Loyersreform: Too little, too late

DP-LSAP-déi gréng fänken no 9 Joer an der Regierung endlech un, den Eescht vun der Situatioun fir Locatairen um private Wunnengsmaart ze begräifen. Leider huet et säit dem Dépôt vum Loyersgesetz erëm iwwer zwee Joer gedauert, bis sérieux Ännerungsproposen dann haut endlech presentéiert gi sinn. Leider ass et ze wéineg ze spéit.

Verschidden Elementer, déi d’Regierung elo proposéiert, gi säit ville Joren e.a. vun der Koalitioun Wunnrecht a vun déi Lénk gefuerdert. Laang goufe mir ofgewimmelt, haut weist sech, dass mir vu vir era richteg louchen. déi Lénk warnen awer virdrun ze mengen, dass dëse Schrëtt duergeet fir d’Loyer’en an de Grëff ze kréien. Dofir gräifen d’Propose vun der Regierung ze kuerz. Trotzdeem muss dat wat elo virläit schnellstméiglech ëmgesat ginn, fir ze verhënneren, dass et tëscht Walkämpf an neier Regierungsbildung am Joer 2023 erëm am Tirang verschwënnt.

Dat wichtegst neit Element an den neie Propose vun der Regierung ass d’Upassung vum sougenannten capital investi, wouduerch de Loyer, den de Bailleur maximal froen dierf, soll erofgoen. D’Erofsetze vu 5% op 3,5% vun dësem Parameter wäert awer un de Loyer’en haut a mëttelfristeg näischt änneren. D’Regierung probéiert mat dëser Ännerung kengem wéi ze di, wat natirlech bedeit, dass och kengem Locataire domat gehollef wäert sinn.

Den zentrale Problem bei der Approche vun der Regierung ass, dass d’Prioritéit weiderhi bei der Rentabiliséierung vum investéierte Kapital läit. Dofir gëtt d’Wuesstemsspiral bei de Loyer’en och net duerchbrach, mee just gebremst an dat och nëmme bei neien Mietverträg. Bei all de bestoende Mietverträg muss de Locataire fir eng Reduktioun vum Loyer weiderhin op d’Mietkommissioun streide goen.

déi Lénk hu selwer viru 5 Joer eng Gesetzespropose fir d’Reform vum Loyersgesetz gemaach. Déi hätt net nëmmen eng reell an obligatoresch Reduktioun vu ville Loyer’en bedeit, mee hätt d’Loyer’en och strukturell lassgekoppelt vun der Spekulatioun um Bauterrain. Déi geckeg Deierecht an d’Profitter op Bauterrain hätte soumat keen Impakt méi op d’Loyeren. D’Regierung ännert heirunner awer näischt. Wat esouvill heescht, wéi dass d’Loyer’en weiderhin der Präisentwécklung um Privatmarché wäerten nolafen.

Wichteg a gutt ass an eisen Aen am neie Gesetz, dass zukünfteg de Betrag vum capital investivun der gelounter Wunneng um Mietvertrag soll stoen. Dat ass eng Propose, déi och op d’Gesetzespropose 7257 vun déi Lénk zréckgeet a suergt fir Transparenz fir de Locataire, dee soumat selwer soll novollzéie kënnen, ob de Loyer korrekt ass oder net.

Sënnvoll mee ze kuerz gegraff ass an eisen Aen och d’Reduktioun vum maximale Loyer op Wunnengen a schlechtem energeteschem Zoustand. Och dës Approche hu mir als déi Lénk scho viru Méint als Reaktioun op déi klammend Energiepräisser proposéiert. Mir mengen awer, dass dat wat d’Regierung hei lo proposéiert net wäert duergoen. De Loyer fir eng passoire thermique mat Energiepass I wäert zukünfteg net méi déif si wéi haut a ka weider eropgoen, z.B. am Fall wou de Propriétaire wiesselt. Mee virun allem wäerte mat dëser Mesure wéineg Propriétaire wierklech dozou encouragéiert ginn, an eng energetesch Sanéierung z’investéieren.

Ouni op all Punkt anzegoen, kann een d’Conclusioun zéien, dass d’Regierung mat dëser Reform 10 Joer ze spéit kënnt. 2013 war de Logement schonn d’Thema Nummer 1 an den éischten Aarmutsfaktor zu Lëtzebuerg. Säitdeem ass et just schlëmmer ginn, wat eis haut zum Schluss komme léisst, dass d’Reform esou scho längst net méi duergeet.


Réforme du bail à loyer : Trop peu, trop tard.

Après 9 ans au pouvoir le gouvernement DP-LSAP-les Verts commence enfin à saisir la gravité de la situation des locataires sur le marché du logement privé. Malheureusement, il aura fallu plus de deux ans depuis le dépôt de la loi sur les loyers pour que des propositions sérieuses soient finalement présentées. Trop tard, trop peu.

