Question parlementaire concernant le nombre de leçons de décharge pour ancienneté et le nombre de leçons supplémentaires dans les différents types d’enseignement

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse la question parlementaire suivante:

1) Quel est, par tranche d’âge, le nombre de leçons de décharges pour ancienneté attribuées actuellement aux enseignants de l’école fondamentale, de l’enseignement secondaire, de l’enseignement secondaire technique, de la formation des adultes et autres types d’enseignement?

2) Quel est, par type d’enseignement, le nombre de leçons supplémentaires (enseignement direct) effectués actuellement par les mêmes enseignants?

Je vous saurais gré de bien vouloir préciser le nombre de leçons de décharge et le nombre de leçons supplémentaires par tranche d’âge et par type d’enseignement. En ce qui concerne les leçons supplémentaires, veuillez bien m’indiquer également les chiffres pour les enseignants qui ne bénéficient pas encore de décharge d’ancienneté.

Respectueusement,

Justin Turpel, Député

-> Réponse

Question parlementaire concernant l’encadrement scolaire de jeunes issus de pays tiers

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, j’aimerais poser à Madame et Messieurs les Ministres en charge de l’Education nationale, de l’Intégration et du Travail un certain nombre de questions en relation avec l’accueil et l’encadrement scolaire de jeunes issues de pays tiers.

Le Luxembourg accueille régulièrement des contingents de personnes issues de pays tiers, notamment de pays en crise ou de pays ayant connu dans un passé plus ou moins récent des troubles politiques importants.

Parmi ces personnes, il faut compter des jeunes gens en âge d’être scolarisés qui ne maîtrisent aucune des deux langues d’enseignement (français et allemand). A cette fin, l’éducation nationale prévoit des structures adéquates : les classes d’insertion ou classes d’accueil (ACCU) prévues pour les adolescents de 12 à 15 ans et les classes d’insertion pour jeunes adultes (CLIJA) qui offrent aux élèves de 16 et 17 ans une formation de base en français leur ouvrant l’accès à l’enseignement secondaire technique.

Néanmoins, il semble que le nombre de places disponibles dans ces classes ne correspondent pas toujours aux besoins très divers allant de la formation au suivi psychologique de jeunes originaires de régions connaissant des conflits plus ou moins graves. De plus, la question de l’encadrement des jeunes de 18 à 25 ans qui ne disposent pas non plus d’une formation adéquate se pose également.

A ce titre, je voudrais poser les questions suivantes aux ministres en charge de l’Education nationale, de l’Intégration et du Travail:

– Quels établissements du secondaire disposent de classes ACCU et CLIJA?

– De combien de classes de ce type ces établissements disposent-ils?

– Y a-t-il des listes d’attente pour ces classes? Le cas échéant, pouvez-vous m’informer du nombre d’élèves potentiels inscrits sur ces listes? Aussi, pouvez-vous m’indiquer du temps d’attente moyen sur ces listes avant de pouvoir intégrer une telle classe et quelles sont les alternatives proposées durant cette attente?

– Quelles options de formation sont offertes aux nouveaux arrivants âgés de 18 à 25 ans?

– Pouvez-vous nous indiquer le nombre de mineurs non accompagnés de parents ou tuteurs résidant actuellement au Luxembourg?

– Qui prend en charge la tutelle de mineurs arrivants sans parents ou tuteurs au Luxembourg? Quel type d’accompagnement leur est-il offert et combien de temps dure-t-il? D’une manière générale, quel est l’éventail de mesures prévu à cet effet?

– Au cas où ces mineurs bénéficient de la tutelle d’un éducateur, combien de mineurs se trouvent actuellement dans ce cas? Combien de temps un tel éducateur peut-il consacrer à ces mineurs?

– Un suivi psychologique est-il prévu pour les mineurs originaires d’un pays en guerre ou en situation de conflit armé et qui subissent des traumatismes liés à de telles expériences?

– Etant donné que les classes ACCU et CLIJA enseignent le français (16 heures hebdomadaires), le luxembourgeois (2 heures hebdomadaires) et l’anglais (2 heures hebdomadaires), il est très probable que ces jeunes doivent trouver des classes ou des formations francophones après leur année passée dans une telle classe. Partant, je voudrais savoir combien de DAP et de classes du régime technicien et technique dont la langue principale est le français existent et est-ce que ce nombre correspond au nombre des jeunes arrivants au Luxembourg?

– Combien de jeunes des classes CLIJA arrêtent leurs études en cours d’année scolaire?

– Quelle est la situation familiale de ces jeunes? Sont-ils arrivés seuls au Luxembourg ou accompagnés?

– Finalement, pouvez-vous m’indiquer le nombre de jeunes des classes CLIJA et ACCU qui ont soit trouvé une place d’apprentissage, soit un emploi? A l’inverse, combien de ces jeunes se retrouvent au chômage après avoir fréquenté une telle classe?

Respectueusement,

Justin Turpel

Député

-> Réponse

Landesverband – Section Enseignement [FRAGE]

Antworten von déi Lénk auf Anregungen des Landesverbandes – Section Enseignement zur Situation der chargés de cours.

