Wahlkampfabkommen: Die Kosten wirklich begrenzen!

déi Lénk haben sich dazu entschieden, das Wahlkampfabkommen der Parteien nicht zu unterzeichnen. In den letzten Wochen wurde deutlich, dass die anderen Parteien den finanziellen und materiellen Aufwand für die Wahlkampagne nicht ernsthaft verringern wollen. Im Gegenteil – es scheint sogar Bestrebungen zu geben, der Materialschlacht eine neue Qualität zu verleihen. „Wir wollen nicht bei einer Inszenierung mitmachen, die nur dazu dient, die Wählerinnen und Wähler zu täuschen“ so Gary Diderich, Sprecher von déi Lénk.

In den bisherigen Sitzungen und bei vorherigen Wahlkämpfen haben sich déi Lénk stets für eine ernstgemeinte Beschränkung der Wahlwerbung eingesetzt und konkrete Vorschläge eingebracht, wie z. B. den stufenweisen Abbau großflächiger Werbeflächen. Eine Einschränkung scheint zwar das Aushängeschild des Wahlkampfabkommens zu sein, es entspricht allerdings nicht mehr der Realität der Verhandlungen – im Gegenteil. Obwohl die Parteien sich für den Gemeindewahlkampf 2017 auf maximal 100 großflächige Werbeflächen und eine schrittweise Verringerung von Wahlkampf zu Wahlkampf verpflichtet hatten, sollen es 2018 wieder 140 sein. Auch werden Hohlkammerplakate nicht begrenzt und wahrscheinlich das ganze Land an jedem Straßenpfosten nach dem Sommer zieren. Bei diesen umweltfeindlichen Materialien kann von zirkularer Wirtschaft und Ökologie keine Rede sein. Die Begrenzung des Gesamtbudgets steht gar nicht mehr zur Diskussion, nur kommerzielle Wahlwerbung im Radio, Zeitungen und Internet wird auf maximal 75.000 € „begrenzt“.

Diese Entwicklung der Verhandlungen steht im Widerspruch zum ursprünglichen Ziel, die Wahlkampagne demokratischer zu gestalten. Aus der Sicht von déi Lénk soll das vorliegende Wahlkampfabkommen lediglich nach außen den Eindruck erwecken, man nehme den Unmut der Menschen gegenüber einer politischen Materialschlacht ernst – gerade um eine solche Verschwendung rechtfertigen zu können.

déi Lénk werden einen themenbezogenen, fairen, aktiven und engagierten Wahlkampf führen. Dementsprechend werden déi Lénk auch auf den Einsatz von Social Bots, Dark Posts und Microtargeting in sozialen Netzwerken verzichten und weder Datensätze kaufen noch auf die Dienste ausländischer Firmen zurückgreifen, um den nationalen Datenschutz auszuhebeln. Bei der Begegnung mit den Menschen geht es uns nicht um das Verteilen von Gadgets, sondern um einen wirklichen Meinungsaustausch und BürgerInnenbeteiligung, um den nötigen Politikwechsel herbeizuführen.

déi Lénk

Une capitale pour les riches?

Zu Gast am Land

Il aura fallu attendre de longues semaines avant que la nouvelle coalition DP-CSV, qui dirigera désormais la capitale, daigne dévoiler son programme pour les 6 années à venir. En fait, il n’existe pas d’accord de coalition à proprement parler. Seul un maigre communiqué de deux pages avait été publié par les coalitionnaires, laissant aussi bien les habitants de la ville que les conseillers sur leur faim.

Finalement, la déclaration échevinale a été distribuée et présentée par la bourgmestre ce lundi. 37 pages de déclarations d’intention à laquelle les conseillers sont priés de répondre le vendredi de la même semaine, c’est-à-dire aujourd’hui. On aura vu plus démocratique. Mais ce n’est pas étonnant. La démocratie – et pas uniquement la démocratie de base – n’a jamais été le fort du parti qui se nomme – paradoxalement – ainsi.

S’il n’y avait aucune illusion à se faire avec la coalition précédente, l’actuelle n’augure rien de bon. Tout le monde s’accorde pour élever la problématique du logement au rang d’urgence nationale. Le problème, c’est que les vieux partis, notamment les partis bourgeois que sont le DP et le CSV, n’ont aucun intérêt à changer quoi que ce soit aux rapports de propriété et aux intérêts de promoteurs. Mais ce fut également le cas des néo-petits-bourgeois verts.