Plusieurs des éléments proposés par le gouvernement rejoignent des changements réclamés par la coalition Wunnrecht et par déi Lénk depuis plusieurs années. On s’est longtemps fait berner, mais aujourd’hui il s’avère qu’on avait raison dès le départ. Même si les propositions du gouvernement sont insuffisantes pour maîtriser l’envolée des loyers, il faut les mettre en œuvre au plus vite. Il s’agit d’éviter qu’elles ne disparaissent à nouveau dans le tiroir en attendant les élections de 2023.

L’élément le plus important dans cette nouvelle proposition du gouvernement est l’ajustement de ce que l’on appelle le capital investi qui devrait faire diminuer le loyer maximal qu’un bailleur peut demander au locataire. La réduction de ce paramètre de 5% à 3,5% ne modifiera cependant pas les loyers réellement demandés sur le marché. Avec cette réforme le gouvernement ne donne rien aux locataires pour finalement ne pas heurter les investisseurs et les bailleurs.

La priorité du gouvernement demeure bel et bien la rentabilité du capital investi. Dès lors, la tendance à la hausse des loyers ne sera pas brisée, mais seulement ralentie. Dans ce contexte, il est important de signaler que cette réforme du capital investi n’affectera en rien les baux à loyer existants. Les locataires concernés devront donc toujours saisir la commission des loyers dans leur commune pour obtenir une réduction du loyer en conformité avec les nouvelles dispositions.

La proposition de loi de déi Lénk présentée en 2018 aurait par contre signifiée une réduction réelle et obligatoire de nombreux loyers tout en découplant structurellement les loyers de la spéculation sur le foncier. L’envolée folle des prix des terrains à bâtir et la quête de profits des investisseurs n’auraient ainsi plus d’impact sur les loyers. En ne changeant rien de fondamental à ce sujet, le gouvernement choisit de ne pas briser le lien entre les loyers et l’évolution des prix du marché et notamment du foncier.

Que le montant de l’investissement en capital de l’appartement loué soit obligatoirement indiqué dans le contrat de location représente à nos yeux une nouveauté louable dans le projet de la majorité. Elle remonte d’ailleurs à la proposition de loi n°7257 de déi Lénk (2018) et assurera à l’avenir la transparence pour le locataire, qui devrait ainsi pouvoir vérifier si le loyer de son logement est correct ou non.

La baisse du loyer maximum des appartements en mauvais état énergétique est sensée mais trop faible. En tant que déi Lénk nous avons proposé un plafonnement plus efficace (loyer maximal par m2 en fonction de chaque classe énergétique) en réaction à la hausse des prix de l’énergie. Suivant la mesure proposée par le gouvernement, le loyer d’une passoire thermique avec pass énergétique I ne sera pas inférieur à l’avenir par rapport à aujourd’hui et pourra même continuer à augmenter, par exemple dans le cas d’un changement de propriétaire. Mais surtout, avec cette mesure, peu de propriétaires seront vraiment incités à investir dans la rénovation énergétique.

Sans entrer dans tous les détails, déi Lénk tire la conclusion que le gouvernement arrive 10 ans trop tard. En 2013, le logement était déjà le problème numéro un et le premier facteur d’appauvrissement au Luxembourg. Depuis, la situation n’a fait qu’empirer, ce qui nous mène à conclure que cette réforme ne suffit plus.

Question parlementaire concernant l’éligibilité pour la prime énergie

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la ministre de la Famille.

Le Fonds National de Solidarité (FNS) informe sur son site internet que toutes les demandes de l’année 2022 déjà payées ou refusées pour dépassement des plafonds de revenus éligibles  à l’allocation de vie chère (AVC) auraient entretemps été réexaminées en accord avec les nouvelles dispositions concernant la prime énergie.

Selon des informations relayées par des acteurs sociaux concernés, les demandes refusées pour dépassement des plafonds de revenus éligibles à l’allocation de vie chère n’auraient pourtant pas été systématiquement réexaminées. De plus, les ménages dont la demande d’obtention d’une AVC a été refusée pour dépassement de seuil de revenu, n’auraient plus eu droit à une réévaluation de leur demande pour l’obtention d’une prime énergie – éventuellement sur base d’une deuxième demande introduite au cours de l’année 2022 – tout en sachant que la situation de revenu d’un ménage a pu évoluer après le premier refus.

Vu qu’un nombre considérable de ménages éligibles pour la prime énergie mais non-éligibles pour l’AVC pourrait être concerné par ce problème, je voudrais poser les questions suivantes à Madame la ministre de la Famille :

  1. Madame la Ministre peut-elle me confirmer que chaque demande accordée ou refusée introduite en 2022 en l’obtention d’une AVC a été réévaluée par le FNS en accord avec les nouvelles dispositions concernant la prime énergie ?
  2. Le FNS prend-il en considération les variations éventuelles des revenus d’un ménage dans le cadre d’un renouvellement de demande d’une AVC et/ou d’une prime énergie (suite à un premier refus) ?
  3. Une demande incomplète refusée par le FNS peut-elle être réintroduite par un ménage en vue d’une réévaluation de l’éligiblité pour l’AVC ou la prime énergie ?
  4. Madame la Ministre envisage-t-elle une prolongation supplémentaire de la date limite d’introduction de la demande de l’allocation de vie chère et de la prime énergie ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée

Question parlementaire concernant le bois utilisé dans les chaudières à granulés

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la ministre de l’Environnement et à Monsieur le ministre de l’Energie.