1) Décharge d’ancienneté des chargés de cours

En ce qui concerne la décharge d’ancienneté des chargés de cours, votre constat est absolument pertinent. Voilà pourquoi, nous sommes pleinement d’accord avec votre revendication y relative, nous l’avons toujours soutenu dans la passé et nous ferons tous les efforts nécessaires pour la réaliser dans les meilleurs délais possibles. En effet, les raisons bien fondées pour demander la même décharge d’ancienneté pour tout enseignement, indépendamment de son diplôme, n’ont plus besoin d’être justifiées. Les enseignants brevetés et les chargés de cours font le même travail et devraient bénéficier des mêmes conditions de travail.

2) Réaffectation annuelle des chargés de cours

Actuellement, chaque année tous les chargés de cours, y compris ceux en possession d’un contrat à durée indéterminée auprès du MEN, sont obligés de poser leur candidature à un poste d’enseignement indépendamment si leur propre poste (poste qu’ils occupaient pendant l’année scolaire échue) est resté vacant après l’affectation du personnel enseignant breveté par le MEN. Cette procédure va à l’encontre de la continuité retenue lors de la réforme de l’enseignement fondamental. Bien que nous n’ayons pas de solution toute prête à offrir, nous estimons que la stabilité et la continuité des équipes pédagogiques doit être renforcée. A notre avis, il y a lieu de vieller à une intégration optimale dans l’enseignement et les équipes pédagogiques des chargés de cours qui contribuent au fonctionnement de l’école publique. Nous aimerions également favoriser d’avantage la formation continue, selon un système modulaire, capitalisable. Enfin, il s’agit d’affecter tout enseignant à une école communale. Le maintien dans l’école choisie devrait être de principe pour chaque enseignant et les règles de réaffectation – aussi bien de réaffectation volontaire, que de réaffectation nécessaire en cas d’insuffisance de postes – devraient être précisées ensemble avec les représentants des enseignants (y compris de ceux des chargés de cours).

DEINE FRAGE: Är Positiounen fir de Sozial- an Erzéiungsberaich?

FRAGE:

Vor- und Nachnamen der Fragesteller werden anonymisiert.

E puer dausend Leit aus dem Sozial- an Erzéiungsberaich maan sech enorm vill Gedanken z.B. waat di non-formal Bildung ugeet. Wéi ass Är Positioun zu den Verbesserungsvirschléi vun den Beruffsverbänn? An wéi stid Dir zur Emsetzung vun der Réforme fir d’Fonction publique. Am Projet de loi sin fir d’éischt an der Geschicht Gehälter fir den Educateur an Sozialpädagog (bac+3) richteg aclasséiert.

ANTWORT

Bonjour Madame V.,
Merci fir är Froën !

D’Positioun vun déi Lénk zu der non-formaler Bildung an de Verbesserungsvirschléi vun de Beruffsverbänn kënnt der noliesen an eiser Äntwert op d’Froen vun der APEG. Déi Äntewert fannt der am Attachment.

Wat d’Reform vun der Fonctioun publique ugeet, si mer eis bewosst, dass doran endlech eng Verbesserung fir d’Educateuren an d’Sozialpädagogen virgesinn ass. An deen Sënn hu mer op de CGFP-Fro zum Thema “Reform vun der Fonction publique” geäntwert:

“Alle positiven Verbesserungen, die vereinbart wurden (Revalorisierung verschiedener Laufbahnen, Harmonisierung der Aufstiegsmöglichkeiten, …), sollen so schnell wie möglich im Parlament zur Abstimmung gebracht werden. Verschiedenen Verschlechterungen – wie die Kürzung der Anfangsgehälter, die Kürzung der Entschädigung während der „Stage“-Zeit, die undifferenzierte Verlängerung der „Stage“-Zeit auf 3 Jahre, das geplante Bewertungssystem, die Übergangsbestimmungen bei Revalorisierung verschiedener Laufbahnen … – werden déi Lénk nicht zustimmen.

déi Lénk wehren sich jegliche Verschlechterung der Anfangsgehälter , sowohl in Bezug auf die die Referenzgehaltstufe, wie auch in Bezug auf die Anerkennung der Vordienstzeit („bonification d’ancienneté“), wo die Stage-Jahre und „nicht gearbeitete“ Jahre nicht mehr anerkannt werden.

An deem selwechte Sënn hu mer zum Thema “Gehälterofkommes” geschriwwen:

“Die von Regierungsseite vorgeschobenen Argumente zur Verschiebung des Abkommens von Juli 2011 auf Juli 2014 waren schon mehr als fragwürdig. Dieses Abkommen muss jetzt ohne Wenn und Aber umgesetzt werden. déi Lénk sind der Meinung, dass das Besoldungsabkommen auf jeden Fall in Kraft treten muss, auch dann, wenn Teile des Reformvorhabens nicht umgesetzt würden.

Mat beschte Gréiss,

APEG – Association professionelle des éducateurs gradués

Antworten von déi Lénk auf die Frage der « Association professionnelle des éducateurs gradués» (www.apeg.lu) und des « Lëtzebuerger Beruffsverband fir sozial Arbecht » (www.lbsa.lu).

