Klimakiller CETA.

Aucune contrainte en matière de climat

Contrairement aux chapitres relatifs aux dispositions commerciales, les chapitres sur le développement durable dans CETA ne contiennent pas d’engagements contraignants et ne sont pas soumis au mécanisme de règlement des différends général de l’accord. En d’autres termes, une violation des engagements climatiques, lesquels sont d’ailleurs formulés de manière très générale, ne peut pas être sanctionnée dans le cadre de CETA.

Même si le Canada venait à renoncer l’Accord de Paris, cela n’aurait aucune répercussion sur l’accord commercial. Et il ne s’agit pas d’un scénario improbable: les conservateurs canadiens, actuellement dans l’opposition, avaient déjà résilié l’Accord de Kyoto à l’époque.

Augmentation des émissions

L’augmentation des échanges commerciales entre les deux continents mènera inévitablement à une augmentation des transports internationaux et donc des émissions de gaz à effet de serre. Toutes les études effectuées l’ont montré, même celles sur demande de la Commission européenne. C’est d’autant plus le cas lorsque des importations se substituent à la production locale, par exemple lorsque la viande bovine canadienne remplacera en partie la viande produite localement sur le marché européen.

Cette problématique est accentuée par le fait que les transports internationaux (maritimes et aériens) ne font pas partie de l’Accord de Paris. Ces émissions ne sont donc pas compensées par des mesures de réduction dans d’autre secteurs, puisqu’elles ne sont créditées à aucun pays.

Augmentation des investissements

Les compagnies pétrolières européennes comme Shell, BP et Total sont déjà présentes au Canada. Leurs investissements comptent d’ailleurs pour environ 20% du total des investissements européens au Canada. CETA leur offre de nouveaux privilèges outre-Atlantique, les incitant fortement à augmenter leurs investissements dans l’exploitation des gisements, respectivement dans la commercialisation de leurs produits.

Il est très probable que ces entreprises vont intensifier leur production de pétrole issue des sables bitumineux qui sont particulièrement polluants. La production d’un barrel de pétrole selon ce procédé génère des émissions qui sont 40% plus élevés que lorsque la même quantité est extraite d’un gisement classique. Avec CETA, le gouvernement canadien ne pourra plus empêcher de tels investissements, même s’il le voudrait. Autant que l’Europe ne pourra plus bannir le pétrole des sables bitumineux du marché européen, si jamais elle voudrait en décider ainsi.

CETA bloquera la lutte contre le réchauffement

Une réduction rapide des énergies fossiles n’est possible qu’à partir du moment où les pouvoirs publics prennent les mesures politiques nécessaires. S’attendre à ce que les multinationales se décident de par eux-mêmes à prendre cette voie revient à croire au Père Noël.

Pourtant, c’est à quoi CETA nous condamne, à l’instar des autres traités de libre-échange récemment négociés par la Commission européenne. Car en essence, CETA est une énumération longue de 1500 pages de choses que les gouvernements n’ont plus le droit de faire, soi-disant pour ne pas « créer des obstacles au commerce ».

Ainsi, ce genre de traité donne aux multinationales de nombreuses garanties pour éviter que les gouvernements n’entravent leurs affaires, même si ces affaires consistent à détruire l’atmosphère de la planète: La circulation de leurs produits, de leurs services et de leurs capitaux ne peut pas être entravé, leurs investissements sont intouchables, leur accès aux marchés est illimité, la mise en place de tarifs à l’importation est prohibée et leurs licences d’exploitation ne peuvent pas être révoquées.

Une action résolue contre les énergies fossiles se heurtera rapidement à ces garanties accordées aux multinationales qui de surcroît sont opposables devant le tribunal d’arbitrage. En France, une commission indépendante constituée de chercheurs universitaires concluait dans un rapport sur CETA commandité par le Premier Ministre: « Rien ne permet de garantir dans le traité que les futures dispositions environnementales nécessaires à la poursuite des objectifs de la France en matière de transition énergétique et de développement durable ne seront pas attaquées devant cette juridiction. »

System change, not Climate change!

