Vas-y, Nathalie!

Ce lundi, 17 juillet se tient la séance inaugurale du conseil communal nouvellement élu de la Ville de Luxembourg.

Grâce aux électrices et électeurs qui nous ont accordé leur confiance et grâce à son travail militant depuis des années, Nathalie Oberweis y sera la conseillère déi Lénk et nous la félicitons de tout coeur.  Ce qui est sûr, c’est que malgré les 160 suffrages de liste qui ont manqué pour conserver le 2e siège, déi Lénk Stad et sa nouvelle conseillère s’engageront avec enthousiasme en faveur des revendications du programme électoral, et cela notamment

  • pour la construction de 5.000 logements locatifs abordables et la protection des locataires,
  • pour la rénovation énergétique de 10.000 logements,
  • pour une place au Foyer scolaire pour tout enfant inscrit à l’école publique,
  • pour la généralisation des 30 km/h en ville,
  • pour la plantation de 10.000 arbres en ville – pour le climat et la biodiversité,
  • pour la gratuité de 50 litres d’eau par jour indispensables à la vie,
  • pour la création de 5 nouvelles bibliothèques de quartier,
  • pour une participation citoyenne dans 24 comités de quartier représentatifs.

Nathalie Oberweis sera soutenue dans son engagement par les représentant-e-s déi Lénk dans les commissions consultatives de la Ville, par les autres membres déi Lénk Stad et par toutes celles et tous ceux qui voudront se joindre à nous pour défendre leurs droits.

Nous agirons ensemble au conseil communal et dans la rue pour faire naître les alternatives correspondant à nos priorités.

déi Lénk Stad a perdu un siége à quelques suffrages près, mais certainement pas son panache!

Luxembourg, le 17 juillet 2023

Communiqué par le comité déi Lénk Stad et les candidat.e.s de la liste déi Lénk Stad aux élections communales

D’Myriam Cecchetti op Chamber TV iwwertd’Gemengewalen.

Eis Deputéiert Myriam Cecchetti war vun Chamber TV invitéiert fir ee Bilan iwwert d’Gemengewalen a d’Chamberaarbecht vun déi Lénk ze maachen.

https://www.chd.lu/fr/node/1397


Myriam Cecchetti sur Chamber TV sur les élections communales.

Notre députée Myriam Cecchetti a été invitée pare Chamber TV pour faire un bilan des élections communales et du travail parlementaire de déi Lénk.

https://www.chd.lu/fr/node/1397

En Opruff fir et besser ze maachen. 

De Koordinatiounsbüro vun déi Lénk hëlt d’Resultater vun de Gemengewalen zur Kenntnis. A véier Gemengen an deenen déi Lénk eng Lëscht opgestallt haten, musse mer eng Regressioun feststellen am Verglach zu de Wale vun 2017 : -1% an der Stad, -1,6% zu Esch-Uelzecht, -2,7% zu Diddeleng, -4,5% zu Suessem. Mat -0,1% ass eis Péitenger Lëscht stabel bliwwen. Zu Déifferdeng hu mer eist Resultat ëm 0,1% verbessert. Mir sinn awer och frou iwwert dat exzellent Resultat zu Schëffleng, wou mer aus dem Stand de Sprong an de Gemengerot gepackt hunn mat 9,8% vun de Stëmmen.

Mir bleiwen iwwerzeegt dass déi Themen déi säit Joren eis Prioritéite sinn, d’sozial Gerechtegkeet, de Logement, d’Ëmwelt an de Klima an d’Erweiderung vun den demokratesche Rechter, nach ëmmer den Erwaardunge vun engem groussen Deel vun der Populatioun entspriechen.

Eist Resultat zu Schëffleng beweist och dass nach ëmmer vill Bierger a Biergerinnen déi Lénk als glafwierdeg lénk Kraaft wouerhuelen. déi Lénk ass a Gemengen zeréckgaange wou aner Lëschten amplaz Politik flagranten Opportunismus a Marketing bedriwwen hunn. Mir refuséieren dëse politesche Stil a wäerten eis Aarbecht weiderféieren an och weiderhin dat soe wat an eisen Aen am beschte fir d’Gesellschaft ass. Mee, mir mussen et besser a méi däitlech soen.

Am grousse Ganze kënne mer natierlech net mam Resultat zefridde sinn. Se sinn zwar net katastrophal, mee handelt sech awer ëm Réckgang an dat huele mer eescht.