1) Fir eng qualitativ héichwäerteg Kanner- a Jugendbetreiung am Kader vun der non-formaler Bildung

Fir déi Lénk ass d’Kanner- a Jugendbetreiung immens wichteg. Grad wéi bei der Edukatiounspolitik ass et hei, wou ee kann als Gesellschaft agräifen, fir méi Chancegläichheet ze erreechen. D’Realitéit vun all Kand ass verschidden – all Kand ass eenzegaarteg an huet verschidde Charakteren an Eegenschaften. Mee sozial a kulturell Fakteure maachen, datt d’Schicksal vun engem Kand nach ëmmer vill ze vill quasi virbestëmmt ass. Fir déi Lénk kann een dogéint nëmmen ugoen, andeems een all Kand a senger ganzer Perséinlechkeet fördert, an net nëmmen op d’Besoin’e vun der Schoul oder spéider dem Arbechtsmaart hinn. Esou eng resultatorientéiert Approche riskéiert negativ Konsequenze fir ganz Generatiounen ze hunn. Nach ni si Kanner esouvill Stonnen am Dag betreit ginn. Dëst ass eng Chance, mee och eng Gefor. Fir d’Chancen auszenotze mussen all déi Bedeelegt, vun der Politik iwwert d’Eltere bis hin zum edukative Personal, grad esou gudd an de Kanner- a Jugendbetreiungsstrukturen wéi och an der Schoul, eng grondlegend Debatt féieren. Déi Lénk hunn intern a mat Akteuren aus deene Beräicher ee Joer laang intensiv um Thema geschafft an ee Positiounspabéier ausgeschafft. Een Deel zum Thema Kannerbetreiung ass an dëser Äntwert annexéiert.
Fir datt Qualitéit kann erreecht ginn brauch et eiser Meenung no:

1) Een déiwe gesellschaftlechen Débat iwwert Erzéiung: wat wëlle mer wéi a wéini?! Fir eis ass dobäi eng wichteg Fro: Wéi kënnen mer de Kanner et nach erméiglechen „Fräizäit“, an domadder ënnert anerem selbstbestëmmt Spillen, ze erliewen?

2) D’kohärent a konsequent Emsetzung vun deem gesellschaftleche Konsens, dee bei dësem Debat misst erauskënnt. Mäer setzen eis eis dofir an, datt dat eng Visioun vun Erzéiung ass déi Selbstbestëmmung, Demokratie a Chancegläichheet fördert. Fir déi Lénk geet dat net ouni eng déifgräifend Reform vun der Schoul, a mat dëser Reform zesumme solle Ganzdagsschoulen ausgebaut ginn. Do wou et (nach) net zu Ganzdagsschoule kënnt, soll eng staark Vernetzung tëschent Schoul a Maison Relais geschéien.

3) Déi néideg Mëttelen: Infrastrukturen, genuch Personal wat no hiirer Formatioun bezuelt gëtt, héichwäerteg Weiderbildung, Begleedung (Coaching, Supervisioun, Qualitéitsentwecklung,…)

2) Verbesserunge bei der Formatioun vun de sozioedukative Beruffer

Et ass schwéier konkret a spezifesch Verbesserunge bei der Grondausbildung ze fuerderen, well d’Leit Formatioune kënnen an der ganzer Welt suivéieren, virun allem och an der europäescher Grenzregioun. Do wou d’Chamber politesch Afloss drop kann hunn ass d’Formatioun op der Uni.lu. Hei däerf net de Feeler gemaach ginn datt bei der Formatioun exklusiv op d’Wëssensvermëttlung gesat gëtt a sech dann dobäi op sougenannte Basics limitéiert gëtt. Bei den edukative Beruffer ass d’Persoun de Schlëssel zur qualitativer pädagogescher Aarbecht. Dofir muss d’Formatioun ee ganzen Entwécklungsprozess virgesinn, deen den angehenden Educateuren a Sozialpädagogen et erméiglecht, Kompetenzen a virun allem och eng humanistesch Approche ze entwéckelen déi onabdingbar sinn fir eng qualitativ héichwäerteg Aarbecht spéider am Beruff. Net feelen däerfen an der Ausbildung och d’Aspekter vun der Teamaarbecht, vun der Leedung vun engem Team fir Educateur gradué’en – dëst méiglechst partizipativ a kooperativ, vun der Partizipatioun, der Inklusioun an der Genderpädagogik.
Niewt der Grondausbildung muss och onbedéngt d’Formation Continue verstäerkt ginn, an et muss Kloerheet geschafe ginn, wéivill Formation Continue een däerf maachen a wéivill ee muss maachen. 16 Stonne pro Joer bei enger voller Tâche ass fir déi Lénk den absolute Minimum. An der Stad Lëtzebuerg sinn elo scho 50 Stonne virgesinn an et ass och éischter dat wat graduell soll ugestriewt ginn. Een Deel vun der Formation Continue soll fräi wielbar sinn vun der Eenzelpersoun, een aneren Deel soll unhand vun der Personalentwécklung vun der Kannerbetreiungsstruktur gekuckt ginn, fir datt an de pädagogeschen Ekippen déi Kompetenze kënne geziilt entwéckelt ginn déi fir d’Ëmsetze vum pädagogesche Konzept néideg sinn.