Ce mot d’ordre, régulièrement présent aux manifestations de Youth for Climate, revendique une remise en cause fondamentale des priorités économiques et sociales, pour contrecarrer le réchauffement planétaire.

L’on peut bien interpréter ce slogan de manière plus ou moins radicale, depuis une attaque en règle contre le système économique en place, jusqu’à un appel mesuré pour une gestion rigoureuse des ressources de la Terre dans le cadre existant. N’empêche qu’il y a accord sur l’urgence du changement, sur le coût extrêmement élevé de la décarbonisation – de l’ordre de 1.000 milliards d’€ l’an rien qu’en Europe suivant les calculs de la Cour des comptes européenne – et sur le caractère obligatoirement démocratique et socialement soutenable des décisions et des mesures à prendre.

Or tout porte à croire que le système capitaliste actuel ne permettra pas de relever cet immense défi auquel l’humanité est confrontée.

Il faut relever d’abord que la déréglementation des marchés financiers, la privatisation des services publics, le démontage des droits sociaux et les politiques de dumping fiscal ont conduit à une exploitation démesurée des hommes et de la nature, à un accroissement des inégalités et de la misère sociale et à un affaiblissement dramatique des pouvoirs publics et des processus démocratiques.

Il faut constater ensuite que les financiers privés, à qui les politiciens libéraux, conservateurs et sociaux-démocrates ont confié les clés de la planète, n’ont pas la durabilité dans le collimateur et continuent de privilégier le profit maximal à court terme aux dépens de l’intérêt public.

Le poids minimal de la finance dite “verte” montre cette défaillance. S’il est fréquemment mis en évidence que 39% du capital investi dans des fonds durables au niveau mondial sont investis sur la place financière de Luxembourg, ce pourcentage élevé masque l’importance marginale relative des fonds durables, qui ne pèsent que 1 % du capital mondialement investi. Pour ce qui est des green bonds, ils ne constituent que 2% du stock de toutes les obligations. Aussi le Global Green Finance investment index de cette année note-t-il : “ … so long as oil and gas companies remain profitable, they can attract other investors.” La politique d’investissement du Fonds de compensation luxembourgeois illustre d’ailleurs ce constat désolant.

Quant au projet de “taxonomie” adopté récemment par le Conseil européen, qui définit les critères de durabilité environnementale à l’intention des gestionnaires d’actifs (fonds d’investissement, assureurs, banques) et de leurs clients, il se trouve déjà exposé au feu des critiques des lobbies financiers. Ainsi la directrice de lobbying du géant américain Invesco, qui comportait 1,18 trillion de $ d’actifs sous gestion au 30 septembre dernier, le qualifie de “très contraignant” et “prenant une mauvaise direction”. Elle estime que “les règles et détails techniques” seraient “très restrictifs”.

La défection de ceux qui ont la main sur les moyens de financement et dès lors sur la production est inacceptable et il faut veiller à capter les fonds nécessaires auprès d’eux et à les investir dans la transition. C’est bien aux pouvoirs publics qu’il revient d’assumer leur responsabilité au moyen de mesures coercitives et d’une politique fiscale permettant de soustraire aux détenteurs des capitaux privés les ressources nécessaires pour financer ces mesures.

Guy Foetz

Conseiller communal déi Lénk à la ville de Luxembourg

Chamberbilan 2018/2019

D’Chamberjoer war opgrond vun de Walen am Oktober 2018 an den Europawalen am Mee ganz kuerz. D’Neioplo vun DP-LSAP-déi Gréng huet deementspriechend bis elo nach ganz wéineg vun hire villen Ukënnegungen ëmgesat a bei ville politeschen Erausfuerderungen, déi an den nächste Joren op eis duerkommen nach net Fuerw bekannt.

