Protéger la population sans sacrifier la protection du travail.

Au fur et à mesure que la crise sanitaire mondiale progresse, les mesures des gouvernements se renforcent. Mais contrairement à d’autres pays, le Luxembourg se distingue à travers ses mesures sensées visant principalement à réduire la propagation du virus. déi Lénk approuve également les initiatives prises à l’encontre des salarié·e·s, des indépendant·e·s et des entreprises.

Le Mouvement s’oppose néanmoins au règlement du ministre du travail Dan Kersch qui fixe la durée maximale du travail à 60 heures/semaine, respectivement à 12 heures/jour. Bien que l’état d’urgence sanitaire préconise qu’il soit nécessaire d’assouplir temporairement le droit du travail pour le secteur de la santé, il n’en va pas de même dans les autres secteurs tel que dans la grande distribution. Par cette action, le Gouvernement réalise un rêve de longue date des employeur·euse·s, auquel les syndicats s’opposent évidemment.

Alors que le Gouvernement dépasse clairement les bornes concernant cette mesure, sa volonté d’agir, afin de limiter les conséquences sociales de la crise, laisse à désirer dans d’autres domaines. déi Lénk craint que ce sont surtout les bas salaires et les travailleur·euse·s précaires qui risquent de perdre leurs moyens de subsistance.

« Beaucoup de personnes craignent pour leur existence, voire pour leur vie. Tout le monde ne peut pas travailler dans des homeoffices protégés. À l’inquiétude d’être contaminé par le virus s’ajoute la crainte de perdre son emploi ou son logement en raison du contexte financier et économique. Il ne suffit pas de compter sur la bonne volonté et la solidarité spontanée de tous et toutes, comme le déclarait récemment le président de l’Union des Propriétaires. », a précisé la co-porte-parole de déi Lénk Carole Thoma.

  1. Dès lors, et pour la durée de la crise, déi Lénk exige :le remboursement à 100%, par l’État, du salaire en cas de chômage partiel (plafonné à 2,5 fois le SSM) ;
  2. l’interdiction des licenciements économiques dans les entreprises qui, à cause de la crise actuelle, bénéficient d’un soutien public ;
  3. une dispense immédiate de travail pour les travailleur·euse·s pour lesquel·le·s leur sécurité ne peut être garantie, assortie d’un droit de retrait avec compensation intégrale du salaire ;
  4. cette même dispense de travail, accompagnée d’un droit de retrait avec compensation intégrale du salaire, doit s’appliquer à toute catégorie de population vulnérable (y compris les faux indépendants) ;
  5. la fermeture immédiate des grandes surfaces les dimanches.

Il s’agit dès lors pour le Gouvernement de faire preuve de prudence et de sens afin de s’assurer que la crise sanitaire ne se transforme pas aussi en crise sociale.

Solidaires, nous maîtriserons le coronavirus – La vie avant le profit.

Solidaires, nous maîtriserons le coronavirus est le mot d’ordre de déi Lénk lors de cette pandémie. Seul un effort à la fois collectif et individuel nous permettra de venir à bout du coronavirus dont les répercussions sur notre modèle sociétal et économique ne se laissent pour l’instant que deviner. Aussi déi Lénk s’est-il rallié, le 22 mars, au vote du projet de loi instaurant l’état de crise afin de permettre au gouvernement de prendre des mesures urgentes pour faire face à la pandémie.

 Ce n’est pas pour autant que le gouvernement dispose d’une carte blanche. Si déi Lénk reconnaît la nécessité de mesures rapides et ponctuelles, il continue à scruter et à critiquer l’action gouvernementale pour éviter les dérives à un moment où l’application de l’article 32.4 de la Constitution permet de contourner le Parlement. déi Lénk se déclare ainsi solidaire avec les forces du progrès sociale qui s’opposent à toute forme de régression sociale et démocratique. Durant et après la pandémie, déi Lénk veillera à ce que les mesures du gouvernement s’appliqueront à tou.te.s et à ce que personne ne soit oublié.

La détermination et la solidarité dont témoignent celles et ceux qui œuvrent tous les jours dans l’intérêt commun depuis le début de la pandémie, seront également indispensables pour penser l’après-pandémie qui sera l’occasion historique d’un changement de système.

