Logementskris: Alt nees waarm Loft vun der Regierung.

Mat der Virstellung vun hirem Mesurëpak fir de Bausecteur ass dem Henri Kox, dem Franz Fayot an dem Lex Delles net de grousse Worf gelongen. Déi meeschte Saachen, déi  d‘Ministere proposéiert hunn, hunn entweder keen Impakt oder et gëtt se souwisou schonn. Et ass also eng Usammlung vu Scheinléisungen, déi net fir Entspanung um Immobiliëmaart wäerte suergen.

Esou proposéiert den Henri Kox dass Logementsprojeten eréischt ee Finanzementsgesetz brauchen ab engem Montant vu 60 Milliounen Euro amplaz vu 40 Milliounen, wéi dat bis elo de Fall war. Déi Finanzementsgesetzer sinn awer keng Hürd a kommen ëmmer séier duerch d’Chamber. Dat ass also eng Drëps op de waarme Steen. Dann beléisst de Minister et bei engem Appell un d’Gemenge fir  an dëser schwiereger Situatioun net manner ze maachen. Zu Lëtzebuerg misst ee mëttlerweil bekäppt hunn, dass et mat gutt gemengten Appellen net duer geet.

Wat déi ëffentlech Bauprojeten ugeet, déi de Minister Kox an d’Vitrinn gestallt huet, muss ee feststellen dass et sech hei em Projeten handelt déi scho geplangt waren. Dat ass also keen neie Moment am Kampf géint de Manktem u gënschtegem Wunnraum.

Nodeems de Minister virun e puer Woche schonn ugekënnegt hat ee Privatprojet vun ongeféier 90 Wunnengen opzekafen, huet en elo annoncéiert nach ee vu 90 Wunnengen ze kafen. Dat ass ee gudden Usaz mee et geet einfach net duer. déi Lénk haten do ganz konkret Mesurë proposéiert, déi et dem Staat kéinten erlaben anzegräifen. De Pensiounsfong muss méi an abordabele Wunnraum investéieren, de Budget vum Fonds spécial de soutien au développemement du logement misst verduebelt ginn.

Dann huet de Minister och nach ee Mol de Pilotprojet fir energeetesch Renovatioun zu Déifferdeng aus dem Sak gepaakt. Och wann dat an déi richteg Richtung geet an d’energeetesch Renovatioun ee groussen Enjeu ass an engem Land dat ganz vill Zäregaser ausstéisst fir seng Gebaier ze hëtzen oder ze killen, esou ass dat och net genuch, well Pilotprojete sinn Experimenter déi laang daueren. Och do haten déi Lénk proposéiert een ëffentleche Finanzéierungsystem op d’Been ze stellen, dee géing garantéieren dass kee Stot sech misst bei private Finanzinstituter verschëlden. D’Subvention d’intérêt fir Klimaprêten, déi dës Regierung viru ronn engem Joer reforméiert hat, dierft bei de klammenden Zënssätz och elo ganz verpuffen, wëll et fir vill Stéit einfach ze deier gëtt.

Fir d’Stéit ginn et nei Hëllefe beim Kaf vun engem éischten Haus, mee wat ass mat deene Leit, déi elo Problemer hunn duerch d’Hausse vun den Zënsen, an déi verkafe mussen awer kee Keefer fannen? Op déi existenziell Froe bleift d’Regierung Äntwerte schëlleg. Se bleift stur op der politescher Linn, déi um Ursprong vun der Logementskris zu Lëtzebuerg ass an et muss ee sech froen op hei net Leit incitéiert ginn de Risiko anzegoen zu engem schwéiere Moment um Wunnengsmaart aktiv ze ginn. déi Lénk stelle fest dass d’Regierung déi grouss Nout um Immobiliëmaart an am Bausecteur fir eng grouss ugeluechte Kommunikatiounscampagne ausnotzt. Se bleift konkret Äntwerte schëlleg an dat obwuel d’Zäit ëmmer méi knapp gëtt.


Crise du logement: Le gouvernement brasse de l‘air.