Zum Schluss wëlle mir eis gewielte Kandidatinnen a Kandidate felicitéieren an deene Bierger a Biergerinnen déi eis mat hirer Stëmm ënnerstëtzt hu Merci soen. Mir wäerte se net enttäuschen. D’Jugend, d’Salariéen an all déi, déi alles ze gewannen hunn un engem gesellschaftleche Wiessel, ruffe mir ob sech eis unzeschléissen an zesumme mat eis ze kämpfen.


Un appel à faire mieux. 

Le Bureau de Coordination de déi Lénk a pris acte des résultats des élections communales du 11 juin. Dans 4 communes dans lesquelles déi Lénk a présenté des listes, il faut constater un recul par rapport aux élections précédentes : -1% à Luxembourg, -1,6% à Esch-Alzette, -2,7% à Dudelange, -4,5% à Sanem. Avec -0,1%, notre liste de Pétange réussit quasiment à maintenir son score. A Differdange, nous améliorons notre résultat de 0,1%. Enfin, nous saluons l’excellent résultat de déi Lénk à Schifflange qui fait son entrée pour la première fois au conseil communal de Schifflange avec 9,8% des votes.

Nous restons convaincus que les sujets que nous avons mis en avant depuis des années, la justice sociale, le logement, l’environnement et le climat ainsi que l’élargissement des droits démocratiques correspondent aux attentes de la grande majorité de la population du pays.

Nos résultats à Schifflange ont d’ailleurs prouvé que beaucoup de concitoyen.ne.s considèrent déi Lénk comme une force alternative de gauche crédible. C’est dans les communes où des listes concurrentes pratiquent l’opportunisme le plus flagrant et le « marketing » au lieu de la politique, que déi Lénk a reculé. Nous refusons de nous engager dans ce style de communication et allons continuer notre travail, continuer à dire et faire ce qu’il nous semble juste pour la société, mais nous devons le dire mieux et plus clairement.

Néanmoins, dans l’ensemble, nous ne pouvons pas nous satisfaire de ces résultats, qui, sans être catastrophiques, constituent un certain recul que nous prenons au sérieux.

Finalement, nous tenons à féliciter nos candidat.e.s élu.e.s ainsi que les citoyennes et les citoyens qui nous ont apporté leurs suffrages. Nous ne les décevrons pas et appelons la jeunesse, les salarié.e.s et toutes celles et ceux qui ont tout à gagner dans un changement de société à nous rejoindre et à lutter ensemble.

Question parlementaire concernant l’impact financier du plafonnement du montant cotisable pour l’assurance-maladie-maternite (AMM)

Monsieur le Président,

Lors d’une réunion récente du comité quadripartite, le déficit des opérations courantes pour l’exercice 2023 a été estimé à 41,5 millions d’€. Il s’agirait donc du quatrième exercice d’affilé qui pourrait se solder par un déficit.


Dans un communiqué publié suite à la réunion du comité quadripartite, Monsieur le Ministre a rappelé qu’un groupe de travail “soutenabilité financière” aurait été chargé d’analyser et de proposer des pistes envisageables qui devraient permettre de retrouver un équilibre financier des opérations courantes de l’AMM.


Sachant que la base du calcul mensuel des cotisations pour certains risques sociaux, dont ceux pour maladie-espèces et pour maladie-soins, est plafonnée à cinq salaires social minimum mensuels (cumulé sur un an), je voudrais poser à Monsieur le Ministre les questions suivantes :

  1. Combien d’assurés affiliés au Centre commun de la Sécurité sociale (CCSS) ont été concernés par un dépassement du plafond annuel maximum cotisable en 2022 ? Comment le nombre d’assurés concernés par un dépassement a-t-il évolué au fil des années ?
  2. Quel a été le manque à gagner de l’AMM en 2022 suite au plafonnement du montant annuel cotisable ? Comment ce manque à gagner a-t-il évolué au fil des années ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée

Quelque chose se trame au TICE!

La période de faste qu’a connue le TICE, « Transports intercommunaux du canton d’Esch », ces dernières années, touche définitivement à sa fin. C’est du moins ce que suggère la lecture de rapports du comité du TICE et du « Concept global de transport en commun pour la région sud du Luxembourg ».