La pandémie nous montre clairement que la dimension sociale prime sur toutes les autres et bat ainsi en brèche les fondations sur lesquelles repose notre modèle capitaliste. Il s’agit d’ouvrir la voie à une transformation économique et sociale profonde qui mettra le social et l’écologie au centre des préoccupations.

déi Lénk s’opposera en tout cas vigoureusement à toute tentative de redresser la situation par le biais d’une politique d’austérité qui ne fera que creuser les inégalités sociales et qui risquera d’affaiblir un secteur public dont le pandémie souligne chaque jour l’importance.  Il ne faudra en aucun cas appliquer les mêmes recettes libérales qu’après la crise financière et économique mondiale de 2008 lorsque les citoyen.ne.s ont été contraint.e.s de payer les pots cassés par une finance dérégulée. Il s’agit de mettre La vie avant le profit.

Vers notre dossier sur le coronavirus.

Corona solidarisch meistern – Leben vor Profit.

Corona solidarisch meistern lautet das Motto von dei Lénk während dieser Pandemie. Nur eine kollektive und individuelle Anstrengung wird es uns ermöglichen das Coronavirus zu überwinden, dessen Auswirkungen auf unser gesellschaftliches und wirtschaftliches Modell derzeit nur zu erahnen sind. Damit die Regierung die dringenden Maßnahmen zur Bekämpfung der Pandemie ergreifen kann, haben déi Lénk am 22. März das Gesetz über den Ausnahmezustand mitgestimmt.

Die Regierung hat jedoch keinen Freibrief erhalten. Während déi Lénk die Notwendigkeit sofortiger und punktueller Maßnahmen anerkennen, werden sie weiterhin die Regierungsarbeit genauestens unter die Lupe nehmen und gegebenenfalls kritisieren. In einer Zeit, in der die Anwendung von Verfassungsartikel 32.4 es der Regierung erlaubt das Parlament zu umgehen, müssen Missbräuche vermieden werden. déi Lénk unterstützen deshalb die Kräfte des sozialen Fortschritts, die sich jeglicher Form von sozialem und demokratischem Rückschritt widersetzen. Während und nach der Pandemie werden déi Lénk sicherstellen, dass staatliche Maßnahmen für alle gelten und dass niemand durchs Raster fällt.

Die Entschlossenheit und Solidarität derer, die seit Beginn der Pandemie jeden Tag für das allgemeine Wohlbefinden der Menschen arbeiten, wird auch für das Ende dieser Pandemie von entscheidender Bedeutung sein. In der Pandemie wird deutlich, dass die soziale Dimension Vorrang hat und die Grundlagen des kapitalistischen Modells zutiefst erschüttert werden. Es geht darum, den Weg für einen tiefgreifenden wirtschaftlichen und sozialen Wandel zu ebnen, der soziale und ökologische Ansprüche in den Mittelpunkt stellt.

déi Lénk werden sich auf jeden Fall energisch gegen jeden Versuch wehren, die Folgen der Pandemie durch eine Sparpolitik auszugleichen, die nur die sozialen Ungleichheiten vertieft und die Gefahr birgt den öffentlichen Dienst zu schwächen, dessen Bedeutung während der Pandemie immer deutlicher wird. Auf keinen Fall darf der gleiche Fehler gemacht werden wie nach der globalen Finanz- und Wirtschaftskrise von 2008, als die arbeitenden Menschen dazu gezwungen wurden, für die Fehler von Finanzspekulanten zu bezahlen. Es geht darum, Leben vor Profit zu setzen.

Zu unserem Dossier über das Coronavirus.

Au nom de la concurrence et du profit – la Spuerkeess ferme 11 filiales.

C’est un nouveau coup dur à encaisser pour les usagers et les employé.e.s : la Spuerkeess se débarrasse de 11 filiales à travers le Luxembourg. déi Lénk condamne ces fermetures qui privent de nombreuses personnes d’un service de proximité essentiel. En effet, rien ne justifie une telle décision de la direction de la BCEE, surtout lorsque la banque est en pleine forme financière.