Le paquet de mesure pour le secteur de la construction, présenté par les ministres Fayot, Delles et Kox, n’est pas la panacée contre les maux du secteur de l’immobilier. La plupart des propositions n’ont soit pas d’impact ou elles existent déjà. C’est donc un fourre-tout de fausses solutions qui ne calmeront pas les tensions sur le marché de l’immobilier

Ainsi, le ministre du Logement Henri Kox a proposé de fixer le montant pour les projets nécessitant une loi de financement à 60 millions d’euros au lieu de 40 millions. Mais ces lois de financement ne constituent pas un écueil et sont toujours rapidement adoptées par les députés. C’est donc un coup d’épée dans l’eau. Le ministre se contente également de lancer un appel aux communes afin qu’elles ne fassent pas moins dans le domaine du logement durant cette période trouble. Or, nous devrions désormais savoir que ces appels bien intentionnés n’ont aucune valeur.

En ce qui concerne les projets de construction publics que le ministre a choisi de mettre en évidence, déi Lénk constate qu’il s’agit de projets planifiés de longue date. Ce n’est donc pas un nouvel élan  dans la lutte contre la pénurie de logements abordables.

Après son annonce, il y a quelques semaines, de racheter un projet privé d’environ 90 unités, le ministre a annoncé d’en racheter un second de même envergure. C’est certes un bon début, mais c’est très loin d’être suffisant. déi Lénk avait proposé des mesures concrètes qui permettrait à l’État d’intervenir rapidement : le fonds de pension doit sérieusement investir dans le logement abordable et la dotation du Fonds spécial de soutien au développement du logement doit être doublé.

Henri Kox a également ressorti son projet-pilote de rénovation énergétique à Differdange. Là aussi, c’est un bon début car la rénovation énergétique est un enjeu dans un pays qui émet beaucoup de gaz à effet de serre pour chauffer ou refroidir ces bâtiments. Mais cela ne suffit pas. Un projet-pilote est une expérimentation qui met du temps. déi Lénk propose un système de financement public afin de garantir qu’aucun ménage ne doit contracter de dettes auprès d’un institut financier privé. La subvention d’intérêt pour les prêts climatiques que ce gouvernement a réformée il y a un an, n’a plus aucun effet car un prêt devient tout simplement trop cher pour les ménages en raison de la hausse rapide des taux d’intérêts.

Pour les ménages, le paquet de mesures crée de nouvelles aides pour les primo-acquérants. Mais qu’en est-il des ménages qui peinent à rembourser leur prêt en raison des de la hausse des taux d’intérêt ? Qu’en est-il des ménages forcés de vendre leur bien mais qui ne trouvent pas d’acheteurs ? Le gouvernement ne répond pas à ces angoisses existentielles. Il reste obstinément sur la même ligne politique qui est à l’origine de la crise. Et il faut se demander si ce n’est pas irresponsable d’inciter les gens à investir dans un marché du logement qui traverse une période particulièrement complexe ? déi Lénk constate que le gouvernement se sert de l’urgence dans les secteurs de l‘immobilier et de la construction pour lancer une vaste campagne de communication. Mais, alors que la situation se dégrade de plus en plus, le gouvernement ne donne pas le début d’une solution.

Question parlementaire concernant certains refus de versement de primes Klimabonus

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable.

Plusieurs personnes m’ont récemment témoigné d’un problème concernant les subsides Klimabonus accordés pour des installations techniques telles que les pompes à chaleur.

En effet, des demandeurs d’un tel subside se verraient refuser le versement de l’aide sur la base de formulaires incorrectement remplis par les entreprises ayant réalisé les travaux en question.

Dans ce contexte je voudrais poser à Madame la Ministre les questions suivantes :

  1. Madame la Ministre peut-elle confirmer que des demandeurs d’une subvention Klimabonus se voient refuser le subside à cause de formulaires incorrectement remplis par une entreprise ? Dans l’affirmative, combien de demandes ont été refusées sur cette base depuis l’entrée en vigueur du programme Klimabonus ?
  2. Quelles sont concrètement les raisons pour ces refus ? Dans combien de cas ce refus est-il justifié par le non-respect des conditions techniques pour ces installations techniques telles que spécifiées dans le règlement grand-ducal ?
  3. Dans combien de cas le refus est-il effectivement motivé par des formulaires erronés ? Pour ces cas, vos services sont-ils en mesure de remédier à ces problèmes et aider les demandeurs d’un subside concernés par un refus qui n’est pas de leur responsabilité ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée

Question parlementaire relative à la subvention d’intérêt pour prêt climatique

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous vous prions de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre du Logement et à Madame la Ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable :

La loi du 8 juin 2022 relative aux aides à des prêts climatiques prévoit une subvention d’intérêt à hauteur de 1,5% pour les prêts climatiques afin de favoriser les assainissements énergétiques realisés par des entreprises et des particuliers.