Ce lundi au plus tard, les nouveaux maîtres du Knuedler ont à nouveau dévoilé quelle est leur conception de la politique du logement: tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, à part pour quelques malchanceux auxquels il faudra bien octroyer quelques logements “sociaux”. Telles des dames patronnesses, ils leur concèderont quelques habitations à “coût modéré”, dont, soit dit en passant, l’on ne connaît toujours pas le montant.

Le plus inquiétant, c’est que la coalition Polfer-Wilmes a définitivement enterré la lutte contre la spéculation locative et foncière.

A l’image du gouvernement, le collège échevinal ne veut pas admettre qu’il appartient aux pouvoirs publics, Etat et communes, de mener une politique de logement en acquérant massivement des terrains et construisant eux-mêmes. Or, la nouvelle majorité, si elle dit vouloir acquérir de nouveaux terrains et y bâtir des logements, c’est pour mieux les revendre sur le marché privé par la suite!

Un corollaire non moins important est la question de la fiscalité communale: la capitale dispose d’un des taux de l’impôt commercial des plus bas du pays, ce qui contribue à accentuer la concentration des entreprises dans son sein. Actuellement, le ratio est de 1,5 bureau pour un logement. Nous en connaissons l’impact sur la mobilité et sur le logement. Malheureusement, la nouvelle coalition continue à mener l’ancienne politique de dumping fiscal!

La ville de Luxembourg est belle – ce n’est pas du chauvinisme local que de le constater. Peu étonnant dès lors qu’elle soit tant convoitée. Ce qui m’attriste, en tant que “Stater” de naissance, ce qu’elle soit gouvernée par des forces politiques qui la destinent aux plus riches, à l’image du Royal-Hamilius.

Car si on doit accabler la nouvelle coalition, il ne faut pas oublier que l’ancienne n’a rien fait pour contrer le phénomène de “gentrification”. Au contraire même, car les Verts, représentants de la nouvelle petite-bourgeoisie branchée, se sont depuis longtemps soumis aux dogmes libéraux, dont le tram, s’il desservira confortablement, sera conduit, société privée oblige, par des chauffeurs payés au lance-pierre. Une situation qui n’a pas gênés les libéraux bleu-vert mais que les libéraux bleu-orange ne mettront probablement pas en question.

David Wagner est député et conseiller à Luxembourg de déi Lénk

 

Conférence de presse – 3 priorités et des listes dans 8 communes

Pour les élections communales 2017, déi Lénk propose un programme axé autour de trois thématiques phares : la démocratisation des processus de décision, la mise en place de logements à des prix abordables et la planification communale au service d’un développement social et écologique. Présentant 145 candidats dans huit communes, déi Lénk propose une véritable alternative à plus de 250.000 habitant-e-s.

La commune doit appartenir à ses habitants. D’Leit staark maachen, c’est introduire une autre façon de concevoir la politique en donnant aux citoyennes et citoyens la possibilité de se réapproprier les processus de décision. Participation, transparence et redevabilité sont les mots clés de ce renouveau qui s’étendent comme un fil rouge à travers le programme du mouvement déi Lénk. En même temps, il s’agit de garantir les mêmes droits pour tous en misant sur la solidarité et de lutter contre toute forme de discrimination. Nos trois revendications principales :

1.  Renforcer la démocratie participative à l’aide de consultations publiques régulières au niveau des quartiers et de la commune.
2.  Augmenter l’influence des citoyen-ne-s sur le développement de la commune à travers un budget communal participatif.
3.  Introduire la démocratie directe pour les décisions importantes avec des référendums au niveau communal.

D’Leit staark maachen, c’est aussi redonner du pouvoir d’achat aux habitants des communes. Face à la crise du logement, qui est en réalité une crise existentielle pour bon nombre de citoyennes et citoyens, il faut agir d’urgence. déi Lénk se bat depuis des années pour mettre cette problématique majeure au centre du débat politique et propose un ensemble de mesures efficaces qui s’articulent autour de trois grands axes : enrayer la spéculation et exploiter le potentiel existant, mener une offensive de construction avec des fonds publics et renforcer les droits des locataires. Nos trois revendications principales :

1.  Les communes doivent assumer leur responsabilité et exploiter les moyens financiers et légaux existants pour construire des logements locatifs abordables.
2.  Les communes doivent combattre la spéculation et exploiter le potentiel foncier et immobilier existant à travers un dispositif englobant la prise de contact proactive avec les propriétaires de logements vides et de terrains en friche et une imposition échelonnée telle que prévue par le Pacte Logement.
3.  Les communes doivent protéger les locatairesa. en renforçant les moyens des commissions locatives.