Ainsi, on peut lire dans le rapport du comité du 10 novembre 2022 que le président du bureau du TICE a informé les membres du comité d’une nouvelle convention entre le TICE et l’État. En raison de cette nouvelle convention qu’il s’agit encore de négocier, la participation de l’État au frais de fonctionnement du TICE devrait baisser d’environ 9 millions d’euros. Ce qui correspond à une coupe budgétaire claire de 17%, alors que d’ici 2028 le ministère des Transports publics table sur une croissance des transports publics de 25%. Une coupe de 9 millions d’euros de la subvention étatique est une attaque contre le TICE qu’on ne doit pas laisser passer. Si l’Etat maintient cette baisse, le TICE devra s’adapter à cette nouvelle réalité économique, ce qui veut dire :

  • une réduction du nombre de lignes de bus ;
  • une réduction de la fréquence de passage sur les différentes lignes ;
  • l’arrêt complet du transport scolaire.

Pour assurer ce service, il faudrait 35 bus en moins et, par conséquent, 35 salarié.e.s resteraient sur le carreau.

  • Et enfin : il n’y aurait plus de nouvelles embauche sous le statut de fonctionnaire.

Mais la création d’un « Réseau Région Sud » ne correspond pas à un agrandissement du TICE, au contraire.

En toute apparence, avec l’arrivée du tram rapide et la réalisation du « Corridor à haut niveau de service », la part du TICE au niveau des kilomètres globalement parcourus risque de diminuer encore. Luxtram SA est une entreprise de droit privé dont la ville de Luxembourg et l’État sont les principaux actionnaires. ET ces deux actionnaires poursuivent clairement une politique aggressive de réduction des coûts. Les salarié.e.s de Luxtram sont des employés privés qui ne jouiront jamais des conditions de travail et salariales plus avantageuses des fonctionnaires communaux.

Le principal argument du TICE pour embaucher à l’avenir des employés communaux et non des fonctionnaires est que le taux d’échec élevé à l’examen d’Etat et au Code 95, que doivent obligatoirement passer les futurs chauffeurs fonctionnaires avant de se faire embaucher crée actuellement une pénurie de personnel.

Le taux d‘échec à l’examen d’admission pour les secteur des transports communaux se situe entre 60 et 70% depuis 2018. C’est ce qui ressort d’une question parlementaire de déi Lénk à la ministre de l’Intérieur. Cette formation doit être revue et le centre de formation doit disposer des moyens nécessaires pour accomplir sa mission correctement.

D’après les informations de la presse, il y a eu depuis 2019 de nombreuses démissions au Centre de formation des conducteurs (CFC) et les infrastructures seraient dans un mauvais état. La ministre de Taina Bofferding ne répond pas à la question sur les raisons à l’origine de ces démissions et, dit-elle, le gouvernement ne peut pas chiffrer le manque de chauffeurs de bus. Mais elle affirme que des discussions avec les acteurs seraient en cours pour rendre le métier de chauffeur plus attrayant et pour adapter la formation.

La pénurie de chauffeurs est déjà importante et cela risque de s’aggraver encore. Nous sommes conscients de l’urgence, mais de supprimer la carrière des fonctionnaires dans le secteur n’est pas la bonne solution pour pallier la pénurie.

déi Lénk revendique:

  • un subventionnement adéquat du TICE;
  • une amélioration des conditions de travail et salariales des agents ;
  • le maintien du statut de fonctionnaire ;
  • l’extension de l’offre des transports publics et l’amélioration de la qualité de ce service public.

déi Lénk va continuer à se battre pour un transport public performant organisé par les pouvoirs publics.

Un transport public de qualité fait partie intégrante d’une politique de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Seul un réseau performant incitera les gens à laisser leur voiture au garage. Dans le cadre du plan national de mobilité et du plan de mobilité de la ville d’Esch, le transport public fait face à d’importants défis. Nous voulons rappeler au ministre des Transports publics que l’on ne pourra pas s’attaquer à ces défis en sous-traitant le transport public à des acteurs privés.


Et deet sech eppes beim TICE!

Am Géigesaz zu de leschte Joerzéngten an deenen de Syndikat « Transports intercommunaux du canton d’Esch » bal exponentiell gewuess ass, soll et an Zukunft eriwwer si mam Ausbau vum ëffentlechen Transport.

Dat zumindest seet d’Lecture vun TICE Comité-Rapporten an dem sougenannten « Concept global de transport en commun pour la région sud du Luxembourg » viraus.