L’extension urbaine, la croissance de la population, les impératifs écologiques, réclament davantage de services de proximité, plutôt que leur liquidation. Les usagers des agences bancaires n’ont pas besoin d’agences robotisées au décor dernier-cri, mais des agences accessibles, où travaillent suffisamment de personnes pour prendre en charge leurs demandes et répondre à leurs besoins. Le contact direct avec le client apporte aussi une qualité supplémentaire au travail du guichetier.

La fermeture des agences bancaires dans les villages et les périphéries contribue à l’isolement social de leur habitant.e.s et notamment des personnes du troisième âge. La liquidation des 11 filiales de la Spuerkeess ne se fait donc pas au nom de la modernité et du changement des habitudes et des besoins des usagers, comme le prétend la direction de la banque, mais bien au nom du profit à tout prix et du laisser-faire par l’Etat.

Déjà l’introduction par le gouvernement des frais bancaires sur les opérations de base avait taxé injustement les usagers ne sachant pas se servir des services bancaires en ligne et ne pouvant pas investir leur petite monnaie dans des produits financiers haut de gamme. Cette mesure a certainement contribué à la dégradation des services et la fragilisation des agences bancaires locales au détriment des conditions de travail des employé.e.s.

déi Lénk s’est fermement opposé à la tarification des opérations bancaires de base, tout comme l’Union des Consommateurs et plus de 4500 citoyen.n.es ayant souscrit à une pétition pour la gratuité de ces services. Le ministre des Finances qui agit en bon ami de la Finance n’en tient guère compte. Selon lui l’Etat n’a pas à se mêler des affaires des banques. Pourtant, la Spuerkeess appartient à 100 % à l’Etat. Avec la fermeture des 11 agences de la BCEE, l’Etat se fait complice d’une politique économique qui soumet les intérêts des gens aux intérêts de la Finance.

Pourquoi CETA est-il anti-démocratique?

Des négociations à huis clos

Les négociations pour CETA ont été menés à huis clos par les technocrates de la Commission européenne et du gouvernement canadien. Si les représentants des gouvernements à Bruxelles ont été informés des pourparlers, les députés des parlements nationaux ont à aucun moment eu accès à des documents de négociation. Par contre, les groupes de lobbying des multinationales ont été consultés tout au long du processus. S’il n’y a pas de chiffres correspondants pour CETA, la Commission européenne a été forcée de publier des chiffres dans le contexte des négociations pour un traité de libre-échange similaire : Entre janvier 2014 et janvier 2017, la Commission a eu 213 réunions à huis clos avec des lobbies pour négocier le JEFTA avec le Japon, dont 190 avec des lobbies des multinationales.

Graver le néolibéralisme dans le marbre

En tant que traité international, CETA se superpose aux règles nationales et européennes. Ainsi à l’avenir, le législateur national ou européen ne pourra plus prendre de décision en contradiction avec CETA. Pour cela, il faudrait soit rechercher le consentement de toutes les parties impliquées pour changer l’accord, soit le résilier dans son ensemble. Les choix politiques et économiques inscrits dans ce traité sont hautement idéologiques, puisqu’ils érigent l’ultra-libéralisme et la course effrénée aux profits comme doctrine suprême. Un gouvernement démocratiquement élu qui voudrait revenir sur ces choix serait confronté à des difficultés majeures, ce qui est d’ailleurs un des buts recherchés.

Des entreprises qui portent plainte contre des décisions démocratiques

Les fameux tribunaux d’arbitrage, également contenus dans CETA, permettent aux multinationales de porter plainte contre des décisions démocratiques qui pourraient nuire à leurs profits. Par exemple, des États ont déjà été attaqués par des fabricants de cigarettes pour avoir mis en œuvre des législations anti-tabac, sous prétexte que cela diminue les profits des entreprises. Ce mécanisme peut non seulement engendrer des pénalités exorbitantes à payer par les États aux multinationales, il modifie aussi le processus de prise de décision : les décideurs politiques n’osent plus prendre des décisions qui risquent d’agacer une multinationale, par crainte d’être poursuivi devant un tribunal d’arbitrage.