Enfin, il est crucial d’œuvrer pour des communes qui favorisent le développement social et écologique. La croissance économique ne fait sens que si elle est au service d’une amélioration des conditions de vie pour tous les habitants. Des services publics forts, une fiscalité équitable, des transports en commun efficaces et une hausse conséquente de la part des énergies renouvelables ne sont que quelques objectifs d’un programme qui représente une alternative crédible pour un réel changement politique. Nos trois revendications principales :

1.  Le développement communal doit rester en main publique et être organisé démocratiquement. Nous nous opposons à toute privatisation de services communaux et au modèle PPP (“Partenariat public-privé”).
2.  Nous voulons protéger l’environnement et le climat et garantir la qualité de vie de tou-te-s les citoyen-ne-s. Le développement de transports publics communaux efficaces et un aménagement communal en faveur des piéton-ne-s et cyclistes constituent des priorités.
3.  Les communes doivent entrer davantage dans la production d’énergies renouvelables sous contrôle public et également promouvoir des initiatives individuelles ou de coopératives décentralisées pour la production d’énergies alternatives.


Des listes fortes


déi Lénk
présente des listes avec des candidat-e-s engagé-e-s et représentatif/ve/s de l’électorat dans huit communes du pays, dont les 7 les plus peuplées rassemblant environ 250.000 habitants : Differdange, Dudelange, Esch-sur-Alzette, Hesperange, Luxembourg, Pétange, Sanem et Strassen. Par rapport aux dernières élections communales, deux nouvelles listes se sont donc ajoutées, ce qui témoigne de la dynamique actuelle du mouvement. S’y ajoute deux candidat-e-s qui se présentent pour le mouvement dans des communes à scrutin majoritaire.

Parmi les 145 candidat-e-s qui se présentent, la moitié (72 sur 145 = 49,7%) est constituée par des femmes. 20% des candidat-e-s n’ont pas la nationalité luxembourgeoise et la moyenne d’âge est de 46 ans.

Le détail de nos listes est disponible ici.

Zwischenbilanz einer Privatisierung

Zu Gast am Land

Die Privatisierung kommunaler Betriebe gehört zur Programmatik fast aller Parteien, ist aber im Wahlkampf ein eher unbeliebtes Thema seitens der BefürworterInnen. Beispielhaft für die Public-Privat-Partnerships (PPP) ist das Oberkorner Schwimmbad, dessen private Betreibung von DP und Grünen beschlossen und später von Grünen, LSAP und CSV weitergeführt wurde. Es ist an der Zeit eine Zwischenbilanz für dieses Projekt zu ziehen.

2014 übergab die Gemeinde Differdingen Schwimmbad, Fußballstadion und Parkhaus an eine Privatfirma. Durch das PPP wurde das kommunale Frei- und Hallenbad Oberkorn zum Aquasud Wellness-Center der Firma Vert-Marine. Beim Umbau konnten Zeitplan und Budget eingehalten werden, die neue Anlage ist energieeffizienter und der Wasserverbrauch niedriger, die Betriebskosten sind demnach auch gesunken. Ja, das Aquasud ist besser ausgestattet, eine Modernisierung ist aber grundsätzlich auch in kommunalen Betrieben möglich, wie es die Schwimmbäder Strassen-Bartringen und Niederanven beweisen. Allerdings konnte durch die private Betreibung tatsächlich viel Geld eingespart werden, hauptsächlich durch die Senkung der Personalkosten. Es gelten jetzt anstelle des Kollektivvertrags der Süd-Gemeinden die Gehälter des Privatsektors. Weitere Einsparungen gibt es durch präventive Schließungen des Freibads bei schlechten Wettervorhersagen, da das Personal dann nur an rentablen Tagen eingesetzt werden muss. Auch durch feste Zeiten für bestimmte Besuchergruppen werden die Präsenzzeiten des Personals reduziert: Vormittags ist das Bad für reguläre Gäste geschlossen, Nachmittags dürfen keine Schulklassen und Maison-relais-Gruppen ins Bad. Die Rutschen sind für die Schulgruppen nur an einem Tag am Ende des Trimesters geöffnet.