Am Rapport vum TICE-Comité vum 10. November 2022 ass nozeliesen, dass de President vum TICE Büro, d’Membere vum Comité iwwert eng nei Konventioun tëscht dem Syndikat TICE an dem Staat informéiert huet. Opgrond vun der, nach auszehandelnder neier Konventioun, soll den Apport vum Staat un de Funktiounskäschte vum TICE, ëm ronn 9 Milliounen Euro erof goen. Dëst entsprécht enger Kierzung vu ronn 17 Prozent. Dobäi geet ee beim Ministère des Transports publics dovun aus dat 2028 de gesamten ëffentlechen Transport ëm zimmlech genee 25 Prozent soll wuessen. Eng Kierzung vun 9 Milliounen Euro vun der staatlecher Subventioun ass eng Attack op den TICE déi een sou net ka stoe loossen. Sollt de Staat bei senger Kierzung bleiwen, musse Mesure geholl gi fir mat manner Geld eens ze ginn, dat bedeit:

  • Eng Reduktioun vun de Linnen déi vum TICE gefuer ginn
  • Eng Reduktioun vun der Frequenz op den eenzele Linnen
  • E komplett Astelle vum sougenannte Schülertransport.

Dëst géif eng Aspuerung vu 35 Busse bedeiten an eng Entloossung vu 35 Chauffeuren!

  • An zu gudder Läscht : Keng weider Astellunge vu Buschaufferen ënnert dem Statutt vum Fonctionnaire.

Mat der Créatioun vun engem « Réseau Région Sud » geet et awer net a Richtung Ausbau vum TICE. Au contraire.

Sou wéi et de Moment ausgesäit, wäert mat der Arrivée vum « Tram Rapide » an der Realiséierung vum sougenannte CHNS: « Corridor à haut niveau de service », d’Part vum TICE un de global gefuerene Kilometer signifikant zeréck goen. Beim Tram Rapide kënnt d’Firma Luxtram an d’Spill. Luxtram SA ass eng privatrechtlech Firma déi der Stad Lëtzebuerg an dem Transportministère als Haaptaktionär gehéiert. D’Ville de Luxembourg an den Transportministère verfollege mat Luxtram kloer d’Zil Aspuerunge beim Personal ze maachen. D’Leit déi bei Luxtram schaffen si privat agestallt a kommen domat ni an de Genoss vun de gudden Aarbechts- a Lounbedéngunge vu Gemengebeamten.

D’Haaptargument vum TICE Comité fir an Zukunft nëmmen nach Employés communaux a keng Fonctionnaire méi beim TICE anzestellen ass, dass se den Exame fir Fonctionnaire ze ginn net packen a well se de Code 95 – déi obligatoresch Formatioun um CFC entweder net packen oder d’Waardezäite beim CFC ze laang sinn.

Den Taux d’Echec beim Opnamexame fir de kommunalen Transportsecteur läit säit 2018 konstant tëschent 60 a 70%. Dat geet aus enger parlamentarescher Fro ervir, déi déi Lénk un d’Inneministesch gestallt hunn. Des Formatioun muss dréngend iwwerschafft ginn an da mussen och méi Moyen’en an des Formatioun an de Centre de Formation gestach ginn.

An der Press konnt een noliesen dass et beim CFC  säit 2019 sëlleg Leit demissionéiert hunn. D’Infrastrukture vum CFC sinn aktuell an engem schlechten Zoustand. D’Inneministesch Taina Bofferding geet net op d’Fro nom Grond vun dësen Demissiounen an. D’Regierung kéint och net wësse wéi vill Buschaufferen aktuell feelen. Mee si seet awer an hirer Äntwert dass Diskussioune mat den Acteuren amgaange wiere fir de Beruff vum Buschauffer méi attraktiv kënnen ze gestalten an d’Formatiounen unzepassen.

Elo feele Buschaufferen an an Zukunft wäerten der och nach méi gebraucht ginn.

Mir sinn eis dëser Drénglechkeet och bewosst, mee et ass dee falschen Usaz hei de Beruff vum Buschauffer ze bradéieren an d’Méiglechkeet op eng Carrière am Fonctionnariat quasi ofzeschafen.