Des comités sans contrôle démocratique

CETA met en place 10 comités et sous-comités où des représentants de la Commission européenne et des autorités canadiennes s’échangent sur les relations économiques. CETA attribue à ces comités des compétences exécutives, sans qu’ils soient soumis au contrôle démocratique. Ils peuvent interpréter et modifier des dispositions de l’accord, créant par ainsi des règles légalement contraignantes, sans que le Parlement européen ou les parlements nationaux puissent intervenir (article 26).

La coopération règlementaire

Les dispositions relatifs à la coopération réglementaire (article 21) permettront aux administrations canadiennes et européennes en charge du commerce d’influencer les normes sanitaires, industrielles et environnementales bien en amont du processus législatif. Cette coopération réglementaire est particulièrement vulnérable au lobbying des multinationales, lesquelles peuvent par ce biais agir sur les réglementations avant que des élus ne soient saisies des questions afférentes. D’ailleurs, l’article 21.8 donne expressément le droit aux membres du Forum de coopération en matière réglementation de consulter les milieux d’affaires “par tout moyen [qu’ils] jugent approprié”.

System change, not Climate change!

Ce mot d’ordre, régulièrement présent aux manifestations de Youth for Climate, revendique une remise en cause fondamentale des priorités économiques et sociales, pour contrecarrer le réchauffement planétaire.

L’on peut bien interpréter ce slogan de manière plus ou moins radicale, depuis une attaque en règle contre le système économique en place, jusqu’à un appel mesuré pour une gestion rigoureuse des ressources de la Terre dans le cadre existant. N’empêche qu’il y a accord sur l’urgence du changement, sur le coût extrêmement élevé de la décarbonisation – de l’ordre de 1.000 milliards d’€ l’an rien qu’en Europe suivant les calculs de la Cour des comptes européenne – et sur le caractère obligatoirement démocratique et socialement soutenable des décisions et des mesures à prendre.

Or tout porte à croire que le système capitaliste actuel ne permettra pas de relever cet immense défi auquel l’humanité est confrontée.

Il faut relever d’abord que la déréglementation des marchés financiers, la privatisation des services publics, le démontage des droits sociaux et les politiques de dumping fiscal ont conduit à une exploitation démesurée des hommes et de la nature, à un accroissement des inégalités et de la misère sociale et à un affaiblissement dramatique des pouvoirs publics et des processus démocratiques.

Il faut constater ensuite que les financiers privés, à qui les politiciens libéraux, conservateurs et sociaux-démocrates ont confié les clés de la planète, n’ont pas la durabilité dans le collimateur et continuent de privilégier le profit maximal à court terme aux dépens de l’intérêt public.

Le poids minimal de la finance dite “verte” montre cette défaillance. S’il est fréquemment mis en évidence que 39% du capital investi dans des fonds durables au niveau mondial sont investis sur la place financière de Luxembourg, ce pourcentage élevé masque l’importance marginale relative des fonds durables, qui ne pèsent que 1 % du capital mondialement investi. Pour ce qui est des green bonds, ils ne constituent que 2% du stock de toutes les obligations. Aussi le Global Green Finance investment index de cette année note-t-il : “ … so long as oil and gas companies remain profitable, they can attract other investors.” La politique d’investissement du Fonds de compensation luxembourgeois illustre d’ailleurs ce constat désolant.

Quant au projet de “taxonomie” adopté récemment par le Conseil européen, qui définit les critères de durabilité environnementale à l’intention des gestionnaires d’actifs (fonds d’investissement, assureurs, banques) et de leurs clients, il se trouve déjà exposé au feu des critiques des lobbies financiers. Ainsi la directrice de lobbying du géant américain Invesco, qui comportait 1,18 trillion de $ d’actifs sous gestion au 30 septembre dernier, le qualifie de “très contraignant” et “prenant une mauvaise direction”. Elle estime que “les règles et détails techniques” seraient “très restrictifs”.

La défection de ceux qui ont la main sur les moyens de financement et dès lors sur la production est inacceptable et il faut veiller à capter les fonds nécessaires auprès d’eux et à les investir dans la transition. C’est bien aux pouvoirs publics qu’il revient d’assumer leur responsabilité au moyen de mesures coercitives et d’une politique fiscale permettant de soustraire aux détenteurs des capitaux privés les ressources nécessaires pour financer ces mesures.