Dass das Bad nun auch im Sommer öfters geschlossen blieb wurde zum Gegenstand einer Polemik, der Impakt der Privatisierung geht aber viel weiter. Die Privatisierung stellt erstens einen Demokratiedefizit dar. Die Einwohnerinnen und Einwohner haben weniger bis gar keinen Einfluss auf die Verwaltung des Schwimmbads, zudem ist das Vertragswerk zwischen Gemeinde und Betreiberfirma geheim. Zweitens werden die sozialen Nebenkosten des Unterfangens ignoriert. Durch die minimalen Gehälter des Personals, die vielen Interimsverträge und die Auslagerung von Aufgaben an eine (fragwürdige) Sicherheitsfirma erhöht sich die Zahl der Menschen im Niedriglohnsektor. Die wenigsten Angestellten werden sich eine Wohnung in Differdingen leisten können – was wiederum eine größere Verkehrsbelastung mit sich zieht und natürlich der auch im Blau-Grünen Koalitionsvertrag aufgezeichneten “Stadt der kurzen Wege” widerspricht. Drittens wird die Zusammenarbeit mit Schulklassen und Maisons-Relais erschwert, ein Minus also für das kommunale Betreuungs- und Erziehungsangebot.

Das Schwimmbad in Oberkorn ist eine soziale, hygienische und sportspolitische Errungenschaft der Schmelzstadt, seit 1936 befand es sich in öffentlicher Hand. Die auf Fun, Konsum und Rentabilität ausgerichtete Privatbetreibung steht dem ursprünglichen Charakter entgegen. Es gibt Alternativen zu Privatisierungen, das zeigt auch der Trend zur Rekommunalisierung, den der deutsche Städte- und Gemeindebund schon 2013 belegte. Vorstellbar wäre zum Beispiel eine Öffentlich-Öffentliche-Partnerschaft zwischen zwei Gemeinden, etwa mit der Gemeinde Sanem, die über keine eigenen Bäder verfügt. Der kommende Wahlkampf gibt die Gelegenheit über solche Alternativen zu diskutieren – und abzustimmen.

Gary Diderich, Gemeinderat Differdingen, Sprecher déi Lénk

déi Lénk assument leur responsabilité en matière de politique du logement

A part déi Lénk tous les partis politiques sont en train de s’accorder au sujet de la politique du logement dans le cadre des élections communales. Et pour cause, car cet accord est caractérisé par une absence à la fois de solutions et d’un intérêt réel pour ce sujet.

Contrairement au CSV qui évoque vaguement d’organiser une table ronde pour résoudre le problème du logement, et contrairement aux partis de la majorité qui hésitent à mettre en pratique leur propre programme de coalition pour la législature en cours, déi Lénk est proactif et réalise une  politique du logement en des termes concrets.

a) Une campagne basée sur trois piliers

La campagne “assumer sa responsabilité” de déi Lénk bat son plein depuis janvier 2016, et déi Lénk  présente depuis lors régulièrement de nouvelles idées, faisant parties d’un concept global basé sur les trois piliers suivants:

(-) ne laisser aucun logement vide
(-) construction de logement publics
(-) renforcer les locataires

La campagne intégrale est disponible sur wunnen.dei-lenk.lu. Dans le cadre des élections communales, nous avons adapté notre programme aux spécificités communales – à trouver sur le site gemengen.dei-lenk.lu

b) Démarche pratique de déi Lénk

déi Lénk ne présente pas uniquement un concept théorique afin de lutter contre la crise de logement, mais elle présente aussi une approche pragmatique englobant tous les moyens étant à disposition.

(-) déi Lénk a informé les locataires sur leurs droits à travers une campagne d’information. De plus, des motions ont été déposées dans différentes communes, visant à améliorer le fonctionnement des commissions des loyers et de mettre en place un contrôle renforcé ainsi que de rendre plus transparents les loyers pratiqués.

