INDEX-Aktioun

INDEX-Aktioun virum Sëtz vun der Chambre de Commerce, UEL a FEDIL um Kierchbierg.

Journée d’action contre l’austérité

Samedi 1er juin sera une journée d’action européenne contre l’austérité et les diktats de la Troïka (Banque centrale européenne, Commission européenne, Fonds monétaire international). En réponse a l’appel « Peuples Unis Contre l’Austérité », lancé par les mouvements sociaux au Portugal et en Espagne, il y aura des manifestations et des rassemblements en France, en Grèce, à Francfort, à Londres, à Vienne, à Dublin et ailleurs.

La Troïka impose ses recettes, celles de l’austérité et de « réformes » du code du travail et des pensions. Là où ces politiques ont été appliquées au fond, en Europe du Sud, elles ont eu des résultats désastreux : montée du chômage, surtout des jeunes, baisse brutale des salaires et des pensions. Au lieu de relancer l’économie et la croissance ces « remèdes » à la crise ne font que la renforcer. En plongeant les pays dans la récession ils amputent les revenus de l’Etat, augmentant ainsi la dette qu’ils sont censés diminuer.

Ce qui se passe dans les pays d’Europe du Sud nous concerne, et pas simplement pour des raisons de solidarité. C’est la pointe avancée d’une politique qui est celle de l’Union européenne et tout particulièrement de la zone euro. L’austérité est pour tout le monde. On le voit avec les attaques patronales et les reculs du gouvernement sur l’index, avec la réforme des pensions, avec la réduction des dépenses sociales dans le dernier budget.

Voilà pourquoi déi Lenk sera présent samedi 1er juin sur la place Guillaume pour dire non à l’austérité, pour défendre l’Etat social.

Journée d’étude sur la sidérurgie en Grande Région

Le samedi, 6 octobre a eu lieu à Algrange une journée de réflexion sur la sidérurgie en Grande Région organisée par les partis de Gauche des quatres régions. Veuillez trouver ici les enregistrements vidéo des interventions et la résolution commune, résultat des discussions menées.

Patrick Peron – Mot de bienvenue et présentation de la situation de la sidérurgie en Lorraine

 

Heinz Bierbaum  – Eine globale Vision der Stahlindustrie und das saarländische Modell (Powerpoint)

 


Jean-Claude Bernardini
 – La sidérurgie luxembourgeoise dans le contexte de la Grande Région
Yves Fabbri – La situation à Florange

Jacky Mascelli – Le projet d’une aciérie électrique

 


Nico Cué
 – La situation actuelle de la sidérurgie à Liège

 

 

Jacques Maréchal – La situation de la sidérurgie en Grande Région: bilan, évolutions, perspectives

 

 

Brigitte Blang

 

 

Denis Durand – La question des financements

 

 

Francis Bismans – Les perspectives pour la sidérurgie en Belgique

 

 

Guy Foetz – Les conceptions de nationalisation hier et aujourd’hui

La résolution finale

L’industrie est un pilier du développement économique et social. Pour les partis de la Gauche en Grande Région, c’est la production des richesses qui doit répondre aux besoins des peuples. Pourtant dans le contexte actuel, c’est la seule rentabilité financière, au service de la rémunération maximale des actionnaires, qui sert de critère au capitalisme financier, soutenu par l’Europe et la plupart des Etats qui la composent.

Partout les travailleurs y sont mis en concurrence au nom de la compétitivité. Les délocalisations s’accélèrent et les fermetures d’entreprises se multiplient, nos régions ne sont pas épargnées.
Les réponses qu’apportent l’Europe et les gouvernements nationaux à cette crise ne font qu’aggraver la situation des peuples, en leur imposant une austérité qui fait des ravages dans les acquis sociaux, les services publics et développent le chômage et la misère, comme en Grèce, en Espagne, au Portugal.

C’est la raison pour laquelle les partis de la Gauche européenne s’opposent au traité budgétaire européen, dit « Merkozy ».

C’est dans ce contexte de désindustrialisation forcenée que la multinationale Mittal a décidé d’abandonner une grande part de la sidérurgie de nos régions, tant en Moselle, qu’au Luxembourg et à Liège. Pourtant cette activité est essentielle, et l’acier un produit d’avenir, du point de vue de l’objectif d’un développement industriel durable.

D’ailleurs la viabilité des installations n’est pas en cause, comme le démontrent différents audits et rapports, et leur modernisation est non seulement possible mais nécessaire ; seule est en cause dans cette affaire la stratégie financière du groupe ArcelorMittal.