Guy Foetz

Conseiller communal déi Lénk à la ville de Luxembourg

Accords de Partenariat Economique: Nee zu neokolonialistesche Wirtschaftsaccord’en!

Ëm wat geet et?

Ofgestëmmt ginn ass iwwer 5 Fräihandelsaccorden an engem politeschen Accord tëschent der EU an enger ganzer Reih Entwécklungslänner:

– E Fräihandelsaccord tëschent der EU a Ghana;

– E Fräihandelsaccord tëschent der EU an der Côte d’Ivoire;

– E Fräihandelsaccord tëschent der EU an dem Kamerun;

– E Fräihandelsaccord tëschent der EU an de Länner vun der Karibik;

– E Fräihandelsaccord tëschent der EU an de Länner vum südlechen Afrika;

– E politeschen Accord tëschent der EU a Südafrika.

Déi Fräihandelsaccorden hunn ënnert anerem gemeinsam, datt se praktesch alleguerten am Dezember 2007 provisoresch ënnerschriwwe goufen. An dat ass keen Zoufall, well si sinn d’Resultat vun engem risege Chantage, den d’EU géigeniwwer vun dësen Entwécklungslänner iwwer Joren opgebaut a verstäerkt huet.

D’Europäesch Kommissioun huet deemools probéiert déi afrikanesch Länner mat Entwécklungsgelder ze köderen an duerno mat Entzuch vun Entwécklungsgelder ze menacéieren. Si huet op Basis vu falsche Prämissen negociéiert an de Mangel un Experienz bei den afrikanesche Negociateure ausgenotzt. Si huet wärend de Verhandlungen all Bedenke vun afrikanescher Säit ignoréiert, all Flexibilitéit refuséiert an ee Land géint dat anert ausgespillt. A well dat alles net gaangen ass, huet se schlussendlech mat der Briechstaang eng Ënnerschrëft erzwongen.

Déi Dreeung, déi schlussendlech zu den Accorde gefouert huet, war esou einfach wéi kloer : All d’Länner, déi net als Pays les Moins Avancés klasséiert sinn, mussen entweder e Fräihandelsofkommes ënnerschreiwen oder se verléieren ab 1. Januar 2008 hire Maartzougank zur EU – mat alle wirtschaftleche Konsequenzen, déi dat mat sech bruecht hätt. Verschidde Länner hunn dem Drock stand gehal, mä déi meeschten hu misse noginn, wéi zum Beispill Ghana, Côte d’Ivoire oder Kamerun.

Wat ass wichteg?

Dee ganze Projet vun de faméisen Accords de Partenariat Economique kann een eigentlech just als neokolonialistesch bezeechnen. Et ass Paradebeispill dofir, wéi räich Industrielänner hir Interêten récksiichtslos géigeniwwer vun den Entwécklungslänner imposéieren.

Dës Accorden maachen d’Mäert vun deene betraffene Länner fir EU-Exporter op, well d’Zolltariffer zu ronn 80% ofgebaut ginn. Wärend déi wichtegst Agrar-Produkter weiderhin kënne geschützt ginn, fir eng komplett Katastroph ze verhënneren, wäerten déi lokal Industrien, déi oft ganz fragil sinn, déi europäesch Konkurrenz ouni Protektioun ze spiere kréien. Domadder ginn déi Länner endgülteg an hirer Roll als Rohstofflifferanten agespaart a se ginn zu enger Spillwiss fir europäesch Multinationalen.

Dës Accorden huelen deene Länner och wichteg Zoll-Recetten ewech, déi an deene schonn immens limitéierte Staatsbudgeten batter feele wäerte. Beim Ghana wäerten duerch dësen Accord ronn 10% vun de Staatsrecetten ewech falen. Dobäi kënnt, datt dës Accorden déi regional Integratioun verhënneren, notamment a Westafrika. De Ghana an d’Côte d’Ivoire riskéieren fréier oder spéider aus der regionaler Zollunioun eraus geheit ginn, wann dës Ofkommes ëmgesat ginn. Och eng ganz Rei vun kontroverse Klauselen sinn doranner enthalen, wéi z.B. eng generell Standstill-Klausel, déi dëse Länner bis an all Éiwegkeet verbiddd, Zolltariffer erop ze setzen.