(-) Nous avons soumis une proposition de loi en novembre 2016 qui implique des mesures concrètes dans le domaine du logement pour la législature actuelle et qui crée des soulagements significatifs. Cette proposition prévoit un plafonnement de la caution locative à un mois de loyer ainsi qu’une prise en charge des frais de l’agence immobilière par le commanditaire (généralement le propriétaire). Des avis positifs ont été formulés par le Conseil d’Etat et la Chambre des Salariés prouvant la valeur ajoutée de cette proposition de loi. Cependant, les partis d’opposition retardent et empêchent sa mise à l’ordre du jour de la commission parlementaire chargée du logement.

(-) déi Lénk  rendent visible l’envergure de la crise du logement à travers des questions parlementaires (ici et ici) qui interrogent par exemple sur le degré d’utilisation des aides étatiques réservées aux communes pour la création de nouveaux logement.

(-) Le logement est un sujet transversal chez déi Lénk et nous essayons toujours de démontrer l’impact sur le logement pour tout sujet qui s’y lie. La politique du logement était pour nous l’élément central lors de l’élaboration de nos positions sur la réforme fiscale, sur l’accueil et l’hébergement de réfugiés et par rapport au projet “Klimabank“.

c) Concrétisation de notre concept pour plus de logement public

Nous vous présenterons aujourd’hui un concept concret pour assurer le financement de notre revendication visant à étoffer le logement public, qui vise à utiliser une partie des réserves du Fonds de pension (FDC) ainsi que d’autres sources de financement publics. Le concept vise en plus la création d’un Service Public de l’Habitat qui se chargerait du financement et de la coordination des constructions de logements locatifs publics, et qui pourrait jouer un rôle central pour l’assainissement énergétique de logements existants.

 

Ein blaues Herz für soziale Kälte?

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Überrascht nahmen déi Lénk zur Kenntnis, dass die DP mit dem Slogan “Mat Häerz a Séil” in den Kommunalwahlkampf ziehen wird. Dabei bediente sich die DP offensichtlich der Symbolik, die déi Lénk bereits vor zwei Monaten auf ihrem Kongress präsentierte. Gehen der DP die Ideen aus?

Mit der Verwendung der Herz-Symbolik stellen déi Lénk ihre Kernkompetenz (Sozialpolitik) in den Mittelpunkt. Die DP hingegen scheint mit einem Herz wohl eher von der eigenen Kernkompetenz (Klientelpolitik für Besserverdienende) ablenken zu wollen.

Wir fordern von der DP jetzt konsequent zu sein und neben der Symbolik auch das Wahlprogramm von déi Lénk zu übernehmen:
– Im Wohnungsbau setzt die DP auch weiterhin auf den freien Markt und ignoriert den Wohnungsnotstand. Kein Herz und keinen Plan hat die DP für Wohnungssuchende und für Mieterinnen und Mieter – dafür aber offensichtlich ein grosses Herz für Immobilienbüros. Hier würden einige Forderungen von déi Lénk helfen: Besteuerung von Leerstand, Mehr Rechte für Mieterinnen und Mieter sowie massiver, öffentlicher Wohnungsbau.
– Anstatt sich selbst als “Herz und Seele” des Landes zu inszenieren um weiterhin Politik von oben herab zu betreiben gilt es den Menschen mehr Möglichkeiten zur Mitbestimmung zu geben. Herz und Seele der Gemeinden sind ihre Einwohnerinnen und Einwohner, diese gilt es stark zu machen. Nötig sind mehr Kompetenzen für die Gemeindekommissionen, direkte BürgerInnenbeteiligung und ein partizipatives Gemeindebudget.
– Die Gemeinden versuchen, die durch das Wachstum entstehenden Verwerfungen, Ungleichheiten und Probleme auszugleichen. Landesplanung und Mobilität müssen in erster Linie sozial und nachhaltig sein. Gerade um die “Seele” der Stadtviertel zu schützen muss es eine Abkehr von den DP-Konzepten geben, die zur Vetreibung von ganzen sozialen Schichten und dem Aussterben bzw. der Nicht-Gründung von kleineren Betrieben und Geschäften führt.

Das Herz ist rot und schlägt links – das sollte der DP bewusst sein. Die Wählerinnen und Wähler werden sich von einer Partei, die schlussendlich für soziale Kälte steht, nicht blenden lassen.

1er tour de l’élection présidentielle en France

Le premier tour des élections présidentielles place les électeurs français devant un choix difficile: le face à face entre l’extrême droite de Marine Le Pen et le représentant des classes dirigeantes Emmanuel Macron n’apporte aucune solution aux aspirations sociales, démocratiques et écologiques de la population.