3) Gemeinsam Richtlinne fir eng gemeinsam Erzéiungspolitik

Déi grondlegend gesellschaftlech Debatt déi mäer fuerderen soll och zu gemeinsame Richtlinne féieren. Et ass wichteg all d’Akteuren déi mat der Erzéiung ze dinn hunn, méi no zesummenzebrengen. D’Visioun vun déi Lénk ass dobäi déi vun der Ganzdagsschoul. Mee d’Ganzdagsschoul kann ee sech net esou virstellen wéi wann dat déi aktuell Schoul wäer déi dann einfach nach e puer Stonne méi laang dauert. Nee, ganz an guer net: déi Schoul muss ufänke ganz aanescht ze funktionnéieren a sech vill méi no de Bedierfnesser an de Rythme vun de verschiddene Kanner riichten. Eis Visioun vun der Schoul ass beschriwwen am Dossier “Pour une vraie réforme de l’école”, deen op eisem Site kann erofgeluede ginn: http://elodeilenk.org/2013/09/18/pour-une-vraie-reforme-de-lecole-dossier/ .
Dee Moment géif d’Personal vun engem Employeur an enger Struktur zesummeschaffen an et bräicht ee keng komplizéiert Instrumenter wéi PEP, déi dann nach zousätzlech zum PRS an dem pädagogesche Konzept vun der MR dobäikommen. Villméi kann een dann ee pädagogescht

Konzept fir d’Ganzdagsschoul entwéckelen an innerhalb dovunner Raum fir geziilt Léiere schafen, awer och fir fräit Spill a fräit Léieren. Esoulaang et awer nach keng flächendeckend Ganzdagsschoule gëtt ënnerstëtzen déi Lénk all Ustrengungen an Initiativen déi d’Zesummenaarbecht tëschent de Bedeelegten ënnerstëtzen, esou wéi eis Gemengerootsvertrieder et schonn um kommunale Niveau maachen. Vernetzung mat aneren Akteuren ass an alle Fäll nach ëmmer wichteg, wéi virun allem mat den Elteren, mee och mat der LASEP a mat lokale Sports- an d’ Kulturveräiner.

4) Gerecht Bewäertung vun de Carrièren vun den Edukateuren an Sozialpädagogen

Déi Lénk ennerstëtze voll a ganz d’Fuerderung vun der APEG an der LBSA déi absolut legitim ass. Mäer fannen et bedenklech fir eis Gesellschaft, datt esou wichteg Beruffer, déi essentiell fir d’Entwécklung vu ville Kanner a Jonke sinn, net déi néideg Unerkennung kréien. Nach ëmmer schwiewe vereelzt Konzeptioune ronderëm, wéi wann d’Kannerbetreiung eng Aarbecht wäer déi jidderee ka maachen an déi „einfach“ wäer. D’Beruffsbild muss onbedéngt valoriséiert ginn, fir datt déi Aarbecht déi geleescht gëtt och déi verdéngten Unerkennung kritt, a fir datt d’Leit déi sech dee Beruff eraussiche wësse wat vun hinne gefuerdert gëtt an esou och d’Qualitéit ka gesëchert ginn.

DEINE FRAGE: Une alternative aux cours de religion?

Mesdames et Messieurs les responsables du Parti « déi Lénk »,

Nous soussignés H. V. et M. S., prenons la respectueuse liberté de vous écrire à propos d’un sujet qui est fort controversé ces derniers temps, à savoir la place du ou des cours de religion à l’école.

En tant que citoyens, nous aimerions vous proposer l’alternative suivante: des cours de non-violance et de gestion positive des conflits. Ayant nous-mêmes participé à de tels cours, nous nous sommes souvent demandé s’ils ne seraient pas d’une grande utilité au niveau de l’école aui est l’une des grandes bases de notre société. Nous pensons en effet, qu’un tel cours pourrait trouver l’assentiment d’un large public, indépendamment de toutes croyances ou conceptions philosophiques ou autres, et pourrait contribuer à bâtir une société meilleure, où puissent advenir davantage de paix et de justice.

Serait-ce possible de motiver et de former des enseignants engagés pour cette noble cause?
Probablement notre société aurait-elle à y gagner.

Je vous remercie pour l’attention que vous voudrez bien porter à notre lettre et vous prions d’agréer, Mesdames et Messieurs les responsables pour le Parti « déi Lénk », l’expression de nos sentiments les plus respectueux.

Madame et Monsieur M. et H. V.-S.

Nous partageons votre suggestion de promouvoir des cours de non-violence et de gestion positive des conflits dans les écoles du Luxembourg. D’ailleurs l’efficacité de ces cours est prouvée par des études qui ne demandent qu’une généralisation. Nous proposons dans notre programme électoral de (8.21.) remplacer la séparation entre le cours de religion et la « formation morale et sociale » par un cours commun de «philosophie pratique ». Écouter, formuler, être critique, mais respectueux de l’opinion d’autrui nous semble être à la base d’un citoyen démocratique. En conséquence, la non-violence et la gestion positive des conflits devraient y être une partie intégrante.

Pour déi Lénk,

DEINE FRAGE: Schulreform – Hierarchie zwischen Deutsch und Französisch?

FRAGE:

Vor- und Nachnamen der Fragesteller werden anonymisiert.

Moien,

merci für die Broschüre « déi lénk elo » vom September 2013, die Sie in Beggen verteilt haben.

Im Vorfeld der Wahlen haben wir diese gelesen. Dabei hat sich eine Frage ergeben.

Auf Seite 9 heißt es unter « Schulreform », dass Sie wollen:

« die Hierarchie zwischen dem Französischen und dem Deutschen und das Konzept der allgemeinen Verkehrssprache gründlich diskutieren »

Was bedeutet dies? Was meinen Sie mit « Hierarchie »?

Merci für eine kleine Erläuterung, da wir Eltern sind und viel mit der Schule zu tun haben.

Schèine Bonjour

J. Z.

Sehr geehrter Herr Z.,

Danke für ihr Interesse an unserem Programm.