Face à cela peut-on accepter la disparition d’une production aussi déterminante? Notre réponse est non.

L’exemple de la sidérurgie en Sarre montre que l’emprise publique sur les décisions d’entreprise constitue un chemin alternatif et viable pour la garantie de tout un secteur industriel.

Dès lors, dans notre espace Grande Région, il appartient aux Etats, aux Régions et à l’Europe d’assumer leurs responsabilités, en reprenant à leur compte la marche de ces entreprises dans l’objectif de conserver une sidérurgie intégrée et la pertinence des filières, et de leur rendre toute leur place dans l’indispensable développement industriel de nos régions. Cet engagement doit par ailleurs s’appuyer sur la capacité des travailleurs à agir dans ce sens, en créant pour cela des droits nouveaux leur permettant de devenir des acteurs de cette entreprise.

L’industrie, enjeu stratégique doit relever d’une maîtrise publique, pilotée par les Etats qui coopèrent dans l’intérêt des salariés et des territoires. C’est cette perspective que nous nous engageons à porter.

Nous sommes convaincus qu’un tel modèle public et coopératif, réalisé dans nos régions historiquement et socialement fortement liées par la sidérurgie, pourrait servir de noyau à une nouvelle politique industrielle en Europe.

Nous pouvons imaginer un pôle européen de l’acier. Pour cela, il faut commencer par « exproprier » les prédateurs financiers comme Mittal dans cette industrie vitale pour notre développement industriel et de notre indépendance.

Pour toutes ces raisons les partis de la Gauche en Grande Région (Front de Gauche, Die Linke, déi Lénk, Mouvement de Gauche) renouvellent leur soutien aux sidérurgistes, à leurs organisations syndicales, à leurs luttes, ainsi qu’à leurs revendications.

Stop ACTA : Manifestation ce samedi pour défendre la liberté d’internet

ACTA (Accord Commercial Anti Contrefaçon), est un accord qui menace la liberté d’internet. Cet accord vise officiellement à protéger la propriété intellectuelle au niveau international. Jusque là tout va bien.. Mais le terme de “propriété intellectuelle” est volontairement flou. Il peut désigner des marques, idées ou informations. ACTA devrait donc s’attaquer à l’imitation de quelque chose soumis au droit d’auteur. Il suffira d’échanger une information copyrightée pour voir son accès internet supprimé et écoper de poursuites judiciaires.

Afin de vérifier que vous n’échangez aucun contenu soumis au droit d’auteur, ACTA va renforcer la surveillance. Les fournisseurs d’accès à internet devront vérifier toutes les données envoyées et reçues sur votre ordinateur. Il suffira de citer un article de presse dans un email ou d’envoyer un extrait de musique pour être pris la main dans le sac. Les informations seront alors envoyées à leur auteur et vous pourrez écoper à leur demande d’une amende ou d’une peine de prison.

L’accord ne profite qu’à une fraction d’industriels tels que les compagnies RIAA et MPAA (associations interprofessionnelles qui défendent les intérêts de l’industrie du disque et du cinéma). ACTA est la conséquence de leurs actions de lobbying auprès des gouvernements.

A nouveau la démocratie est bafouée et ce sont des accords liberticides pour internet qui pourraient nous être imposés par des personnes non élues. Cette censure pourrait de plus permettre de supprimer des informations gênantes comme c’est déjà le cas dans certains pays où l’on bloque l’accès à certains contenus, mots clés ou sites internet.

La seule solution, c’est la mobilisation de toutes et tous dans les rassemblements prévus le samedi 11 février pour dire non aux :

– semences copyrightées
– interdictions des médicaments génériques
– censure d’internet;
– restriction de la liberté d’expression;
– surveillance totale de toutes nos activités en ligne;
– perte de libertés et droits civiques;
– perte de connexion internet pour ceux qui enfreindraient les nouvelles règles.

Cette loi ne concerne pas que l’informatique, elle donnera les plein pouvoirs a des sociétés comme Monsanto sur l’agriculture.

Les organisations suivantes appellent à une manifestation contre ACTA ce samedi à 12h30 à la place d’armes à Luxembourg-ville : Piratepartei Lëtzebuerg, Jonk Piraten, Jonk Lénk, JDL Jonk Demokraten, Union Nationale des Etudiant-e-s du Luxembourg (UNEL), déi Lénk

Solidarité avec les sidérurgistes en lutte!

Ce mercredi, 7 décembre, les sidérurgistes d’ArcelorMittal sont en grève un peu partout en Europe. Cette action solidaire européenne est exemplaire pour deux raisons.