D’Bekämpfung vun der Logementskris oder  de Klima- an Ëmweltschutz gehéieren zu de Prioritéiten, mee konkret Proposen oder zumindest emol Pistë leien nach net um Dësch. Bei der Oprëschtung dogéint ass de Budget 2019 eendeiteg: d’Ausgabe fir Militariséierung gi weider un d’Luucht geschrauft an d’Regierung affichéiert ëmmer méi hire Wëlle fir sech aktiv un der Oprëschtungsspiral ze bedeelegen.

Des 3 Themefelder si fir déi Lénk an den nächste Méint dann och prioritär:

Resolute Kampf géint d’Wunnengsnout. Déi deier Präisser a Loyer’en sinn an éischter Linn op déi feelend Offer zréckzeféieren. Dass net genuch gebaut gëtt, läit um Manktem u Bauterrain’en. Déi Terrain’en, déi verfügbar sinn, gehéieren gréisstendeels net de Gemengen oder ëffentleche Promoteure wéi der SNHBM oder dem Fonds du Logement, mee e puer wéinege Promoteuren, Spekulanten a Superräichen, déi sech mat der rarer Ressource Buedem un der Wunnengsnout beräicheren.

Eise Fokus läit dowéinst um Kampf géint d’Spekulatioun mam Buedem an an der Mobiliséierung vu Bauterrain’en fir mat ëffentleche Bauprojet’en gënschtege Wunnraum ze schafen.

Klima- an Ëmweltschutz solidaresch schützen. D’Zäregasemissiounen an de Ressourcëveverbrauch vu Lëtzebuerg sinn enorm. Laut Regierung soll dat geännert ginn, andeem nei technologesch Innovatioune klima- a ressourcenneutral  Mobilitéit, Produktiouns- a Konsumweisen erméiglechen. D’Aushängeschëld vun dëser Approche ass d’Elektromobilitéit, déi ouni Pëtrol auskomme soll. Allerdéngs ass des Technologie net ressourcenneutral, am Géigendeel. Se verbraucht rare Metaller, déi et nëmmen op wéinege Plazen op der Äerd ginn an do mat massivem Energieasaaz (Pëtrol a Kuelekraaft) ënnert onméigleche mënschlechen an Ëmweltbedingunge gefërdert ginn. Fir déi Lénk ass dat e green washing, mat dem de Leit virgegaukelt gëtt, et kéint weiderhin esou produzéiert a gelieft gi wéi bis elo. Dobäi gëtt awer ausgelooss, dass aner Äerddeeler de Präis dofir bezuelen a vill Leit zu Lëtzebuerg an Europa de Präis fir déi Technologien net bezuele kënnen.

Eise Fokus läit dowéinst op der kritescher Erfuerschung vun dësen ongerechten an ëmweltschiedleche Léisungen, déi Problemer just verlageren an an Zukunft schlëmmer maachen an um Versuch alternativ Léisungsusätz ze fannen, déi d’Solidaritéit an den Erhalt vun der mënschlecher Ëmwelt an den Zentrum stellen.

Stëmm fir Ofrëschtung a Fridden. D’Regierung gëtt méi aus fir d’Militär wéi fir de Wunnengsbau oder d’Kooperatiounspolitik. D’Ausgaben fir Oprëschtung gehéieren zu den am séierste klammenden Ausgabeposten an de Staatsbudget’en. Donieft hëlt DP-LSAP-déi Gréng och gesetzlech Initiativen, fir Lëtzebuerg méi einfach u militäresche Konflikter ouni UN-Mandat kënnen ze bedeelegen an huet virun zwee Méint en Ofkommes mat den USA ofgeschloss, fir am Weltraumberäich och militäresch ze kooperéieren. D’Regierung wëll aus der Rëschtungspolitik e Business maachen, sou wéi se dat och scho mat de Militärsatellit gemaach huet.