D’Zivilgesellschaft an deene Länner huet sech jorelaang mobiliséiert a mëscht et nach ëmmer. Kritesch Parlamentarier dohanne gi monddoud gemaach. Och an Europa sinn d’APE’en immens ëmstridden. Wien sech am Entwécklungsberäich ëmhéiert, ugefaange bei der DG Development zu Bréissel, iwwert déi national Kooperatiounsagenturen bis hin zu den ONGen, kritt ausnamslos kritesch Analysen ze héieren.

Wéi huet déi Lénk gestëmmt?

Natierlech dergéint. D’Fräihandelsaccorden sinn mat de Stëmme vun DP, LSAP, déi Gréng, CSV an ADR votéiert ginn.

Ein Sinnbild für absurde Regierungspolitik: 0 € für die luxemburgische Filmindustrie – 228 Millionen € für ein US-Militärdepot

Während Xavier Bettel einem Projekt zur Ansiedelung der luxemburgischen Filmindustrie in Düdelingen eine Abfuhr erteilt, da es mit 22 Millionen Euro angeblich zu teuer sei, unterschreibt Minister François Bausch fast zeitgleich ein Abkommen mit den USA, das Investitionen über 225 Millionen Euro in ein Militärdepot vorsieht.

Die Ansiedelung der luxemburgischen Filmindustrie auf der Industriebrache Neischmelz in Du?delingen – in unmittelbarer Nähe des Centre National de l’Audiovisuel (CNA) – hätte diesem wichtigen kulturellen Sektor enorme Entwicklungsperspektiven geboten und auch eine Aufwertung des neuen Stadtviertels in Düdelingen bedeutet. Obwohl das Projekt im Regierungsprogramm angekündigt war, erteilte Medienminister Bettel (DP) den Beteiligten jetzt eine klare Absage – mit der Begründung, das Projekt sei mit 22 Millionen Euro zu teuer.

Fast gleichzeitig trat der Minister für öffentliche Bauten François Bausch (déi Gréng) vor die Kameras, um mit US-Botschafter Evans ein Abkommen zu unterzeichnen, das die Kostenbeteiligung Luxemburgs am WSA-Lager in Sanem von derzeit 8,5 Millionen Euro pro Jahr auf 29,5 Millionen pro Jahr anheben soll. Bis 2028 ist dafür ein Gesamtbudget von 225 Millionen Euro vorgesehen. Das WSA-Depot lagert Kriegsmaterial vor allem im Auftrag der US Air Force.

Die beiden rezenten Ankündigungen stehen sinnbildlich für die völlig absurde Politik der Regierung: Unnütze Militärausgaben werden leichtfertig genehmigt, während die einheimische Kulturszene jeden Euro erbetteln muss. 2019 wird Luxemburg über 350 Millionen Euro in die Kriegsanstrengungen investieren.

déi Lénk fordern seit Jahren eine radikale Kürzung des Militärbudgets. Stattdessen sollen sinnvolle Projekte finanziert werden, die einen realen gesellschaftlichen Mehrwert schaffen.

Dunkelkammer spaceresources: Entscheidende Fragen bleiben offen.

Im Mai dieses Jahres unterzeichnete die Regierung ein Space-Abkommen mit den USA. Dieses sogenannte Memorandum of Understanding (MoU’s) bleibt, so wie ähnliche Abkommen mit 7 anderen Staaten geheim. Über die politische und finanzielle Tragweite dieser MoU’s bleiben das Parlament und die Öffentlichkeit also im Dunkeln. Die lückenhaften Antworten der Regierung auf unsere parlamentarischen Anfragen tragen nicht zu größerer Transparenz bei.

