einer modernen Gesetzgebung für alternative Wohnformen. Während die meisten jungen Leute in anderen Ländern in Wohngemeinschaften leben, fehlt in Luxemburg der legale Rahmen dafür.
Ich bin eine 25-jährige Studentin und stehe kurz vor meinem Abschluss. Wie soll ich mir eine Wohnung leisten ohne zu riskieren, unter die Armutsgrenze zu fallen? Ist es wirklich eine gute Idee, einen zusätzlichen Kredit für den Wohnungskauf aufzunehmen, wenn man bereits während des Studiums einen Schuldenberg angesammelt hat? Oder ist eine übertriebene Miete, welche oft die Hälfte des Einkommens junger Berufsanfänger beansprucht, eine Alternative?

Wir sind in der Hälfte der Legislaturperiode der neuen Mehrheit angekommen. Bis jetzt hat sich das Versprechen von „engem neie Wand“ nicht erfüllt. Die Lage der Nation ist alles andere als rosig. In einer Zeit, in der die sozialen Ungleichheiten immer größer werden und in der die Bevölkerung immer mehr verarmt, reicht es nicht mehr, nur zu lüften. Die Regierung muss endlich die Ärmel hochkrempeln und an die Arbeit gehen.

Carole Thoma, Sprecherin „déi Lénk“

Question parlementaire urgente à propos de la formation des chargés de cours de l’enseignement fondamental

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 81 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir reconnaître l’URGENCE de cette question parlementaire et de la transmettre à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.

Afin de permettre aux chargés de cours de l’enseignement fondamental (CCEF) et aux enseignants chargés de cours d’instruction religieuse et morale dans l’enseignement fondamental (CCIRM) d’intégrer la « formation en cours d’emploi » débouchant sur un bachelor en sciences de l’éducation ouvrant la voie au stage de l’Institut de formation de l’éducation nationale (IFEN), une formation en cours d’emploi est en préparation.

Etant donné que nous sommes déjà à la fin du mois de mars, il devient de plus en plus urgent que les chargés de cours désirant opter pour cette formation puissent en connaître les détails.

Partant, je voudrais vous poser les questions suivantes :

1) Pouvez-vous m’indiquer si le Conseil de Gouvernance de l’Université du Luxembourg a déjà pris une décision relative à cette formation ? Dans l’affirmative, pouvez-vous me dire à partir de quand celle-ci débutera et quelle sera la date d’ouverture aux inscriptions ?

2) Par quels moyens les chargés de cours (CCEF et CCIRM) seront-ils informés de l’offre de cette formation et à partir de quand ?

3) Quelles seront les conditions d’accès pour les chargés de cours (CCEF et CCIRM) ?

4) Quel sera le déroulement concret de cette formation (durée, volume et horaires des cours et travaux pratiques) ?

5) Suivant quel calendrier les candidats peuvent-ils postuler et prendre connaissance d’une décision, sachant que:

– certaines communes vont entamer l’organisation scolaire dès la fin des vacances de Pâques et que cette organisation influencera l’horaire des leçons d’enseignement direct des chargés de cours ;

– dans leur demande de réaffectation et d’affectation aux communes, respectivement aux bureaux d’inspectorat, les chargés de cours doivent indiquer le volume de la tâche qu’ils pensent prester en 2016/17 et que ce volume peut varier en fonction de la décision par rapport à leur demande d’admission à la formation en cours d’emploi.

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

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