Im Moment wird in Luxemburg im ersten Zyklus Luxemburgisch unterrichtet und im 2. Zyklus ohne Übergang auf Deutsch alphabetisiert. Am Ende des 2. Zyklus wird kurz mit mündlichem Französisch angefangen, um sofort ab dem 3. Zyklus Französisch auch schriftlich zu unterrichten. Da dieser schnelle Übergang vielen Schülern Probleme bereitet, sollte dieses Vorgehen überdacht werden. Prinzipiell sind wir der Meinung, dass man eine Sprache zunächst mündlich lernen sollte, bevor man zum Schriftlichen übergeht. So könnten wir uns vorstellen nach dem Erlernen der luxemburgischen Sprache im 1. Zyklus im 2. Zyklus ebenfalls auf Luxemburgisch zu alphabetisieren. Die zweite Fremdsprache wäre das Französische, das zunächst mündlich ab dem 2. Zyklus und ab dem 3. Zyklus auch schriftlich unterrichtet würde. Das Deutsche würde ab dem 3. Zyklus mündich unterrichtet und gelesen werden und ab dem 4. Zyklus auch geschrieben werden. Das Englische sollte etwas früher und ebenfalls mit dem Mündlichen beginnend eingeführt werden.
In der Grundschule ist die Unterrichtssprache Deutsch und wird später durch das Französische ersetzt. Oft haben Schüler in einem bestimmten Fach Probleme die eigentlich mehr an der Unterrichtssprache liegen als am Fach selbst, deshalb denken wir, dass dies überdacht werden sollte. In der Grundschule sollte die Verkehrssprache daher zunächst Luxemburgisch sein, um dann allmählich durch Französisch und Deutsch ersetzt zu werden. Das Benutzen beider Sprachen in einem guten Gleichgewicht zueinander sollte den Schülern gute Kenntnisse in beiden Sprachen ermöglichen. Um dies zu erreichen müssen allerdings die Lehrbücher sprachlich an die Fähigkeiten der Schüler angepasst werden, und es reicht nicht Bücher aus dem Ausland zu übernehmen.
Weitere Erläuterungen unsere Schulpolitik betreffend, können Sie im Dokument « Pour une vraie réforme de l’école » nachlesen. Sie finden dieses Dokument online (–>Link).

Mit freundlichen Grüßen,

FÉDUSE / Enseignement-CGFP [FRAGE]

Réponses aux questions posées par la FEDUSE/CGFP: www.feduse.lu

—> Les questions SNE et FEDUSE (.pdf)

Orientation et organisation des enseignements

déi Lénk plaident pour une école pour tous où les enfants apprennent ensemble jusqu’à la fin de l’obligation scolaire .
Une telle école est nécessaire tant d’un point de vue humain et social (il faut donner à tous les enfants les mêmes chances de développement et de qualification et développer la démocratie) que d’un point de vue économique (il s’agit de qualifier le plus de personnes possibles au plu haut niveau possible et combattre le chômage).
Or, puisqu’on n’arrive pas à construire une école publique performante et humaniste au Luxembourg du jour au lendemain, il s’agit dès à présent de commencer à la définir et à poser des jalons conséquents dans ce sens. Ainsi:
— il faut éviter de voiler/cacher les problèmes en drainant les élèves par le système jusqu’au point de non retour, mais au contraire
– soutenir systématiquement tous les enfants dès l’éducation précoce en vue de développer au maximum leurs aptitudes, au lieu de pratiquer une orientation par l’échec
– offrir un soutien éducatif dans les familles en difficulté

— il faut prendre à bras le corps le problème des langues – qui est crucial au Luxembourg maintenir le multilinguisme à son niveau élevé actuel, qui constitue un atout indéniable tant personnel qu’économique; promouvoir la langue luxembourgeoise comme langue de communication commune dans toutes les structures pré- et parascolaires, notamment dans l’éducation précoce, qui doit être offerte dans toutes les communes et pour toute la journée; discuter à fond la hiérarchie entre le français et l’allemand et l’approche des langues véhiculaires adapter la didactique et les manuels scolaires à la situation linguistique particulière du pays garder dans l’esprit l’importance de la langue écrite (pour lire, pour comprendre, pour se développer intellectuellement il faut mettre à la disposition de l’école publique les moyens nécessaires et voir ce qui est faisable !
– Ne pas demander l’impossible et bien peser les mesures, ensemble avec le personnel qui doit les mettre en oeuvre et ses syndicats (contrairement à ce qui s’est passé lors des deux législatures passées)
– faire participer les élèves et les parents au sein des établissements tout en veillant à une représentation de toutes les catégories sociales.
Le projet de réforme du secondaire doit être retiré de la procédure législative et un nouveau projet sur l’orientation de l’enseignement secondaire en général et de l’enseignement des langues en particulier doit être élaboré après une discussion fondamentale avec tous les partenaires représentatifs . Nous pensons qu’il faut viser surtout une réforme des contenus et des méthodes.
Nous restons très sceptiques quant à l’utilité des CDS. Il s’agit là à notre avis d’un « engin » bureaucratique supplémentaire, qui ne résoudra en rien les graves problèmes existant dans notre système scolaire. Par ailleurs, nous pensons que le terme « client », qui est utilisé dans la question 3 ne correspond pas à la mission de l’école, mais s’apparente plutôt au jargon de la gestion d’une entreprise privée.