Eise Fokus läit dowéinst op der Bedeelegung um permanente Widderstand géint all Initiativen am Beräich vun der Oprëschtung. Se sinn net nëmmen eng Gefor fir de Fridden, mee schafen och en onduerchsiichtegen a mächtegen wirtschaftlech-militäresche Komplex a lenken nach ëmmer méi Steiergelder dohinner, wou mir se am mannste brauchen.

 “Mir brauche (méi) Demokratie”

Op der Pressekonferenz sinn déi Lénk ausserdeem op d’Verfassungsdebatt an den zentrale Fichier vun der Police zréckkomm.

Déi iwwerraschend Fuerderung vun der CSV fir d’Verfassung méi enger breeder Diskussioun mat der Bevëlkerung z’ënnerbreeden ënnerstëtzen déi Lénk voll a ganz. Des Fuerderung hu mir och scho säit 2015 ëmmer erëm widderholl an hunn an dem Sënn och en alternative Verfassungsprojet ausgeschafft, dee vill weider ganz wichteg Froen opwerft, zum Beispill d’Stäerkung vun de soziale Rechter oder d’Prioritéit fir de Klima- an den Ëmweltschutz.

Des Froe beweegen d’Leit ganz staark an dofir menge mir, dass een eng oppen a breet Debatt muss féieren iwwer dës an aner zentral Stoussrichtunge vun enger neier Verfassung.

Wéi mir säit e puer Woche wëssen huet d’Police an engem Zentralfichier, dem sougenannte casier-bis, all méiglech perséinlech Informatiounen iwwer Persoune gesammelt. Des Informatioune ginn ouni Zäitlimitt gespäichert a gi vu villen Administratioune genotzt, fir iwwer d' »Moralitéit » vun enger Persoun Opschloss ze kréien. Wéi genee den Zougank zu dësen Informatioune gereegelt ass an zu wéi engen Zwecker se iwwerhaapt genotzt ginn, wësse mir bis haut net. Och d’CNPD, déi laut Gesetz vun 2018 dësen Zougrëff kontrolléiere soll, weess net Bescheed.

déi Lénk dränge säit der Verëffentlechung vun dësen Informatiounen op d’Opklärung (HEI an HEI)vun dësem krassen Agrëff an den demokratesche Rechtsstaat an an d’Privatsphär vun dausende vu Leit, déi sech näischt zu Schold komme gelooss hunn.

 

D’Europa vun den Ongläichheete bekämpfen.

« Fir d’Klima ze retten, brauche mir e Systemwiessel“

déi Lénk hu lescht Woch an der Chamber d’gewielte VertriederINNen vun alle Parteie mat enger Resolutioun dozou opgeruff, d’urgence climatique unzëerkennen an deementspriechend ze handelen.

Dës Resolutioun gouf majoritär verworf. Gläichzäiteg gouf vun der Majoritéit eng Motioun proposéiert déi der Klimakris net gewuess ass. Déi politesch VertriederINNen aus de stäerkste Parteien an dem rietsen Eck hunn domat bewisen, dass hire Wëllen zu engem staarken Engagement beim Klimaschutz immens schwaach ass.

Et ass kloer, dass weltwäit d’Multinationalen an déi Superräich am meeschte verschmotzen, an datt d‘Rechnung vun der ekologescher Kris bei deene leie bleift, déi am mannsten dofir kënnen.

Dee Wand muss sech dréinen. D’EU muss deemno de Marché carbone ofschafen, deen den Entreprisen et erméiglech sech e Recht op Verschmotzung ganz bëlleg ze erkafen.

Oft verkafen d’Entreprisen dës Rechter erëm, a maache Gewënn mat Ëmweltverschmotzung.

déi Lénk mengen:

—–> dass, amplaz d’Verschmotzung ze subventionéieren, d’EU déi grouss Verschmotzer iwwer eng CO2 Steier soll sanktionéieren.

—–> dass, d’Energieproduktioun an den Transportsecteur an ëffentlecher Hand soll geréiert ginn an op nohalteg Ziler soll ausgeriicht sinn, wéi d’erneierbar propper Energie an den Ausbau vun de Schinnenetzer.