Dans la réponse à la question parlementaire 7560 vous indiquiez que depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif en matière de prêt climatique à taux réduit en juillet 2022, 64 demandes en obtention d’une subvention d’intérêt auraient été introduites auprès de vos services (chiffres disponibles en février 2023), donc 8 demandes en moyenne par mois. Cette moyenne de demandes par mois est restée plus ou moins stable depuis janvier 2020.

Déjà impactés par les hausses des prix de la construction et de la rénovation, les projets d’assainissement énergétique ont également renchéri par l’augmentation sensible des taux d’intérêt. Tandis que la subvention d’intérêt accordée pour un prêt climatique a permis de couvrir la quasi-totalité du taux d’intérêt d’un prêt contracté il y a plus d’un an, l’augmentation récente des taux d’intérêt a rendu la subvention d’intérêt accordée par votre Ministère nettement moins intéressante. Une réduction du nombre de projets d’assainissement énergétique pourrait en être la conséquence.

Partant nous voudrions poser les questions suivantes à Monsieur et Madame les Ministres :

  1. Monsieur et Madame les Ministres s’attendent-ils à une baisse des demandes en obtention d’une subvention d’intérêt pour prêts climatiques suite à la hausse des taux d’intérêt ?
  2. Dans l’affirmative Monsieur et Madame les Ministres envisagent-ils des modifications au dispositif de la subvention d’intérêt en place pour contrer la baisse ?
  3. Dans la réponse précitée vous précisiez que « (…) ladite subvention ne peut ainsi être accordée par le ministère du Logement uniquement après l’accord de l’aide « PRIMe House / Klimabonus » par le ministre ayant l’Environnement dans ses attributions, donc en principe après achèvement des travaux d’assainissement du logement. » Tout en supposant qu’il ne s’agit pas d’une erreur matérielle, ce système n’est-il pas en défaveur des demandeurs d’une subvention d’intérêt dont la marge de manoeuvre financière est la plus réduite notamment avec la hausse des taux d’intérêt ?
  4. De manière générale, Monsieur et Madame les Ministres redoutent-ils un ralentissement généralisé au niveau des investissements dans le cadre de la transition énérgétique au vu des taux d’intérêt élevés et de la durée de rentablisation importante de ce genre d’investissements (énergies renouvelables, assainissements énergétiques etc.) ?
  5. Monsieur et Madame les Ministres n’estiment-ils pas qu’un dispositif de tiers financement public serait plus adapté pour limiter l’influence des marchés sur les choix d’investissements écologiques des entreprises et des particuliers ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments distingués,

Nathalie Oberweis                              Myriam Cecchetti

Députée                                               Députée

Grondbesoine fir all Mënsch garantéieren a Ressourcë schounen!

Zu Lëtzebuerg ass bal all 5. Persoun dem Aarmutsrisiko ausgesat. Gläichzäiteg ënnergrieft de Klimawandel an de Verloscht u Biodiversitéit ëmmer weider eis Liewensgrondlagen. 

Dofir musse mir onbedéngt eis natierlech Ressourcë schounen. Mee vill Leit hunn elo scho Problemer sech Waasser, Stroum an Hëtzen ze leeschten. Mir mussen also déi sozial Fro zesumme mat der ekologescher Fro denken.

Als Lénk proposéiere mir dofir d’Aféiere vu gestaffelte Präisser op Grondbesoine wéi Waasser, Stroum a Gas. Dës Präisser gi gerechent opgrond vun der Unzuel vu Persounen, déi an engem Stot liewen. 

De Grondverbrauch, ouni deen e Mënsch net Liewe kann, soll gratis ginn. Fir de Bedarf, deen doriwwer eraus geet, gëlle méi héich Präisser. Esou gëtt d’Grondrecht geséchert a grouss Verbraucher kréien en Ureiz gesat fir manner Ressourcen ze verbrauchen.

Sozial an ekologesch Politik mussen Hand an Hand goen.


Garantir les besoins élémentaires et protéger les ressources !