Ein Memorandum of Understanding ist eine angeblich nicht verbindliche Absichtserklärung, die zwischen Staaten oder auch mit Unternehmen abgeschlossen wird. Da diese Abkommen nach offizieller Leseart nicht verbindlich sind müssen sie auch nicht unbedingt vom Parlament ratifiziert werden. Problematisch dabei ist jedoch, dass ein MoU wie es mit den USA abgeschlossen wurde laut Regierungsvertretern eine sehr umfangreiche Zusammenarbeit in einer Vielzahl von Bereichen beinhaltet. Da die Regierung in ihrer Antwort auf unsere Fragen noch ein Mal deutlich macht, dass den 8 bereits unterzeichneten MoU’s viele weitere im Space-Bereich folgen sollen, stellt sich die Frage, ob die Regierung sich anschickt völkerrechtlich geltende Verträge am Parlament vorbei durch ein Netz geheimer bilateraler Abkommen ersetzen zu wollen.

Die Zusammenarbeit im Rahmen des MoU mit den USA soll, laut dem US-amerikanischen Handelsminister Wilbur Ross, auch die Verteidigung im Weltraum beinhalten. Die luxemburgische Regierung hat dies auf unsere Nachfrage hin zwar dementiert, schließt die Verteidigung von Satelitten jedoch nicht als möglichen Gegenstand der zukünftigen Zusammenarbeit mit den USA aus. Dass die Abwehr von Angriffen auf Satelitten im Weltraum sehr wohl viel mit Verteidigungspolitik zu tun hat, liegt auf der Hand.

Aus einem 2017 erschienenen Analysepapier von Goldman Sachs geht außerdem hervor, dass der “new space” Bereich, indem die Regierung auch die spaceresources.lu-Initiative verortet, ein riesiges Potenzial für Investoren bietet und dabei die Militarisierung des Weltalls besonders vielverpsrechend sei. In diesem Zusammenhang nennen die Analysten von Goldman Sachs die Verteidigung eigener sowie die Neutralisierung gegnerischer Satelitten als eine der zentralen Prioritäten für zukünftige Forschung und Investitionen.

Fragen wirft zudem die Finanzierung der spaceresources.lu-Initiative auf. Die Regierung behauptet, es würden keine öffentlichen Mittel im Rahmen der MoU’s bereitgestellt, sondern Finanzierungswege über bestehende Fonds genutzt. Viele dieser Fonds werden jedoch aus dem Staatshaushalt gespeist, ohne dass das Parlament in irgendeiner Weise über diese Ausgaben- und Investitionspolitik mitbestimmen kann. Die wenig nachvollziehbare Finanzierung der Initiative wurde bereits Anfang dieses Jahres vom Rechnungshof bemängelt.

déi Lénk waren und bleiben der Meinung, dass die Regierung sich mit dieser Initiative auf dünnem Eis bewegt. Einerseits wird versucht das Völkerrecht ohne Einwilligung des Parlaments mithilfe von geheimen Abkommen mit Drittstaaten zu unterwandern, andererseits werden öffentliche Mittel für Unternehmen und Forschungszwecke zur Verfügung gestellt, die auf die Privatisierung und kommerzielle Verwertung von Weltraumressourcen abzielen. Inwiefern diese Aktivitäten auch militärischer Natur sein können, bleibt für uns weiterhin ungeklärt. Um diesen Verdacht ausräumen zu können, muss die Regierung die Memorandum of Understanding veröffentlichen.

Question parlementaire urgente : Fermeture du bureau de la Poste à Bonnevoie

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 84 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante, dont je vous prie de bien vouloir accorder l’urgence, à Monsieur le Ministre de l’Economie Etienne Schneider.

Le groupe POST a annoncé le 12 septembre dernier par voie de presse la fermeture du bureau des postes du quartier de Bonnevoie à Luxembourg-Ville à partir du 30 septembre prochain.

Le plus grand quartier de la Ville de Luxembourg, comptant plus de 18.000 habitants, c’est-à-dire plus que la commune de Sanem, perd ainsi son seul bureau des postes et les usagers sont conviés à se rendre au “Point Post” du supermarché Cactus pour régler leurs affaires postales courantes. Pour les opérations financières, ils devront se déplacer au siège du quartier de la Gare.