Qualité de l’enseignement

Nous nous opposons à une évaluation de la qualité de l’enseignement par des experts externes.
Quant à l’orientation scolaire, elle peut certainement être améliorée en ce sens que l’élève doit être mieux informé des choix possibles. Il faut pourtant éviter de présenter l’orientation scolaire et professionnelle comme une recette magique pour faire face à l’échec scolaire au Luxembourg, auquel sont confrontés surtout les jeunes issus de milieux socio-économiquement défavorisés.
Sous les conditions actuelles (perte de vitesse et abandon scolaire dès leur plus jeune âge de nombreux enfants issus de milieux défavorisés ; forte hiérarchisation des formations), l’orientation prend actuellement plutôt la forme d’un « choix » négatif ; les possibilités de formation et d’emploi se réduisant comme peau de chagrin au fur et à mesure qu’on descend dans les performances évaluées et dans la hiérarchie scolaire.
–Il faut en conclure qu’une meilleure orientation passe en premier lieu par une meilleure égalité des chances.

Le professeur

1.Pour l’instant, nous ne voyons pas un avantage dans la création d’un « enseignant unique » pour l’enseignement fondamental, secondaire et secondaire technique. En revanche, nous pensons que ces différents intervenants doivent tous disposer d’une formation de haut niveau, aussi bien disciplinaire que pédagogique.
2. Formation initiale bac+5 ; examen de langues et examen concours ; stage pédagogique
3. Nous n’avons pas pris position à ce sujet dans notre programme et nous ne croyons d’ailleurs pas que la pénurie actuelle de professeurs provienne d’un manque à gagner dans la carrière du professeur, mais plutôt d’autres facteurs. Citons à cet égard la politique d’austérité du gouvernement en matière de recrutement pendant de nombreuses années, les nombreux échecs au concours d’admission au stage, le caractère très éprouvant du stage pédagogique, les problèmes auxquels l’enseignement se voit confronté, problèmes encore amplifiés par la politique de réforme chaotique du MENFP au cours des dernières années et le manque de considération pour l’avis des professionnels du terrain.
4. Nous pensons que traiter les professeurs comme des acteurs responsables et non comme des exécutants passifs, ne pas demander l’impossible, reconnaître leurs efforts à leur juste valeur et mettre aussi en avant les succès obtenus contribuerait certainement à rendre la profession enseignante plus attrayante.

Recrutement des professeurs

1. Il faudra revoir la méthode de recrutement actuelle, notamment en fixant des objectifs cohérents pour les épreuves du concours dans les différentes branches et en rendant le concours plus transparent, tant au niveau de la composition des jurys que de la motivation des décisions. Afin d’accroître le nombre de candidats au concours, le MENFP devrait lancer une campagne de recrutement, particulièrement via une meilleure sensibilisation des lycéens et des étudiants !
2. Il faudrait prendre en compte notamment les qualités relationnelles des candidats. Il faut considérer néanmoins qu’il est difficile d’établir des critères dans ce domaineet qu’on risque de glisser vers des appréciations qui manquent d’objectivité. Un entretien serait utile pour élucider le potentiel communicatif et pédagogique indispensable à l’exercice du métier.
3. Non; tous les professeurs doivent maîtriser les trois langues officielles du pays !

L’enseignement des langues
1. Nous voulons maintenir la diversité linguistique au niveau élevé actuel, c’est une force indéniable sur le plan personnel, culturel, social et économique.
Nous pensons néanmoins qu’il ne faut pas nécessairement enseigner à tout élève de l’ES et de l’EST les tois langues allemande, française et anglaise à un même niveau. Al’ES supérieur, on pourra viser 2 langues fortes et à l’EST viser au moins une langue forte, l’anglais étant maintenu comme langue étrangère pour tous les élèves.
Une discussioun ouverte autour de l’enseignement des langues n’a pas encore eu lieu. Cette discussion fondamentale s’impose dès le début de la prochaine législature. Elle devra porter sur la hiérarchie entre le français et l’allemand, le rôle de la langue luxembourgeoise et le concept des langues véhiculaires. Il faudra y inclure aussi la question de l’adaptation de la didactique à la situation linguistique nationale particulière.
2. La connaissance de la littérature luxembourgeoise – dans les trois langues- devra faire partie du programme officiel du Lycée, en relation avec l’histoire politique,sociale et culturelle du pays.
3. Au secondaire, l’utilisation, dans un bon équilibre, du français et de l’allemand comme langues véhiculaires favorisera de bonnes connaissances dans les deux langues. Mais il faudra adapter le niveau linguistique des livres, des matériaux et des cours aux capacités de compréhension et d’expression des enfants et des jeunes. On ne pourra pas se contenter de l’importation pure et simple de livres scolaires étrangers.
4. L’inscription prévue du CECR dans la loi de réforme du secondaire pour les langues française et allemande est un mauvais choix. Le CECR est un concept d’étude purement fonctionnelle de langues étrangères, qui ne se prête pas à la situation linguistique de notre pays. Il en résulterait une dévalorisation de l’enseignement des langues et un abandon de la littérature. Nous refusons cette voie.
Nous considérons l’enseignement de la littérature comme essentielle.

L’enseignement des sciences
1. Oui !
2. Oui !