Au Luxembourg, une personne sur cinq est menacée de pauvreté. En même temps, le changement climatique et la perte de biodiversité sont en train détruire la planète.

Pour cette raison il est indispensable de protéger nos ressources naturelles. Or beaucoup de gens ont du mal à payer leurs factures d’électricité, d’eau et de chauffage. Il faut donc traiter ensemble les questions sociale et écologique.  

déi Lénk propose l’introduction de prix échelonnés pour l’eau, l’électricité et le gaz. Les prix seront calculés en fonction de la taille du ménage.

Le besoin élémentaire, sans lequel une personne ne peut vivre, doit être gratuit. La consommation dépassant ce besoin sera facturée de manière progressive. Ainsi le droit fondamentale de l’accès à l’eau et à l’énergie est assuré et les grands consommateurs seront incités à gaspiller moins de ressources.

Les politiques sociale et écologique doivent aller main dans la main.

Question parlementaire concernant les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur résidentiel au Luxembourg

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable, à Monsieur le ministre de l’Energie et de l’Aménagement du territoire et à Monsieur le ministre du Logement.

Selon les données publiées par Eurostat pour l’année 2021, le Luxembourg émettrait 1,6 tonnes de gaz à effet de serre par personne pour chauffer et refroidir les bâtiments  résidentiels. Le Luxembourg se situerait ainsi à la dernière place parmi les pays membres de l’Union Européenne avec un écart très net par rapport à la Belgique qui se situerait à l’avant-dernière place avec 0,2 tonnes de gaz à effet de serre émises.

Vu que le gouvernement prévoit dans ses objectifs sectoriels en matière de lutte contre le réchauffement climatique une réduction des émissions dans le secteur des bâtiments résidentiels et tertiaires de -64% d’ici 2030 par rapport à 2019, je voudrais poser les questions suivantes à Messieurs et Madame les Ministres :

  1. Comment Madame et Messieurs les Ministres expliquent-ils ce mauvais bilan du parc immobilier résidentiel luxembourgeois ?
  2. A quel point la faible proportion des énergies renouvelables (13% en 2021) dans le mix énergétique pour le chauffage et le refroidissement des bâtiments résidentiels explique-t-elle ce mauvais résultat du Luxembourg ?
  3. Madame et Messieurs les Ministres diposent-ils de données sur les niveaux moyens d’émissions de gaz à effet de serre du parc immobilier résidentiel en fonction de la classe énergétique des bâtiments ? Dans l’affirmative, Madame et Messieurs les Ministres peuvent-ils me les fournir ?
  4. Vos Ministères font-ils des efforts visant spécifiquement la rénovation énergétique des immeubles résidentiels avec une performance énergétique faible ? Si oui, lesquels ?
  5. Dans quelle mesure une réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des bâtiments résidentiels et tertiaires a-t-elle été réalisée entre 2019 et 2022 ?
  6. La réforme de la législation sur la subvention d’intérêt pour prêt climatique a-t-elle porté des fruits ? Madame et Messieurs les Ministres peuvent-ils m’indiquer le nombre de demandes pour une telle subvention introduites pendant l’année 2022 ainsi que l’évolution du nombre de demandes par rapport aux années précédentes ?
  7. Madame et Messieurs les Ministres jugent-ils réaliste la réalisation de l’objectif sectoriel cité ci-avant à politique inchangée ? Dans la négative, quelles mesures entendez-vous mettre en oeuvre pour y parvenir ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée

Question parlementaire relative au retrait annoncé de la France du TCE

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre de l’Énergie.

Le vendredi 21 octobre 2022, en marge d’un sommet du Conseil européen, le Président de la République française a annoncé que la France se retirera du Traité sur la charte de l’énergie (TCE).

Quelques jours auparavant, le Haut Conseil pour le climat avait publié un avis sur la question. Selon cet organisme français, la modernisation du TCE conclue le 23 juin 2022 n’est pas à la hauteur des enjeux : « […] le TCE, y compris dans une forme modernisée, n’est pas compatible avec le rythme de décarbonation du secteur de l’énergie et l’intensité des efforts de réduction d’émissions nécessaires pour le secteur à l’horizon 2030. » Aussi, il note que les délais de ratification nécessaires risquent de prolonger les dispositions actuelles du TCE et sa clause de survie bien au-delà de sa durée réduite à 10 ans par le nouveau mécanisme de flexibilité proposé. Le Haut Conseil pour le climat conclut que : « […] le retrait coordonné du TCE par la France et les États membres de l’UE apparaît comme l’option la moins risquée pour permettre l’atteinte des objectifs climatiques et le respect des rythmes de décarbonation nécessaires à l’horizon 2030 ».