—–> dass mer der Klimakris just Meeschter gi wa mer eis vun der kapitalistescher Konsumgesellschaft an hire Lobbyen ofsetzen an de Mënsch a seng Ëmwelt erëm an de Virdergrond setzen.

 

„Mir mussen de Steierdumping an der EU stoppen“

Wien huet déi real Muecht an der EU?! Op jiddefalls net d’Europaparlament. D‘Commissioun an de Conseil hunn institutionell gesinn d’Muecht, mee déi real politesch Muecht hunn an der EU grouss Konzerner a Lobbyen.

Mir si konfrontéiert mat enger Zort Imperium. En Imperium vu Konzerner aus Agrarindustrie, der Waffenindustrie, der Pharmaindustrie an de sougenannte GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft).

Dogéint ukämpfen heescht dës Supermuechten anstänneg besteieren, fir dass déi ëffentlech Hand dat Geld do kann asetze wou et gebraucht gëtt, am Interessi vun de Leit a net der sënnloser Profiterwirtschaftung.

déi Lénk wëllen dofir ee Vertrieder oder eng Vertriederin an d’EU Parlament schécken, deen/dat zesumme mat de Parteie vun der europäescher Lénker dofir suergt, dass:

—–> Offshore Gesellschafte verbuede ginn ;

—–> Steierdumping a Konkurrenz innerhalb vun der EU gestoppt ginn;

—–> Auditfirmen sech aus de fiskale Gesetzgebungen eraushalen;

—–> dass d’Machenschafte vun de Grousskonzerner an den Auditfirmen entlarvt ginn an d’Leit och doriwwer informéiert ginn.

 

„Ween eng sozial Unioun well, dee wielt déi Lénk.”

Eng ekologesch Politik geet net op d’Käschte vun de klenge Leit. Well eng richteg ekologesch Politik baséiert op staarken ëffentleche Servicer an enger gerechter Ëmverdeelung vum Räichtum.

Kuerz gesot Ëmwelt-a Klimaschutz ginn Hand an Hand mat Sozialpolitik.

D’Liberaliséierung vun den ëffentleche Servicer déi an allen europäesche Länner stattfënnt, ass de Géigendeel vu Sozialpolitik a verschäerft d‘ekologesch Kris. D’Liberaliséierung schaaft wéineg Gewënner, besonnesch bei de Konzerner a vill Verléierer, besonnesch bei de schaffende Leit. Vu Sozialpolitik profitéiert jiddereen.

Dofir fuerderen déi Lénk:

—–> en europäesche Mindestloun deen an all Memberstaat iwwer der Aarmutsgrenz läit.

Dat heescht dat dann och de Mindestloun zu Lëtzebuerg däitlech erhéicht misst ginn.

—–> eng europawäit Aarbechtszäitverkierzung. D’Leit déi mat hirer Aarbecht de Räichtum schafen, mussen net nëmmen anstänneg dofir bezuelt ginn, mee en Deel vun dësem Räichtum soll hinnen och a Form vun Zäitwuelstand ze Gutts kommen.

#urgenceclimatique MAINTENANT – Pour une révolution climatique sociale

La protection du climat est l’un des plus importants devoirs auquel nous sommes tous confronté.e.s. Nous savons qu’il faut agir tout de suite. Pour cela déi Lénk a exhorté le parlement à reconnaître l’urgence climatique et à orienter sa politique en fonction de cette urgence. A cet effet, nous avons déposé une résolution.

La majorité des députés a rejeté notre texte. Pour ces député.e.s-là, il n’y a visiblement pas d’urgence pour la protection du climat.

La position de déi Lénk est claire. Nous voulons :

(-) Des objectifs et des lois strictes régulant l’économie. La responsabilité pour la protection du climat commence chez les producteurs et ne peut pas se restreindre aux consommateurs.