Néanmoins, il faut saluer l’exploit réalisé par le candidat de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, qui a failli se qualifier pour le second tour, malgré un contexte médiatique particulièrement hostile, qui a fait un usage immodéré de calomnies et de contre-vérités. Mais tout cela n’a pas empêché plus de 7 millions d’électeurs et d’électrices de lui avoir apporté leur soutien.

Cette candidature a été portée par un mouvement collectif mobilisant plus de 300.000 personnes sur plus d’une année et qui a engagé une profonde refondation à gauche qui ne fait que commencer.

La lutte en France ne se termine donc pas avec les élections, mais elle pourra débuter dès à présent.

S’il faut éviter l’accession de l’extrême droite au pouvoir, il serait tout aussi illusoire d’oublier les causes et les raisons du poids du Front national.

Ce sont les luttes contre les politiques de régression sociale et démocratique qui constituent le meilleur antidote contre l’extrême-droite ainsi que la perspective de la construction d’un grand mouvement authentiquement à gauche.

(Prise de position déi Lénk)

 

Le multiple déni démocratique

La parole à l’opposition (Lëtzebuerger Gemengen).

déi Lénk revendique aussi bien aux niveaux communal que national et européen un renouvellement démocratique. Au Luxembourg en particulier, vu la situation démographique, le déni démocratique crie aux yeux. Le « non » écrasant au référendum pour le droit de vote des étrangers en juin 2015 n’a rien changé au fait que presque la moitié de la population ne pourra pas participer aux élections législatives. De même, ceux et celles qui participent aux élections communales et qui composent les listes de candidat(e)s  ne sont pas représentatifs de la composition de la population. Et cela sous plusieurs aspects : outre la non-représentation des différentes nationalités, il faut prendre en compte la sous-représentation des femmes et des jeunes ainsi qu’un manque de diversité en termes de classes sociales.

Néanmoins, le sens d’une démocratie vivante ne se réduit pas à la participation des citoyen(ne)s aux élections, mais comprend aussi la manière dont les institutions fonctionnent. La participation des citoyens et citoyennes aux débats publics et à la prise de décision sur les questions qui les concernent est presque inexistante au Luxembourg. déi Lénk veut combler ce défaut, parce que c’est seulement à travers de nouveaux modes de participation citoyenne que la politique peut être transformée et peut être réellement mise au service des citoyen(ne)s. Dans les institutions au sein desquelles les résident(e)s évoluent tous les jours, c’est-à-dire dans nos écoles, dans les entreprises, les services publics, etc., une pratique démocratique devrait être de mise. Dans les domaines de l’économie et de l’entreprise, il existe de multiples exemples d’économie solidaire qui devraient inspirer les entrepreneurs et le législateur.

Finalement, le fait que le Luxembourg est une monarchie constitutionnelle et non pas une république pose en lui-même déjà la question de la démocratie de son système politique.

 

 

déi Lénk verlassen Scheindebatte um Wahlkampfabkommen

An der Sitzung zur Unterzeichnung des Wahlkampfabkommens für die kommenden Gemeindewahlen werden déi Lénk nicht mehr teilnehmen. “Wir lehnen das Wahlkampfabkommen in seiner jetzigen Form ab und wollen auch nicht mehr Teil eines Prozesses sein, der lediglich dazu dient die Wählerinnen und Wähler zu täuschen” so Gary Diderich, Sprecher von déi Lénk.

In den bisherigen Sitzungen haben sich déi Lénk wiederholt für eine ernstgemeinte Beschränkung der Wahlwerbung eingesetzt und konkrete Vorschläge eingebracht, wie beispielsweise den sukzessiven Abbau der Verwendung großflächiger Werbeflächen. Eine Einschränkung scheint zwar das Aushängeschild des Wahlkampfabkommens zu sein, es entspricht allerdings nicht mehr der Realität der Verhandlungen – im Gegenteil. Bis zu 75.000 € wollen sich die Parteien kommerzielle Wahlwerbung auch im Fernsehen, Radio und Internet nun auch für einen kommunalen Wahlkampf kosten lassen. Bis zu 100 großflächige Werbeflächen sowie unbegrenzt Hohlkammerplakate an Straßenpfosten, die außerdem oft aus umweltfeindlichen Materialien bestehen, sollen eingesetzt werden. Die Begrenzung der Wahlgadgets oder des Gesamtbudgets stehen gar nicht mehr zur Diskussion.