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le ministre :

1) Quelle est votre appréciation des amendements proposés pour la modernisation du TCE, ainsi que des risques qui se dégagent d’un processus de ratification prolongé ? Est-ce que le Luxembourg entend toujours ratifier les modifications au TCE décidées en juin 2022 ? 

2) Est-ce que le Luxembourg envisage, à l’instar de la France, un retrait du TCE ? Dans la négative, pouvez-vous m’en donner les raisons?

Avec mes salutations respectueuses,

Myriam Cecchetti

Députée

Question parlementaire concernant les inégalités en matière de consommation énergétique entre les ménages.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre de l’Energie.

Dans un article récemment publié par le journal allemand Sueddeutsche Zeitung[1] il est question de la consommation énergétique des ménages en fonction de leur situation économique. Un chercheur cité dans l’article montre dans ces travaux que la consommation d’énergie augmente en fonction du revenu d’un ménage et explose pour les 10% des ménages les plus fortunés. Ainsi, en Allemagne, les 10% des ménages les plus fortunés consomment 4 fois plus d’énergie que les ménages les moins fortunés.

Les experts cités par les auteurs de l’article soulignent en outre que les ménages les plus fortunés pourraient facilement réaliser des économies d’énergie importantes tandis que les ménages aux revenus faibles n’auraient plus de marge de manoeuvre pour réduire leur consommation énergétique.

Même si les chiffres en question se réfèrent à l’exemple allemand, on peut admettre que les inégalités en matière de consommation énergétique et de capacités d’économiser de l’énergie sont semblables au Luxembourg.

Vu l’importance des inégalités en matière de consommation énergétique et de la lutte contre la surconsommation énergétique dans un contexte de crise énergétique, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le ministre de l’Energie.

  1. Monsieur le Ministre dispose-t-il de chiffres mettant en lien la consommation énergétique et la situation financière des ménages au Luxembourg ? Dans l’affirmative, de quels chiffres s’agit-il ?
  2. L’Institut de régulation luxembourgeois (ILR) dispose-t-il de données montrant la répartition de la consommation énergétique des ménages permettant de diviser les ménages en déciles ou en quintiles en fonction de leur consommation énergétique tout en sachant que l’ILR dispose d’informations suffisantes pour chiffrer la consommation moyenne d’électricité et de gaz des ménages ? Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre peut-il nous fournir ces données ?
  3. Dans l’affirmative encore, comment se présente la consommation de gaz et d’électricité d’un ménage figurant parmi les 10% des ménages affichant la consommation la plus élevée par rapport à celle d’un ménage faisant partie des 10 % des ménages affichant la consommation la moins élévée respectivement faisant partie des 50% des ménages affichant la consommation la moins élévée ?
  4. Monsieur le Ministre peut-il indiquer les mesures visant la réduction de la consommation énergétique des ménages affichant la consommation la plus élevée qui vont au-delà des consignes adressées à tous les ménages dans le cadre de la campagne Energie spueren ?
  5. Monsieur le Ministre n’est -il pas d’avis que la quantité d’énergie consommée pour satisfaire des besoins vitaux et nécessaires n’est pas seulement incompressible mais devrait connaitre une tarification différente de celle appliquée à des consommations pour satisfaire des besoins  super-flus ou même nuisibles ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée


[1] https://www.sueddeutsche.de/projekte/artikel/wirtschaft/energie-energiekrise-strom-gas-oel-e670572/

déi Lénk est solidaire avec les salarié.e.s des raffineries en grève.

Ces derniers mois ont été particulièrement fastes pour l’industrie pétrolière qui a engendré des milliards d’euros de bénéfices et redistribué des milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires.

En même temps les salariés de la majorité des raffineries françaises Totalenergies et Esso sont en grève pour des revalorisations salariales et leurs conditions de travail.

C’est bien le travail des salariés-e-s des industries concernées qui a permis au groupe d’obtenir des résultats-records, et de verser plus que 2 milliards d’euro de dividendes aux actionnaires.