Parallèlement à l’augmentation de prix de l’énergie observée depuis un an environ, le prix des copeaux de bois utilisés dans les chaudières à granulés/pellets connait également une forte hausse. Ainsi les coûts de chauffage pour les ménages ayant opté pour ce type de chaudières a facilement doublé depuis plusieurs mois.


Bien que cette hausse n’est pas comparable à l’explosion des prix du mazout et du gaz, elle reste néanmoins significative pour les ménages concernés tout en rappelant que l’installations de chaudières à pellets constitue une des pistes privilégiées du gouvernement pour faire avancer la transition énergétique.

Partant je voudrais poser les questions suivantes à Madame la ministre de l’Environnement et à Monsieur le ministre de l’Energie :

  1. Combien d’aides pour l’installation d’une chaudière à pellets ont jusqu’à présent été accordées par vos services ? Comment ce chiffre a-t-il été impacté par l’augmentation des aides décidées lors de la pandémie de la Covid19 respectivement suite au déclenchement de la guerre en Ukraine ?
  2. Comment Madame et Monsieur les Ministres expliquent-ils la hausse des prix du bois-énergie en question ? Est-elle due à l’augmentation des prix de transport du bois ou y a-t-il d’autres raisons ?
  3. Existe-t-il une production de copeaux de bois pour les chaudières à granulés au Luxembourg ? Dans l’affirmative quelles quantités sont produites et quelle est la part de la demande intérieure satisfaite par la production autochtone ?
  4. D’où provient la majorité du bois respectivement des copeaux de bois pour lesdites chaudières commercialisées au Luxembourg ? Quelle est la distance de transport généralement parcourue pour l’importation des produits en question et par quels moyens de transports sont-ils acheminés vers le Luxembourg ?
  5. Le gouvernement fait-il des efforts pour augmenter la production de bois-énergie au Luxembourg ? Si oui, lesquels ?
  6. Monsieur et Madame les Ministres ne craignent-ils pas que l’augmentation du prix des copeaux de bois pourraient décourager de nombreux ménages à remplacer leur ancienne chaudière à mazout ou à gaz par une chaudière à granulés freinant ainsi la transition énergétique ?
  7. Monsieur et Madame les Ministres prévoient-ils des mesures supplémentaires pour soutenir les ménages et surtout les ménages à revenu modeste dans l’acquisition d’une chaudière à granulés ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée

Question parlementaire relative aux prêts immobiliers contractés par des acquéreurs de logements réalisés par les promoteurs publics.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre du Logement :

Dans un reportage télévisé en date du 12 septembre 2022 au sujet du projet immobilier Rothweit II du promoteur public SNHBM, il a été question de problèmes en matière de remboursement des prêts immobiliers accordés aux ménages acquéreurs auprès de la SNHBM. Ainsi on pourrait constater une augmentation du nombre d’acquéreurs contraints de renoncer à leur logement à cause de difficultés de remboursement de leur prêt immobilier suite à la hausse récente des taux d’intérêt des prêts immobiliers. Ce problème pourrait encore s’accentuer dans les mois à venir dans un contexte d’une augmentation plus prononcée des taux d’intérêt.

Partant je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre du Logement :

  1. Monsieur le Ministre peut-il me donner plus de détails sur l’envergure de ce problème ? Combien d’acquéreurs de logements de la SNHBM et du Fonds du Logement ont dû renoncer à leur logement depuis le début de l’année suite à l’augmentation des taux des crédits immobiliers tout en sachant que les logements en question sont en principe repris par le promoteur public en question ?
  2. Comment la situation actuelle diffère-t-elle par rapport aux années précédentes en matière de défauts de remboursement de la dette immobilière pour l’acquisition de logements réalisés par les promoteurs publics ?
  3. Monsieur le Ministre s’attend-il à une aggravation de la situation dans les mois à venir ? Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre envisage-t-il de mettre en place des mesures pour éviter la cessation de paiement du service de la dette d’un nombre croissant de ménages ayant acquis un logement auprès d’un promoteur public ? Si oui, quelles mesures Monsieur le Ministre envisage-t-il ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

 Nathalie Oberweis

Députée

Question parlementaire concernant la prime énergie pour l’année 2022.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la ministre de la Famille.

Le gouvernement en conseil a décidé en date du 16 septembre 2022 de prolonger la date limite d’introduction de la demande de l’allocation de vie chère et de la prime énergie jusqu’au 31 octobre 2022.