(-) Davantage d’investissements dans les énergies renouvelables, les moyens écologiques de transport, la rénovation énergétique des logements. La protection du climat n’est pas un business et ne peut être abandonnée au monde de l’entreprise.

(-) Une révolution climatique sociale. La protection du climat va de pair avec une politique sociale et doit contribuer à une répartition juste des richesses. C’est aux riches de payer, pas aux pauvres.

Il faut changer la politique au lieu d’attendre que le climat change.

 

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Résolution

– Considérant les rapports consécutifs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et notamment son rapport spécial 2018 sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C ;

– considérant l’Accord de Paris signé par le Luxembourg le 22 avril 2016 et adopté formellement le 4 novembre 2016 ;

– considérant que le Luxembourg a actuellement une empreinte carbone beaucoup trop élevée et que le Luxembourg a la responsabilité historique et la capacité d’avancer rapidement vers une dé-carbonisation complète de sa consommation en énergie ;

la Chambre des Députés:

– reconnaît que nous sommes confrontés à une urgence climatique et que cette situation requiert un effort national exceptionnel en vue de réaliser dans les meilleurs délais une dé-carbonisation complète de la consommation d’énergie au Luxembourg ;

– veillera à ce que les moyens budgétaires destinés à la lutte contre le changement climatique seront doublés à partir de 2020 et qu’au-delà une hausse constante de ces moyens sera planifiée ;

– veillera à ce que les moyens budgétaires supplémentaires seront investis de façon prioritaire dans la production et le stockage d’énergies renouvelables, ainsi que dans l’efficacité et la suffisance énergétique ;

– veillera à ce que la hausse des moyens budgétaires destinés à la lutte contre le changement climatique soit accompagnée d’actions législatives et réglementaires ambitieuses en faveur de la protection du climat ;

– souhaite que le développement des réseaux de transports en commun et de la mobilité douce soit accéléré ;

– veillera à ce que toutes les mesures destinées à la lutte contre le changement climatique soient évaluées par rapport à leur impact social et que le cas échéant, des mesures de compensation soient prises afin d’éviter une pénalisation des parties plus défavorisées de la population ;

– veillera dorénavant à ce que toute action législative et toute décision politique soit cohérente avec l’objectif de lutter contre le changement climatique ;

– souhaite qu’un débat national soit organisé dans les meilleurs délais sur les actions collectives à prendre pour répondre à l’urgence climatique, impliquant les acteurs institutionnalisés, organisations de la société civile et la population du Luxembourg.

Taxons le CO2 des Riches!

Ce sont les pays riches d’Europe et les Etats-Unis qui polluent le plus. Mais face à la pollution carbone, personne n’est égal.

Ce sont d’un côté, les multinationales de la filière pétrochimique qui émettent le plus de CO2 et qui sont en première ligne responsables du réchauffement climatique.

D’un autre côté, ce sont les 1% les plus riches qui contribuent le plus aux émissions de CO2, par leur style de vie fastueux.

Parmi eux, il n’est pas étonnant de retrouver les actionnaires et dirigeants des grandes entreprises polluantes qui génèrent des profits colossaux.

Des profits qui se génèrent par la destruction des écosystèmes et au détriment des populations pauvres qui trinquent avec les conséquences néfastes du changement climatique.

Il faut imposer des contraintes à ces pollueurs, car à ce rythme-là, nous allons droit dans le mur.

Alors que faire ?

Il faut surtout taxer les entreprises et les classes privilégiées qui produisent la plupart des gaz à effet de serre.

A cette fin déi Lénk propose un éventail de mesures dans son programme électoral, allant de la lutte contre l’évasion fiscale et de l’imposition renforcée des grandes fortunes à la taxe carbone.

Cette dernière attire particulièrement l’attention publique, car sa mise en œuvre risque d’être socialement injuste.