Les sections actuelles et le cycle supérieur de l’enseignement secondaire
1. Nous pensons que ce n’est pas une réforme structurelle, mais une réforme des contenus et des méthodes qui devra figurer à l’ordre du jour d’une réforme du secondaire.
2. L’élève devra disposer de certains choix, mais ces choix devront être fonction de la section. Accorder aux élèves une liberté de choix trop grande risque de réduire fortement leurs moyens d’accès à la poursuite des études et compliquera outre mesure l’organisation des lycées.

Transposition de la réforme statutaire dans l’enseignement
Aux yeux de déi Lénk, la gestion par objectifs, le système d’appréciation des écoles et des enseignants, la hiérarchisation des carrières et la réduction des indemnités de stage prévus dans le projet de loi de réforme de la Fonction publique ne doivent pas être transposés dans l’enseignement:
– la gestion par objectifs procède d’une logique de résultats quantifiables tout à fait inadaptée à l’enseignement et promeut une bureaucratisation inutile et même nuisible;
– le manque de critères objectifs rend impossible une appréciation juste à la fois des écoles et des enseignants et favorise la mise en concurrence des enseignants et des établissements scolaires;
– les élèments d’hiérarchisation des carrières enseignantes contenus dans le projet sont nuisibles au travail en équipe nourrissent la flagornerie;
– la réduction des indemnités de stage – non compensée dès le début de la carrière- se solde par des pertes salariales tout au long des carrières enseignantes.

Réduction des 25 % des indemnités des commissions
Cette mesure est totalement contre-productive puisque ce sont précisément les enseignants très engagées qui sont lésées. déi Lénk agiront dans le sens d’une abolition du règlement du 21 juin 2013 et d’un rétablissement de l’ancien tarif.

SNE – Syndicat National des Enseignants [FRAGE]

Réponses aux questions posées par le SNE/CGFP: www.sne.lu

—> Les questions (.pdf)

1.1.
déi Lénk restent très sceptiques face à l’approche par compétences et l’évaluation qui s’y attache.
Il s’agit là d’une idéologie provenant des entreprises privées, qui ne convient guère à l’enseignement. Et comme toute notion qui devient une sorte de mode, elle conduit dans la pratique politique à des simplifications, à une nouvelle routine dans la pratique pédagogique et à des méthodes d’évaluation inutilement complexes et bureaucratiques. Alors qu’en théorie l’enseignement par compétences devrait rompre avec le « découpage des tâches d’apprentissage » (Crahay), on constate en pratique un fractionnement contraire à une conception intégrative et compréhensive des connaissances et des compétences qui alourdissent inutilement l’évaluation. Ainsi l’évaluation prend de plus en plus de temps par rapport à la planification des cours, sans que ce temps soit proportionnel à l’utilité pédagogique.
Enfin, au lieu de favoriser la coopération parents-enseignants, les nouvelles méthodes d’évaluation tendent à créer une distance supplémentaire par les efforts nécessaires à l’explication et la compréhension de bulletins-bilans sophistiqués. Les “bilans” manquent de transparence et ils sont incompréhensibles pour les élèves et leurs parents.

1.2. à 1.6.
Pas nécessairement, mais il faudra établir des objectifs précis et des méthodes d’évaluation claires, positives qui soutiennent l’enseignement et l’étude et qui ne servent pas la sélection par des normes sociales. Il faudra éviter de voiler/cacher les problèmes qui existent en drainant les élèves par le système jusqu’au point de non retour, mais au contraire soutenir systématiquement tous les enfants dès l’éducation précoce en vue de développer au maximum leurs aptitudes, au lieu de pratiquer une orientation par l’échec . Nous préconisons notamment un soutien éducatif dans les familles en difficulté.
Concernant les bilans actuels, nous préconisons une refonte totale. Il s’agira de définir un équilibre entre connaissance, compréhension et application qui empêche la dérive utilitariste redoutée, sans doute à raison, par nombre d’enseignants.
L’information n’est pas le savoir, le savoir n’est pas la connaissance, la relation entre le savoir et le savoir-faire est loin d’être simple, sans parler du « savoir-être » qui appartient aussi aux missions d’apprentissage de l’école.
Pour déi Lénk, l’école doit permettre avant tout de se situer en tant qu’être humain par rapport au monde, par rapport aux autres cultures et d’apprendre à comprendre l’autre sans se perdre dans l’indifférence.
Tout débat qui veut être fructueux doit commencer par une clarification des notions en jeu. Nous exigeons un sérieux effort de réflexion sur la signification des concepts-clés du débat sur l’école – sans céder à des effets de mode, fussent-ils propagés par des « experts-consultants » qui tournent parfois autour des ministères de l’éducation comme des lobbyistes d’eux-mêmes.
Pour arriver à construire une école publique performante et humaniste dans ce sens au Luxembourg, il faut dès à présent commencer à la définir et à poser des jalons conséquents.
Nous voudrions lancer le concept d’une « école pour tous » et le développer à moyen et long terme, où les enfants étudient ensemble jusqu’é la fin de l’obligation scolaire.

2.1.-2.3
Le contingent tend à réduire le nombre d’instituteurs devant la classe, respectivement à augmenter l’effectif des élèves par classe. Ceci va à l’encontre des moyens supplémentaires dont lécole publique a besoin et nous nous y opposons.
Le mode de calcul inclut aussi les personnes qui ne se trouvent pas habituellement devant une classe; au vu de l’hypertrophie administrative, les enseignants qui travaillent régulièrement avec leurs élèves et ces derniers en font les frais.