Partant je voudrais poser les questions suivantes à Madame la ministre de la Famille :

  1. Combien de demandes pour l’obtention de la prime énergie ont entretemps été introduites auprès du Fonds National de Solidarité (FNS) ?
  2. Quel est actuellement le taux d’éligibilité pour la prime énergie parmi les ménages ayant introduit une demande ?
  3. Quelle est la part des ménages bénéficiant d’une prime énergie tout en ne remplissant pas les critères de revenu pour l’allocation de vie-chère parmi la totalité des bénéficiares de la prime énergie ?
  4. Quelle est la durée d’attente moyenne pour le versement de la prime énergie à partir de la date d’introduction de la demande ?
  5. Vos services prévoient-ils des mesures d’information et de sensibilisation supplémentaires auprès de la population éligible pour la prime énergie afin de toucher un maximum de ménages ? Dans l’affirmative, quelles mesures Madame la Ministre prévoit-elle ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée

Solidaritéit ass kee Slogan mee e politesche Programm – De sozial-ökologesche Mesurëpak géint d’Kris.

D’Präisdeierecht huet sech an de leschte Méint weider verschäerft an déi fir den Hierscht ugekënnegt Verdueblung bei de Gaspräisser riskéiert vill Leit an eng ganz uerg Lag ze bréngen, wann net direkt déi néideg Krisemossnamen ergraff ginn. déi Lénk maachen dofir konkret Virschléi fir de Leit an dëser Kris ze hëllefen déi souwuel sozial gerecht ewéi ökologesch sënnvoll sinn.

Kloer ass fir déi Lénk, dass eng weider Manipulatioun vum Index net méi dierf zougelooss ginn. D’Indexéierung vun de Salairen weider no hannen ze réckele bedeit e Kafkraaftverloscht fir déi schaffend Leit an d’RentnerInnen an e Kaddo un d’Patronat. Déi nächst Indextranche mussen op alle Fall ausbezuelt ginn! D’Leit brauchen déi Suen méi wéi jee. Betriber, an hei besonnesch déi kleng, déi opgrond vun der Deierecht a Problemer geroden, sollen geziilt Hëllefe vum Staat kréien.

Zousätzlech brauchen d’Leit staatlech Ënnerstëtzung fir duerch d’Krise ze kommen. Mir brauchen Hëllefen déi direkt wierken an ouni bürokrateschen Opwand ausbezuelt ginn. Dofir fuerdere mir zënter Februar schon en Krisegeld mat engem Basismontant vu minimum 200€ pro Mount fir ee Stot an e Supplement vu 50€ fir all weider Persoun am Stot. Dëst Krisegeld muss elo un déi aktuell Zuelen vum Statec ugepasst ginn a soll progressiv gestaffelt sinn, wouduerch Leit mat manner Akommes méi kréien.

Donieft wëlle mir eng Deckelung vum Präis fir de Basisbedarf bei Gas a Stroum aféieren. De Verbrauch, dee vum gedeckelte Präis ofgedeckt ass, gëtt opgrond vu der Wunnfläch an der Zuel vun de Persounen am Stot festgeluecht. Fir de Bedarf deen doriwwer eraus geet, gëlle méi héisch Präisser je no Verbrauch. Esou eng Deckelung respektiv Stafflung vu Präisser gesinn déi Lénk och als Energiespuermesure, wëll grouss Verbraucher en Ureiz gesat kréie fir manner Energie ze verbrauchen.

Wichteg ass fir eis och, datt d’Déconnexioune vu Gas a Stroum gesetzlech ausgesat ginn fir en Ustuerm op d’Offices sociaux ze verhënneren. Parallell sollen d’Expulsiounen aus Wunnengen erëm verbuede ginn, fir ze verhënneren, dass Locatairen opgrond vun héijen Niewekäschte gekënnegt kréien.

Mëttelfristeg brauche mir awer nach ganz aner Léisungen, fir aus der aktueller Krise eraus ze kommen. D’Renovatioun vu Wunngebaier muss prioritär beschleunegt ginn fir datt souvill Stéit wéi méiglech aus der Energiefal befreit ginn. déi Lénk hunn e Modell entwéckelt, dee genee dësem Problem géif Rechnung droen: méi sozial gestaffelt Aiden, ëffentlech Kreditter, déi opgrond vun de reellen Energieerspuernisser géife rembourséiert ginn a virun allem awer eng vill méi aktiv Roll vun de Gemenge vun der Energieberodung bis zur Gestioun vun den Renovatiounsaarbechte selwer. Fir dat z’ennerstëtzen, muss an Zukunft och den energeteschen Zoustand vun enger Wunneng an der Locatioun en Afloss op de maximale Loyer hunn.