Une taxe carbone doit avant tout servir à responsabiliser et à faire payer les plus grands pollueurs pour rendre aux pouvoirs publics les moyens d’engager la transition écologique tant attendue.

Ainsi, si l’on taxe par exemple le kérosène, il faut avant tout contraindre les compagnies aériennes de revoir leurs critères d’efficience énergétique en remplaçant leurs avions et en améliorant leur matériel, pour que les vols ne deviennent pas hors de prix pour les simples usagers.

De même, si l’on taxe les carburants, il faut avant tout que les recettes ainsi récoltées s’accompagnent de dépenses publiques qui profitent aux gens à travers des investissements dans la rénovation énergétique des immeubles, l’augmentation des bas salaires, ou encore la production d’énergies renouvelables.

Dans tous les cas, la taxe carbone ne peut pas se passer d’une taxation des profits des plus riches et d’une redistribution des richesses vers le bas. On ne peut pas faire payer les premières victimes de la pollution et de l’exploitation sans rien demander aux plus grands pollueurs.

Alors, taxons le CO2 des riches d’abord et investissons dans la lutte contre le réchauffement climatique ensuite !

Privatiséierung vun der Eisebunn

Ëm wat geet et?

De 4. Eisebunnspak (4e paquet ferroviaire), deen d’Regierung mam Projet de Loi 7254 ëmsetzt, ass déi lescht Etapp bei der Liberaliséierung vum europäesche Schinneverkéier.

Häerzstéck dovunner ass d’Ouverture vum nationale Schinnenetz beim Persounentransport fir déi auslännesch Konkurrenz. Deemno kéinten an Zukunft auslännesch Entreprisë vun der CFL Eisebunnsstrecken zu Lëtzebuerg iwwerhuelen. Donieft gëtt och d’Gestioun vun der Infrastruktur nei gereegelt, fir den auslänneschen Operateuren de selwechten Accès zum nationale Schinnenetz ze garantéieren, wéi der CFL.

Ab Dezember 2019 hunn auslännesch Operateuren d’Recht, Servicer um lëtzebuergesche Schinnenetz unzebidden. Ab 2023 muss de Staat eng ëffentlech Ausschreiwung maache fir de nationale Persounentransport op der Schinn, un där sech dann och privat Multinationalen aus dem EU-Ausland kënne bedeelegen. Et sinn awer Ausnamereegelungen am Text enthalen, déi et klénge Länner erméiglechen, ënner gewësse Viraussetzungen ouni Ausschreiwung Kontrakter direkt ze verginn.

Wat ass wichteg?

Säit 2001 leeft déi schrëttweis Liberaliséierung vum europäesche Schinneverkéier an amplaz mol eng Evaluatioun dovunner ze maachen, gëtt elo einfach weider liberaliséiert. Esou eng Evaluatioun hätt gewisen, datt déi ufanks enoncéiert Ziler ni erreecht gi sinn: Et koum net zu enger Verbesserung vun der Offer an och net zu enger Baisse vun de Präisser. Am Géigendeel, den Zuchverkéier huet géigeniwwer vum Stroosseverkéier weider u Buedem verluer an et koum zu Sozialdumping, mat schlëmme Konsequenze fir d’Ëmwelt an d’Aarbechts- a Sécherheetskonditiounen.

A Groussbritannien gouf d’Liberaliséierung vum Persouneverkéier schonn an de 1990er Jore vollzunn an et koum do zu enger konsequenter Verschlechterung vum Service. Grouss Multinationalen hunn sech d’Filetsstécker vum Netz ënnert de Nol gerappt an diktéieren elo d’Präisser, ouni awer ze investéieren. Déi onrentabel Strecke goufen opgelooss. Mëttlerweil sinn 2/3 vun den Awunner dofir, d’Eisebunn erëm ze verstaatlechen.