Premièrement elle est le seul moyen de faire réellement pression sur les patrons du plus grand combinat sidérurgique du monde.

Deuxièmement elle montre le bon chemin pour reconstruire l’Europe unie. Cette Europe est au bord de l’écroulement parce qu’elle est dominée par des financiers irresponsables et des politiciens néolibéraux pour qui l’emploi, le niveau de vie et la sécurité sociale ne comptent pas.

Cette Europe capitaliste doit échouer, car elle dresse les salarié-e-s les un-e-s contre les autres et les peuples les uns contre les autres – au nom de la sacro-sainte compétitivité qui n’est rien d’autre que l’avidité de profit.

La défense des emplois menacés à Esch-Schifflange et à Rodange est une raison suffisante pour se mettre en lutte. Mais nous risquons bien davantage: La fermeture d’usines sidérurgiques affaiblirait toute l’économie du Luxembourg et de la Grande Région, car la perte d’un emploi dans l’industrie lourde entraîne la perte de trois autres emplois dans d’autres secteurs: intérimaires, sous-traitants externes intervenant dans les usines, fournisseurs de produits intermédiaires, entreprises transformant les produits sidérurgiques (les tréfileries et autres industries métallurgiques), transporteurs de marchandises (CFL-Cargo notamment), commerces…

La désindustrialisation croissante de notre région, à cause des délocalisations mais aussi des politiques économiques désastreuses des gouvernements, compromet l’avenir des générations futures. Il nous faut plus de diversification économique et davantage d’entreprises industrielles. Alors commençons par préserver les divers secteurs économiques qui nous restent!

déi Lénk appelle la population de la région, les salarié-e-s des autres secteurs et les municipalités à se solidariser activement avec la grève des sidérurgistes.

Tous ensemble avec les sidérurgistes d’ArcelorMittal en lutte! Mobilisons-nous pour sauver notre sidérurgie!

Question parlementaire concernant Incidents lors de la manifestations des agriculteurs-producteurs de lait du 22 juin au Kîrchberg

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 79 du Règlement de la Chambre des députés, je vous prie de bien vouloir transmettre à Monsieur le Ministre de l’Intérieur et à la Grande Région la question parlementaire suivante :

Selon des informations provenant de délégués du personnel et de chauffeurs d’autobus de la Ville de Luxembourg lors de la manifestation des agriculteurs-productions de lait le 22 juin 2009 au Kirchberg des chauffeurs d’autobus de la Ville de Luxembourg auraient, sur demande des représentants de la Police grand-ducale sur place, et par l’intermédiaire de leurs supérieurs hiérarchiques, reçu l’injonction de barrer avec les autobus de la Ville des voies et des croisements que les manifestants s’apprêtaient à emprunter avec leurs tracteurs. Selon les mêmes sources, des bus de la Ville avec leurs chauffeurs auraient été appelés sur les lieux, après avoir dû faire descendre leurs passagers à différents endroits du réseau, pour que ces véhicules puissent participer à cette opération de barrages. Percevant l’intervention des autobus de la ville comme une provocation, des manifestants auraient placé une balle de paille sous un bus en menaçant de l’incendier.

Je voudrais donc prier Monsieur le Ministre de l’Intérieur de bien vouloir répondre aux questions suivantes :

1. Monsieur le Ministre peut-il confirmer les informations susdites et peut-il décrire le déroulement des événements ?

2. De quelle autorité émanait cet ordre de ” réquisition ” des autobus et des chauffeurs de la Ville de Luxembourg ?

3. Sur quelles dispositions législatives et/ou réglementaire aurait-elle bien pu se fonder, puisque ni la loi du 8 décembre 1981 sur les réquisitions(” en cas de conflit armé, de crise internationale ou de catastrophe “) ni loi du 31 mai 1999 sur la Police Grand-Ducale ne semblent applicables au cas présent ?

4. qui aurait été responsable des dommages matériels et/ou personnels éventuels ?

5. Se pourrait-il que ces injonctions/réquisitions eussent été motivées par le souci de ” ménager ” les véhicules de forces de l’ordre en vue de la parade de la fête nationale du lendemain ?

6. Des indemnisation en faveur de la Ville de Luxembourg ou de personnes lésées (par exemple les passagers) seraient-elles prévues ?

7. quelles mesures Monsieur le Ministre entend-il prendre pour empêcher des mesures de réquisition non compatibles avec la législation et la constitution ?

En vous remerciant d’avance, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération

André Hoffman

-> Réponse

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