Verhënnert gi muss och, datt déi klammend Zënsen dozou féieren, dass Propriétairen, déi en Immobiliëkredit fir hir Residence principale hunn, hir Wunneng ouni eegent Verschëlde mussen opginn. Mir schloen dofir eng nei Mutuelle vir, déi virum Verloscht vun der Wunneng opgrond vu klammenden Zënsen schützt. Dëss Mutuelle soll gréisstendeels mat Hëllef vun de Garanties locatives an duerch Beiträg vun de Banken an de Bailleure gespeist ginn. Am Fall wou e Stot ouni eegent Verschëlden a finanziell Problemer geréit, soll des Mutuelle iwwer eng gewëssen Zäit eng finanziell Ënnerstëtzung liwweren.

Desweideren muss den Accès zum ëffentlechen Transport flächendeckend verbessert ginn fir der sougenannter mobilité subie – also der Ofhängegkeet vun ëmmer méi deiere Privatauto’en – en Enn setzen. Fir de Grondbesoin u Mobilitéit fir jiddereen ze garantéiere, brauche mer och e flächendeckende Ruffbus a Carsharing-System an ëffentlecher Hand.


La solidarité n’est pas un slogan, mais un programme politique – un paquet de mesures éco-sociales pour contrer la crise.

L’inflation s’est encore accentuée ces derniers mois et sans mesures d’urgence, le dédoublement des prix du gaz annoncée pour l’automne risque de mettre de nombreux ménages dans de sérieuses difficultés. Pour cette raison, déi Lénk fait une série de revendications concrètes pour aider les gens à surmonter la crise qui sont socialement équitables et qui font du sens d’un point de vue écologique.

Il est évident pour déi Lénk que l’index ne doit subir plus aucune manipulation. Décaler encore une fois l’indexation automatique des salaires signifie une perte du pouvoir d’achat pour les salariés et retraités. La prochaine tranche indiciaire doit en tout cas être déclenchée comme prévu ! Les gens ont besoin de cet argent plus que jamais. Les petites entreprises qui ont des difficultés à cause de l’inflation doivent pouvoir compter sur des aides étatiques ciblées pour surmonter ces temps difficiles.

En complément, les citoyennes et citoyens ont besoin d’une aide étatique pour affronter la crise. Nous plaidons pour des aides qui produisent un effet immédiat et qui sont accessibles sans démarches bureaucratiques. Ainsi, nous revendiquons depuis le mois de février une aide de crise avec un montant de base de 200€ par mois pour chaque ménage et 50€ supplémentaires pour chaque personne dans le ménage. Le montant de cette aide de crise doit être adapté avec les nouvelles chiffres du Statec et être échelonnée de manière progressive pour que les revenus faibles reçoivent d’avantage d’argent.

Aussi, nous avons besoin d’un gel des prix pour la consommation de base en gaz et en électricité. La quantité de gaz et électricité qui est couverte par le gel des prix est fixé en fonction de la surface habitable et du nombre de personnes dans le ménage. Pour la consommation au-delà de ce seuil, des prix plus élevés sont facturés selon la hauteur de la consommation. Ce modèle est également une mesure pour économiser de l’énergie, puisque la consommation abusive est pénalisée.

Pour déi Lénk, il est également important d’interdire temporairement les déconnexions de l’approvisionnement en gaz et en électricité pour éviter une ruée sur les offices sociaux. En parallèle, les expulsions doivent à nouveau être suspendues pour éviter que les locataires soient expulsés à cause des charges locatives qui explosent.

A moyen terme, d’autres solutions sont encore nécessaires pour sortir de la crise. Il est ainsi prioritaire d’accélérer considérablement la rénovation énergétique des logements pour extirper le plus de gens possible du piège énergétique. déi Lénk a développé un modèle pour affronter ce défi : des aides qui sont échelonnés selon le revenu des bénéficiaires, des crédits publics qui sont remboursés selon les économies réelles en énergie et surtout un rôle beaucoup plus actif pour les communes qui doivent s’impliquer depuis le conseil énergétique jusqu’à la gestion des travaux de rénovation. Pour soutenir cette offensive, nous plaidons également pour que l’état énergétique d’un logement soit un critère pour déterminer la hauteur du loyer maximal

Il est également nécessaire d’éviter que les propriétaires perdent leur logement parce qu’ils ne peuvent plus honorer leur crédit immobilier à cause de la hausse des taux d’intérêt. Dans ce contexte, nous proposons la mise en place d’une mutuelle qui protège contre le risque de la hausse des taux d’intérêts et qui serait financé par les garanties locatives, ainsi que par des contributions des banques et des bailleurs. Dans le cas où un ménage se retrouve dans des difficultés financières sans faute de sa part, cette mutuelle pourrait fournir des aides temporaires.

Finalement, l’accès au transports publics doit être amélioré sur tout le territoire national pour en finir avec la mobilité subie, c’est-à-dire la dépendance vis-à-vis des voitures individuelles de plus en plus chères. Pour couvrir les besoins de base en matière de mobilité, nous avons également besoin d’un système public de bus sur demande et d’un système public de Carsharing.