3.1.-3.3.
déi Lénk ne sont pas opposés aux équipes multiprofessionnelles, puisque nous voulos transférer la responsabilité d’un groupe d’étude à une équipe multiprofessionnelle plutôt que de la confiner à un seul instituteur ou une seule institutrice. Cependant les membres de ces équipes doivent être présentes dans les écoles et non pas se trouver à l’écart dans un centre de l’arrondissement (comme c’est le cas actuellement). Cela compte aussi pour les ressources et compétences existantes de l’Education différenciée (EDIFF).

4.1.-4.3.
déi Lénk plaident pour l’élargissement des comités d’école existants afin de renforcer la responsabilité de leurs acteurs.
déi Lénk s’expriment clairement contre la nomination de directeurs d’école.

5.-7.
déi Lénk n’ont pas pris proposition dans leur programme électoral par rapport à ces sujets en fait très spécifiques.

8.1-8.2.
Aux yeux de déi Lénk, il faudrait aménager davantage d‘espaces pour, la formation continue, les auditions de pairs et l‘accompagnement au quotidien.
Il ne faurait pas faire de distinction entre formations prioritaires et non prioritaires, mais laisser décider les enseignant de quelles formations ils ont surtout besoin.
Nous sommes favorables à la création d’un compte “crédit-formation” substantiel intégré dans le temps de travail.

9.
Nous n’avons pas pris position à ce sujet dans notre programme.

10.
Nous pensons que le PRS va en direction d’une gestion par objectifs, qui provient des entreprises privées et qui -avec sa logique d’output – s’adapte difficilement à l’enseignement. L’expérience des dernières années a montré qu’on assiste souvent à un gonflement bureaucratique sans réel apport pédagogique.

11.
Les éducateurs ont certainement leur rôle à jouer dans les équipes multiprofessionnelles.

12:
Nous n’avons pas pris position à ce sujet dans notre programme.
Nous pensons qu’il faut intensifier la coopération avec les parents et veiller à ce que toutes les catégories sociales soient représentées.

[DOSSIER] Pour une vraie réforme de l’école

Dossier de déi Lénk sur la réforme de l’école.
—> Télécharger tout le dossier

Résumé

I. Le débat sur la réforme de l’école est nécessairement un débat sur la société. Les nouvelles logiques marchandes, l’extension de la précarité, l’environnement culturel, les conditions de travail et de vie des parents, leurs pratiques éducatives – autant de facteurs qui ont une forte influence sur le développement des enfants. L’école n’intervient qu’à un moment déjà tardif de ce développement. Il faut donc thématiser les évolutions sociales qui favorisent la réussite ou l’échec de et à l’école et agir en conséquence.

II. L’école aujourd’hui tend à aggraver les inégalités socio-culturelles au lieu de les réduire. Or, les projets gouvernementaux semblent plus orientés sur un utilitarisme économiste, sur « l’employabilité » que sur une stratégie d’émancipation égalitaire. Celle-ci exigerait d’abandonner les préjugés idéologiques sur de prétendues aptitudes « innées » et/ou irréversibles, le tabou de la ségrégation des filières à l’âge de 12 ans, l’accent excessif sur la « bonne » orientation, et de développer de nouvelles pratiques d’apprentissage en commun.

III. Le débat scolaire souffre d’imprécisions et de malentendus qui exigent une clarification critique des concepts : cela vaut pour les « compétences », pour « l’évaluation », pour la « culture générale » (versus la spécialisation). IV. L’objectif de la réduction des inégalités autant que la promotion d’une citoyenneté solidaire exige la construction d’une « école pour tous », c’est-à-dire d’un apprentissage commun jusqu’à la fin de l’obligation scolaire. Un tel projet nécessite une préparation sérieuse, c’est pourquoi nous proposons une loi cadre avec les grands objectifs et un calendrier. Dans ce contexte surtout, il est indispensable de réformer les méthodes d’apprentissage ET d’évaluation.

V. La question des langues est décisive – et difficile. Nous plaidons pour le maintien du multilinguisme, avec une revalorisation du luxembourgeois, une autre hiérarchie entre le français et l’allemand, et une nouvelle approche des langues véhiculaires. D’où : alphabétisation en Luxembourgeois (langue « fédératrice ») ; 1e langue étrangère (pour beaucoup d’enfants déjà la 2e voire la 3e) : le français ; 2e l’allemand ; enfin l’anglais. Nous proposons que ces pistes soient ouvertement débattues.

VI. La réforme du lycée : a notre avis, au lieu d’un nouvel agencement des sections (les « dominantes »), il faudrait commencer par une analyse et une révision profonde des contenus et des méthodes, dans toutes les branches, notamment sous l’aspect de l’interdisciplinarité, mais aussi des formes d’apprentissage. Le tutorat et le travail personnel sont des mesures positives, mais leur succès dépend des méthodes et des moyens.

VII. « Cours unique » : A l’école fondamentale comme au lycée, la ségrégation entre les actuels cours de « Fomos » et d’instructions religieuse doit être dépassée par un cours unique de « philosophie pratique ».

VIII. L’accueil pré- et extrascolaire doit se distinguer de la logique scolaire et préserver explicitement pour les enfants et les jeunes des espaces de liberté et de jeu.

—> Télécharger tout le dossier

logo European Left logo GUE/NGL logo Transform! Europe