La lutte menée par les salarié-e-s et soutenue par la CGT est exemplaire et légitime.

Les seuls responsables d’une situation dégradée qui impacte fortement l’approvisionnement en carburant sont ceux qui par choix, s’accaparent les richesses produites. Au détriment de celles et ceux qui travaillent chaque jour dans des conditions de plus en plus difficiles.

C’est pourquoi déi Lénk Luxembourg adresse tout son soutien aux salarié-e-s qui font le choix légitime d’agir par la grève afin d’obtenir de véritables augmentations salariales.

Communiqué par déi Lénk

Question parlementaire concernant le bois utilisé dans les chaudières à granulés

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la ministre de l’Environnement et à Monsieur le ministre de l’Energie.

Parallèlement à l’augmentation de prix de l’énergie observée depuis un an environ, le prix des copeaux de bois utilisés dans les chaudières à granulés/pellets connait également une forte hausse. Ainsi les coûts de chauffage pour les ménages ayant opté pour ce type de chaudières a facilement doublé depuis plusieurs mois.


Bien que cette hausse n’est pas comparable à l’explosion des prix du mazout et du gaz, elle reste néanmoins significative pour les ménages concernés tout en rappelant que l’installations de chaudières à pellets constitue une des pistes privilégiées du gouvernement pour faire avancer la transition énergétique.

Partant je voudrais poser les questions suivantes à Madame la ministre de l’Environnement et à Monsieur le ministre de l’Energie :

  1. Combien d’aides pour l’installation d’une chaudière à pellets ont jusqu’à présent été accordées par vos services ? Comment ce chiffre a-t-il été impacté par l’augmentation des aides décidées lors de la pandémie de la Covid19 respectivement suite au déclenchement de la guerre en Ukraine ?
  2. Comment Madame et Monsieur les Ministres expliquent-ils la hausse des prix du bois-énergie en question ? Est-elle due à l’augmentation des prix de transport du bois ou y a-t-il d’autres raisons ?
  3. Existe-t-il une production de copeaux de bois pour les chaudières à granulés au Luxembourg ? Dans l’affirmative quelles quantités sont produites et quelle est la part de la demande intérieure satisfaite par la production autochtone ?
  4. D’où provient la majorité du bois respectivement des copeaux de bois pour lesdites chaudières commercialisées au Luxembourg ? Quelle est la distance de transport généralement parcourue pour l’importation des produits en question et par quels moyens de transports sont-ils acheminés vers le Luxembourg ?
  5. Le gouvernement fait-il des efforts pour augmenter la production de bois-énergie au Luxembourg ? Si oui, lesquels ?
  6. Monsieur et Madame les Ministres ne craignent-ils pas que l’augmentation du prix des copeaux de bois pourraient décourager de nombreux ménages à remplacer leur ancienne chaudière à mazout ou à gaz par une chaudière à granulés freinant ainsi la transition énergétique ?
  7. Monsieur et Madame les Ministres prévoient-ils des mesures supplémentaires pour soutenir les ménages et surtout les ménages à revenu modeste dans l’acquisition d’une chaudière à granulés ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée

Question parlementaire concernant la prime énergie pour l’année 2022.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la ministre de la Famille.

Le gouvernement en conseil a décidé en date du 16 septembre 2022 de prolonger la date limite d’introduction de la demande de l’allocation de vie chère et de la prime énergie jusqu’au 31 octobre 2022.

Partant je voudrais poser les questions suivantes à Madame la ministre de la Famille :

  1. Combien de demandes pour l’obtention de la prime énergie ont entretemps été introduites auprès du Fonds National de Solidarité (FNS) ?
  2. Quel est actuellement le taux d’éligibilité pour la prime énergie parmi les ménages ayant introduit une demande ?
  3. Quelle est la part des ménages bénéficiant d’une prime énergie tout en ne remplissant pas les critères de revenu pour l’allocation de vie-chère parmi la totalité des bénéficiares de la prime énergie ?
  4. Quelle est la durée d’attente moyenne pour le versement de la prime énergie à partir de la date d’introduction de la demande ?
  5. Vos services prévoient-ils des mesures d’information et de sensibilisation supplémentaires auprès de la population éligible pour la prime énergie afin de toucher un maximum de ménages ? Dans l’affirmative, quelles mesures Madame la Ministre prévoit-elle ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée

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