Question parlementaire relative aux défauts constatés dans des logements commercialisés par la SNHBM

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre du Logement :

Selon des informations parues dans la presse le 5 août 2022, des logements commercialisés par le promoteur public SNHBM seraient en mauvais état. Ainsi les habitants de résidences neuves au Kirchberg seraient confrontés à des défauts et malfaçons, dont notamment des fenêtres défectueuses et rayées et de la moissure suite à une humidité trop importante à l’intérieur des immeubles.

Les occupants concernés ont acquis les logements en question sous bail emphythéotique. La SNHBM en tant que promoteur ayant commercialisé les logements est pourtant tenue aux garanties biennales et décennales. Elle est donc tenue, à compter de la réception de l’ouvrage par l’acquéreur, de garantir les vices affectant les gros ouvrages pendant 10 ans et les vices affectant les menus ouvrages pendant 2 ans, même si les logements n’ont pas été construits par la SNHBM qui a procédé à des soumissions publiques.

Il est dans ce contexte que je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre du Logement :

  1. S’agit-il de la première incidence de ce type de défauts dans des logements commercialisés par la SNHBM ? Dans la négative, dans combien de résidences ou de maisons des défauts couverts par les garanties biennales ou décennales ont-ils été signalés dans le passé ?
  2. Quand Monsieur le Ministre estime-t-il que les problèmes constatés seront résolus ? Monsieur le Ministre interviendra-t-il auprès de la SNHBM notamment au vu de l’envergure de la subvention publique versée aux projets de construction de logements publics ?
  3. Qui est responsable de la prise en charge des coûts de la réparation des défauts voire du remplacement des équipements ou éléments affichant un défaut sous garantie ? S’agit-il de la SNHBM ou bien de la société ayant construit le logement ?
  4. Comment la SNHBM sélectionne-t-elle les entreprises privées ayant participé à une soumission publique pour la construction de logements commercialisés par la SNHBM ? Le choix est-il pris prioritairement en fonction des coûts ?
  5. Monsieur le Ministre estime-t-il que la SNHBM dispose des ressources dont elle a besoin pour prendre en charge toutes les missions dans le contexte de son rôle de plus en plus important en matière de construction de logements publics ? 

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Nathalie Oberweis

Députée

Question parlementaire relative à la vente de terrains à bâtir par les communes.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de l’Intérieur :

Dans sa réponse à la question parlementaire n°5043 des honorables députés Semiray Ahmedova et François Benoy en relation avec une vente de 55 terrains à bâtir viabilisés par la commune Helperknapp, Madame la ministre de l’Intérieur avait indiqué d’avoir approuvé 55 ventes immobilières en 2019 respectivement 56 ventes en 2020 tout en relativisant que ces ventes réalisées par les communes ne porteraient pas toutes sur des terrains à bâtir.

Il est dans ce contexte que je voudrais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l’Intérieur :

  1. Combien de ventes immobilières ont été transmises au Ministère de l’Intérieur depuis l’entrée en vigueur du Pacte Logement, c’est-à-dire entre 2009 et 2022 ? Madame la Ministre peut-elle nous fournir un relevé de toutes ces transactions ventilé par année, par type de terrains et par commune?
  2. Combien de transactions n’ont pas été approuvées par le Ministère de l’Intérieur ? Le Ministère a-t-il rejeté des transactions jugées incompatibles avec l’intérêt général ?
  3. Quelle est la surface des terrains à bâtir dont la vente a été approuvée par le ministère de l’Intérieur depuis 2009 ?
  4. Quel est le nombre de logements potentiellement réalisables sur les surfaces en question conformément aux PAG en vigueur dans les différentes communes au moment de la transaction ?
  5. Madame la Ministre n’est-elle pas d’avis qu’au vu de la pénurie de logements abordables toute vente de terrain à bâtir par une commune à une personne privée ou morale est à considérer comme étant contraire à l’intérêt général ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Nathalie Oberweis                                         

Députée                                                                      

Élections communales 2023 à Luxembourg-Ville : Trois mesures primordiales de la part de déi Lénk Stad.

Lors de sa conférence de presse du 14 juillet, déi Lénk Stad a présenté trois mesures primordiales revendiquées pour les élections communales de 2023 à Luxembourg-Ville

Réaliser 10% de logements locatifs sociaux/abordables à moyen terme et 20 % à long terme par rapport au total des logements en ville

Pendant 40 ans, Lydie Polfer et son DP ont laissé libre cours aux lois du marché et aux promoteurs immobiliers privés, qui essaient de maximiser leurs profits en construisant pour celles et ceux qui peuvent payer. Une autre réalité a été l’investissement massif dans des surfaces pour bureaux – à raison de trois bureaux pour un logement.

Les logements locatifs abordables font par conséquent triste figure : Selon le rapport du Fonds de soutien au développement du logement de 2021, le nombre de logements abordables à Luxembourg-Ville était de 1,05 pour 100 habitants. Dans nos pays voisins, des villes comparables à Luxembourg affichent généralement un taux de logements publics dépassant les 10 %, voire les 20 %.

déi Lénk Stad veut augmenter la proportion des logements locatifs sociaux/abordables publics p.r. au nombre total de logements, à 10 % à moyen terme et à 20 % à long terme.