Si cette mesure est pénible pour l’ensemble de la population, elle l’est particulièrement pour les personnes âges et les personnes à mobilité réduite.

Ce sont particulièrement les personnes âgées non familiarisées avec les automates de retrait d’argent et avec les services par voie électronique qui seront touchées négativement par cette fermeture.

Vous n’êtes pas sans savoir que cette fermeture d’un service public délocalisé vers une entreprise privée a été accueillie avec un certain émoi de la part de la population locale.

 

Partant, je voudrais vous poser les questions suivantes :

(-) Comment se fait-il que les habitants de Bonnevoie n’aient été informés qu’un peu plus de deux semaines avant la fermeture du bureau de poste?

(-) Quelles réflexions ont amené la direction du groupe POST à fermer un bureau de poste dans un quartier aussi densément peuplé?

(-) Monsieur le Ministre n’estime-t-il pas que cette mesure pénalise particulièrement les personnes âgées ainsi que les personnes à mobilité réduite qui devront se rendre dans un autre quartier afin de procéder à certaines opérations?

(-) Monsieur le Ministre est-il prêt à intervenir auprès du groupe Post afin qu’il revienne sur sa décision de fermer le bureau à Bonnevoie avant le 30 septembre?

 

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

Nein zum Klimakiller EU-Mercosur

Dass mehrere europäische Außenminister, darunter auch Jean Asselborn, das Freihandelsabkommen EU-Mercosur wegen der rezenten Amazonas-Brände auf einmal kritisch betrachten, ist nur ein scheinheiliges Ablenkungsmanöver. Sobald die Umweltkatastrophe aus den Medien verschwunden ist, wird der Vertragsabschluss fortgesetzt werden. Und dann wird der rechtsextreme brasilianische Präsident Bolsonaro die Abholzung des Regenwalds erst recht vorantreiben.

Im Juni hat die Europäische Kommission das Verhandlungsergebnis über ein Handelsabkommen mit dem Mercosur (Argentinien, Brasilien, Uruguay und Paraguay) bekannt gegeben: Über 90% der Tariflinien zwischen den beiden Kontinenten sollen liberalisiert werden, darunter ein Großteil der Agrarprodukte.

Die Zielsetzung ist klar: die südamerikanischen Länder sollen ihre Ackerflächen auf den europäischen Massenkonsum ausrichten. Eine exponentielle Steigerung der Anbau- und Weideflächen für Soja, Ethanol und Rindfleisch ist vorprogrammiert und damit auch eine beschleunigte Abholzung der letzten Regenwälder. Das Amazonas-Becken ist nicht nur von zentraler Bedeutung für das Weltklima, es ist auch die Heimat zahlreicher indigener Bevölkerungen.

Vorangetrieben wird das Projekt vor allem von den südamerikanischen Agro-Konzernen und den multinationalen Firmen aus Europa, die sich mehr Marktanteile für ihre Produkte und damit höhere Profite erhoffen. Das Abkommen liberalisiert ebenfalls einen Großteil der Kapitalflüsse, der Dienstleistungen und des öffentlichen Beschaffungswesens. Verbindliche Klimaschutz- und Umweltauflagen sind nicht vorgesehen.

Wegen der rezenten Waldbrände im Amazonas haben mehrere europäische Spitzenpolitiker verlauten lassen, das Abkommen würde auf Eis gelegt. Damit soll die Bevölkerung beruhigt werden, bis sich die Wogen geglättet haben. Wenn Klimaschutz den Verantwortlichen wirklich etwas bedeuten würden, hätten sie die Verhandlungen gar nicht erst zugelassen. Denn das Freihandelsabkommen bietet den in Südamerika tätigen Agrarkonzernen einen starken finanziellen Anreiz, die Abholzung unwiderruflich zu beschleunigen.

Auf beiden Kontinenten wehren sich Gewerkschaften, Sozial- und Umweltverbände, sowie progressive Parteien gegen dieses Abkommen. Nur eine Mobilisierung der breiten Bevölkerung in Europa und Südamerika kann dieses zerstörerische Abkommen der Finanzeliten noch verhindern. déi Lénk wird sich vehement an diesem Kampf beteiligen.

 

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