Fir déi Lénk huet d’Eisebunn eng ganz wichteg Funktioun fir d’Zukunft a muss konsequent ausgebaut ginn, schonn eleng well dëst Transportmëttel immens ëmweltschounend ass. All Mënsch muss sech den Zuch kënne leeschten, och méi entleeë Regioune mussen ugebonne ginn, d’Aarbechts- a Sécherheetskonditioune mussen engem héije Standard entspriechen an d’Offer fir de Konsument muss kontinuéierlech verbessert ginn. All dës Ziler am Déngscht vun der Allgemengheet kënnen net erreecht ginn, wann d’Eisebunnspolitik just nach vun de Profitintresse vun de Multinationalen an hiren Aktionären diktéiert gëtt.

Wéi hunn déi Lénk gestëmmt?

Dogéint! déi Lénk setzen sech konsequent géint d’Privatiséierung vun ëffentlechen Déngschtleeschtungen an. Mir sinn der Meenung, datt nëmme staatlech kontrolléiert Eisebunnsgesellschaften dësem Transportmëttel zu enger néier Renaissance kënne verhëllefen.

De Projet de Loi 7254 gouf mat de Stëmme vun DP, LSAP, Gréng, CSV an ADR ugeholl.

G7 à Metz: Ils sont 7, nous sommes 7 milliards !

Alter G7 Metz : nous, citoyens, exigeons un changement radical pour la justice environnementale et sociale

Pour faire entendre leur voix, parce que ce ne sont pas 7 chefs d’État qui décideront du sort de l’humanité, citoyens, collectifs, associations, ONG, syndicats et partis politiques se sont regroupés pour organiser l’Alter G7 Metz les 3, 4 et 5 mai 2019

L’inaction des gouvernements et notamment ceux des 7 pays les plus riches de la planète, la course insensée au profit de la haute sphère financière et des multinationales conduisent l’humanité à sa perte.

Le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité, les pollutions massives, l’épuisement des ressources naturelles, l’accès à l’eau potable et à une nourriture saine, le partage des richesses font partie des défis majeurs pour notre civilisation.

Stop aux discours, place à l’action pour la justice environnementale et sociale !

Ils sont 7, nous sommes 7 milliards !
Nous mettons au débat citoyen des mesures d’urgence pour sortir par le haut de l’impasse environnementale, sans attendre les conclusions d’un énième sommet international.
Ces propositions de mesures, synthèse des revendications et combats des mouvements citoyens, associatifs, syndicaux et politiques dont la diversité fait la richesse du collectif Alter G7 seront présentées lors d’une conférence de presse le vendredi 3 mai à 16h.

Sans attendre, nous appelons au plus grand rassemblement et à une participation massive aux événements suivants, organisés dans le cadre de l’Alter G7 Metz. Mobilisons-nous pour montrer notre détermination et notre volonté de changement !

Ils sont 7, nous sommes 7 milliards !

Demande pour une heure d’actualité au sujet de la politique climatique

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 87 du Règlement de la Chambre des Députés, nous vous envoyons par la présente une demande pour la mise à l’ordre du jour d’une heure d’actualité au sujet de la politique climatique du gouvernement.

Récemment, une grande manifestation a été organisée à Luxembourg-Ville en faveur de la protection du climat sous le slogan « Friday’s for Future ». Organisée surtout par des jeunes citoyennes et citoyens, elle a mobilisé près de 15000 participants selon les organisateurs. D’autres mobilisations dans ce cadre ont été annoncées.

Suivant ce fort engagement de la population pour une politique climatique plus ambitieuse, nous sommes d’avis qu’il est important de voir les différents partis représentés à la Chambre des Députés prendre position par rapport à cette thématique et par rapport à la politique gouvernementale dans ce domaine.

Ainsi, nous vous prions de soumettre cette proposition à la prochaine réunion de la Conférence des Présidents, afin qu’une heure d’actualité à ce sujet puisse avoir lieu en séance plénière dans les meilleurs délais.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la Chambre des Députés, l’expression de notre parfaite considération.

Marc Baum                                                                  David Wagner

Député                                                                        Député

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