  • il s’agit de créer un contrepoids au marché privé et d’atteindre un mix social du marché du logement en ville. Les  projets « Porte de Hollerich » et « Stade/Route d’Arlon », où la Ville possède la majeure partie des terrains, pourront servir à atteindre rapidement le pourcentage de 10 % de logements locatifs publics, à condition de ne vendre qu’une faible partie d’entre eux sous bail emphytéotique. L’accent sera mis sur les logements locatifs publics, afin que des jeunes et des familles qui ne disposent pas d’un patrimoine privé ou d’un revenu élevé puissent se loger en ville. Pour déi Lénk, les baux emphytéotiques peuvent néanmoins entrer en ligne de compte lorsque des terrains sont attribués à des coopératives de logement.
  • déi Lénk Stad opte pour la création d’une société immobilière communale afin que la Ville puisse s’affirmer face aux promoteurs privés et aux forces du marché et qu’elle  permette qu’à l’avenir des personnes à revenu normal puissent continuer d’habiter en ville. La Ville dispose d’une réserve foncière importante de 87,5 ha, ses réserves et excédents financiers se chiffrent à 1.028 millions au 31 décembre 2021 et elle compte 4.400 employés. Sous ces conditions, alors que la construction de logements locatifs publics sociaux et abordables est massivement subventionnée par l’État (la subvention pouvant atteindre 75 %), le préfinancement de projets d’envergure ne pose pas problème pour la Ville et les moyens en personnel nécessaires pourront être mobilisés. Il s’agira de mettre en œuvre les nouvelles opportunités offertes par la loi Pacte logement 2.0.

Réduire foncièrement les émissions de CO2 des bâtiments

L’urgence climatique, les engagements pris par la Ville et récemment la hausse vertigineuse des prix du gaz imposent des changements stratégiques en matière énergétique et une planification en bonne et due forme. C’est bien ce dont la coalition en place, et en particulier au DP, qui tient les rênes de la Ville depuis plus de 40 ans s’est montré incapable !

La consommation énergétique des bâtiments est responsable pour 12% du total des émissions de CO2 et il nécessaire que la Ville, qui est l’acteur politique le plus proche des habitants et des entreprises assume sa responsabilité. La promotion de la rénovation énergétique à grande échelle et l’assistance aux ménages en situation de précarité énergétique d’une part ainsi que le remplacement des combustibles fossiles – gaz en particulier – par des sources d’énergie renouvelables  d’autre part sont primordiaux pour déi Lénk.

Conformément aux deux motions introduites par les conseillers municipaux déi Lénk en 2017 et en 2022,

  • nous pousserons la centralisation de toutes les données de consommation sur le territoire de la Ville,
  • nous lancerons un plan de rénovation énergétique des bâtiments résidentiels et tertiaires  en misant sur la participation des ménages et des entreprises,
  •  nous développerons les moyens financiers et personnels de la Ville pour informer et inciter systématiquement les locataires et les propriétaires à faire des rénovations énergétiques et à passer vers des sources énergétiques renouvelables , tout en tenant compte de leurs limites budgétaires et en les accompagnant dans leur projet ;
  • nous ne laisserons personne sur la route, sachant que ce sont les foyers les plus précaires et souvent les plus mal logés qui souffrent aujourd’hui de l’augmentation des tarifs de l’énergie, tant que leur logement ne sera pas rénové.

Dans les nouveaux quartiers et progressivement aussi dans les quartiers existants, nous nous engagerons pour un approvisionnement énergétique centralisé moyennant un réseau de chauffage urbain basé sur des installations d’énergie renouvelables, mis en place et exploité par la Ville.

À noter que déi Lénk ont toujours considéré la privatisation des réseaux d’électricité et de gaz comme une erreur stratégique et que nous plaidons depuis des années pour la recommunalisation des réseaux énergétiques.

Mettre en place des Comités de quartier

déi Lénk est d’avis que la seule démocratie représentative est fortement lacunaire et qu’elle doit évoluer vers davantage de démocratie de base. De telles initiatives existent par ailleurs dans un certain nombre de pays.

Actuellement, les différents syndicats d’initiative locaux fournissent un travail précieux, mais leurs avis ne sont pris en compte que de manière arbitraire. De plus, ces derniers sont souvent confrontés à des charges de travail qui ne sont pas toujours faciles à honorer surtout si leurs membres doivent également maintenir une vie active et professionnelle.

Voilà pourquoi nous pensons qu’il est nécessaire de systématiser et d’octroyer aux citoyen.ne.s de la Ville de Luxembourg de nouvelles institutions qui permettront de renforcer le travail de base et que nous appelons les Comités de quartier (CQ)

Celles-ci ne se substitueront pas aux décisions du Conseil communal, étant donné que la législation communale ne le permet pas pour l’instant. Cependant, nous estimons qu’il faudra, dans une seconde étape réformer la loi communale afin d’élargir les compétences des CQ. Rien n’empêche par ailleurs que la Ville fasse un premier pas avant une telle réforme.