Diese Entwicklung der Verhandlungen steht im Widerspruch zu der ursprünglichen Absicht, die Wahlkampagne demokratischer zu gestalten. Das Wahlkampfabkommen droht deshalb, ein Dokument zu werden, das lediglich nach außen den Eindruck erwecken soll, man nehme den Unmut der Menschen gegenüber einer politischen Materialschlacht ernst – gerade um eine solche legitimieren zu können.

déi Lénk werden ihrerseits einen aktiven und engagierten Wahlkampf führen. Bei der Begegnung mit den Menschen geht es dabei nicht um das Verteilen von Gadgets, sondern um einen wirklichen Meinungsaustausch und BürgerInnenbeteiligung, um einen Politikwechsel herbeizuführen.

Andere Aspekte des Abkommens, wie fairer Wahlkampf und Transparenz der Konten, werden sowieso von déi Lénk respektiert. Erinnern wir daran, dass déi Lénk systematisch ihre Ausgaben für Werbung offen und detailliert bekannt geben.

Question parlementaire concernant la participation des non-luxembourgeois aux élections communales et européennes

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame Corinne Cahen, Ministre de la Famille et de l’Intégration.

En vue des élections communales de 2017, le Gouvernement vient de lancer une campagne pour encourager les femmes à se porter candidates.

Un autre défi attend la société luxembourgeoise en général et les communes en particulier, à savoir la proportion de femmes et d’hommes non-luxembourgeois-e-s encore à l’écart du processus démocratique. Dans la perspective d’améliorer la légitimité des élus qui souvent ne sont issus que d’une minorité de résidents, voici quelques questions:

1) Quels enseignements le Gouvernement a-t-il tiré des dernières campagnes de sensibilisation pour les élections communales et européennes?

2) Quels sont le ou les projet(s) de sensibilisation pour les années 2016 et 2017 du Gouvernement pour l’inscription sur les listes électorales des citoyens non-luxembourgeois.

3) L’acte de voter étant principalement un acte politique, le Gouvernement envisage-t-il un projet d’association des partis politiques à toute campagne de sensibilisation ?

4) Dans la mesure où le projet de loi modifiant la législation sur la nationalité prévoit de ramener la durée de résidence pour la naturalisation à cinq ans, ne conviendrait-il pas de réduire significativement la durée la résidence requise pour l’inscription sur les listes électorales?

5) Sachant que l’électeur luxembourgeois n’a aucune formalité préalable à remplir pour voter, une  facilitation de  l’inscription sur les listes électorales des non-luxembourgeois serait de mise: en s’inscrivant dans sa commune de résidence, celle-ci ne devrait-elle pas réunir les certifications nécessaires des résidences antérieures pour couvrir la durée requise par la loi ?

6) De quelle manière les moyens mis à disposition des communes et évoqués dans ma question parlementaire 1482 sont-ils mis à contribution pour l’inscription sur les listes électorales?

7) Comme le Gouvernement reçoit les compte-rendu des Commissions consultatives pour l’intégration (CCI), j’aimerais savoir combien de communes ont entamé dès à présent un Programme d’intégration (PIC) communal comprenant un volet d’inscription sur les listes électorales?

8) Quels sont les éléments essentiels ou novateurs de pareils PIC relatifs à l’inscription sur les listes électorales?

9) Comme les CCI peuvent être des instruments de participation et des moyens sur la voie de l’inscription sur les listes électorales, combien de communes donnent suite à l’article 1. du Règlement Grand-Ducal du 15 novembre 2011 définissant les missions des CCI dans les termes suivants : “(…) veiller à ce qu’une information systématique sur les travaux du conseil communal et de la commission soit distribuée périodiquement à tous les ménages, au moins en langues française et luxembourgeoise et/ou allemande.”

10) Le même article stipule que “L’avis de la commission est demandé par le conseil communal sur: (…) la sensibilisation des étrangers en vue de leur participation aux élections communales”. Comment et quand le gouvernement entend-il rappeler aux communes de demander pareil avis à leur CCI ?

11) Quels moyens sont prévus dans l’enseignement secondaire et dans les maisons de jeunes pour susciter l’intérêt de tous les jeunes à la gestion de leur commune et par là inciter les jeunes non-luxembourgeois à s’inscrire sur les listes électorales?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

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