Voici les grandes lignes que nous proposons :

  • Créer dans chaque quartier de la ville un Comité de quartier (CQ)

Nous proposons que la Ville de Luxembourg mette à disposition des citoyen.ne.s de la ville un Comité dans chaque quartier. Ces comités pourront se saisir de sujets concernant les quartiers en question et en aviser le conseil communal et le collège échevinal. Ces avis devront être traités par le Conseil communal dans un laps de temps à déterminer.

A l’inverse, le Conseil échevinal devra saisir les Comités de quartier pour chaque sujet concernant le quartier et ces avis devront être considérés avant le vote au Conseil communal.

Les CQ doivent également pouvoir prendre des initiatives d’amélioration de la qualité de vie du quartier, si nécessaire de concert avec les autorités communales.

  • Assurer l’indépendance des Comités de quartier

Afin d’assurer l’indépendance et le bon fonctionnement de ces CQ, la Ville mettra à leur disposition un budget dont une partie servira à rémunérer des salariés dédiés aux tâches administratives et de conseil technique et juridique.

  • Veiller au bon fonctionnement des Comités de quartier

déi Lénk propose que les membres des CQ (entre 9 ou 11 personnes, paritaires 4/5 ou 5/6) soient désigné.e.s selon le principe du tirage au sort tous les 2 ans. Une assemblée générale du quartier doit se réunir au moins deux fois par an.

Les CQ créeront des groupes de travail afin d’inclure un maximum de résident.e.s dans le travail de base.

Afin d’assurer la participation du plus grand nombre, une plateforme internet, dont le traitement sera pris en charge par un.e salarié.e devra être mise en place.

Des CQ de différents quartiers peuvent également collaborer sur des sujets les concernant.

Formatioun: Logementskris: wéi komme mir elo eraus?

Firwat sinn d’Loyeren esou héich a firwat gëtt politesch näischt dogéint ënnerholl? Firwat ginn et zu Lëtzebuerg esou wéineg ëffentlech Wunnengen a firwat geet et net duer einfach e bëssi méi ze bauen? Wat ass gemengt wa vun Immobiliëspekulatioun geschwat gëtt a wéi muss dat Phänomen bekämpft ginn?

déi Lénk hunn op des a vill aner Froe probéiert Äntwerten ze ginn. An eiser Campagne #brauchengWunneng thematiséiere mir déi grouss Erausfuerderunge vun der Logementskris zu Lëtzebuerg, déi ëmmer méi zu enger grousser Sozialkris gëtt. Eng Broschür mat eise wichtegste Fuerderungen a vill weider Iddien an Denkustéiss verdeele mir säit Méint a versiche mat de Leit an d’Gespréich ze kommen.

Des Formatioun soll eng Aféierung an eise Mesurë géint d’Logementskris fir all Interesséierte sinn an donieft d’Méiglechkeet bidde fir zesummen iwwer eis an aner Iddi’en ze diskutéieren a Froen ze stellen.

Dofir gi mir iech Rendezvous, den:

Donneschdeg, 21. Juli um 19 Auer
Chambre des Salariés
2-4 rue Pierre Hentges
1726 Lëtzebuerg-Bouneweg

Oder iwwer Visiokonferenz. An dem Fall biede mir Iech Iech unzemellen op sekretariat@dei-lenk.lu

Den Aarbechtsgrupp Logementspolitik vun déi Lénk a Presenz vum Gary Diderich (Co-Spriecher vun déi Lénk) an dem Nathalie Oberweis (Deputéiert) wäert duerch d’Formatioun féieren.

Crise du logement : comment s’en sortir?

Pourquoi les loyers sont-ils tellement chers et pourquoi rien n’est fait pour les baisser? Pourquoi y-a-t-il si peu de logements publics au Luxembourg et pourquoi le fait de construire juste un peu plus ne résoudra pas le problème? Qu’entend-on par spéculation immobilière et comment faut-il la combattre ?

déi Lénk tente de donner des réponses à toutes ces questions. Avec notre campagne #brauchengWunneng nous abordons tous les enjeux liés à la crise du logement au Luxembourg qui se transforme de plus en plus en crise sociale. Nous sommes présents dans les villes et villages avec notre brochure contenant les mesures à mettre en place contre la crise du logement.

Cette formation est conçue comme une introduction dans notre programme contre la crise du logement et s’adresse à tout.e. intéressé.e. Elle donnera l’occasion de discuter ensemble des mesures les plus importantes et de poser des questions.

Pour cela on vous donne rendez-vous:

Le jeudi 21 juillet à 19h
Chambre des Salariés
2-4 rue Pierre Hentges
1726 Luxembourg-Bonnevoie

Ou par visioconférence pour laquelle une inscription est nécessaire. Il suffit d’envoyer un mail à

sekretariat@dei-lenk.lu

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