Dofir fuerderen déi Lénk :

  • eng adequat Subventionéierung vum TICE.
  • Eng Verbesserung vun den Aarbechts- a Lounbedingunge vum Personal
  • D’Verdeedegung vum Statutt vum Fonctionnaire
  • Den Ausbau vun der Transportoffer a d’Verbesserung vun der Qualitéit vum ëffentlechen Transport

déi Lénk wäerten sech allgemeng och weider fir en performanten ëffentlechen Transport an ëffentlecher Hand asetzen.

Ee staarken ëffentlechen Transport ass ee wesentleche Bestanddeel vun der Reduzéierung vun den Zäregasen. Nëmmen ee gudden ëffentlechen Transportreseau mécht et méiglech, dass Leit op de Privatauto kënne verzichten. Am Kader vum Plan National de Mobilité an dem lokale Mobilitéitsplang zu Esch steet den ëffentlechen Transport viru groussen Erausfuerderungen. Mir rappelléieren dem gréngen Transportministère dass des Erausfuerderungen net mat enger Auslagerung vun de Servicer vum ëffentlechen Transport u privat Träger ze stemme sinn.

Wunnengsmaart: Den Internationale Währungsfong laut d’Alarmglacken.

Zu Lëtzebuerg erstécken ëmmer méi Stéit un den héije Logementspräisser. Elo warnt  esouguer den Internationale Währungsfong (IMF): d’Situatioun um Wunnengsmaart riskéiert zu engem systemesche Risiko ze ginn.

Aus enger rezenter Etüd geet nämlech ervir dass:

  • zu Lëtzebuerg vill Stéit enorm héich verschold sinn an se de Prêt nëmme schwéier mat hirer Paie kënnen zeréckbezuelen;
  • zu Lëtzebuerg d’Präisser an de leschte Joren enorm séier geklomme sinn.

Aus deene Grënn wier d’Situatioun um Immobiliëmaart zu Lëtzebuerg ganz problematesch an ugespaant. Et entsteet en explosive Cocktail, deen zu enger richteger Immobiliëkris féiert un där d’Leit an d’Firme wäerte leiden. déi Lénk hu schonn Ugangs Februar un d’Regierung appeléiert fir elo an de Logementsmart anzegräifen fir méi Misär ze verhënneren:

  1. Bis elo goufnëmme den Opkaf vun 90 Logementer vum Logementsminister annoncéiert, dat ass eng Drëps op de waarme Steen. déi Lénk fuerderen eng Verduebelung vum Budget vum Spezialfong Logement fir dass de Staat verstäerkt privat Immobiliëprojeten opkafen an ëffentlech Bauprojeten virzéie kann.
  • Vill Privatleit bleiwen op hire Wunnenge sëtzen (bspw. wa se plënneren) a geroden a finanziellen Zuchzwang. D’Gemengen an aner net gewënnorientéiert Acteuren aus dem abordabele Wunnengsberäich kéinten hei cibléiert als Keefer asprangen an op deem Wee de Park aus abordabele Locatiounswunnengen vergréisseren an d’Privatstéit virum finanzielle Ruin retten. All des Acteuren brauchen awer och finanziell Hëllef vum Staat fir déi dofir néideg personnell Ressourcen ze kréien.
    Mir erënneren donieft drun, dass de Staat esou Keef duerch d’Gemengen mat 75% subventionnéiert. Fir de Gemengen nach méi op d’Spréng ze hëllefen, schloe mir vir, dass all nei geschafe Gemengewunneng vun 2023 bis 2026 mat 38.000€ (statt wéi aktuell 19.000€ am Pacte Logement 2.0) soll priméiert ginn.
  • Sollten d’Baufirmen tatsächlech ab Hierscht a Schwieregkeete geroden well net méi gebaut gëtt, da mussen och hei Staat a Gemengen asprangen. Si sollen hir Bauprojeten op de Wee brénge fir séier méi abordabel Wunnengen bäizebauen an dofir ze suergen, dass d’Bauaarbechter net am Chômage landen. Eng Baufirma mat ëffentlechem Kapital ass donieft och eng méiglech Piste, fir séier a cibléiert virunzekommen.

All d’Warnsignaler stinn op rout. Et kann net sinn, dass de Staat einfach nokuckt wéi eng Immobiliëkris vill Leit riskéiert virun existenziell Problemer ze stellen. Et muss elo gehandelt ginn. Eis Proposen leien um Dësch.


Marché du logement: Le fonds monétaire international tire la sonnette d‘alarme.

Au Luxembourg de plus en plus de personnes suffoquent en raison des prix du logement. Maintenant, le fonds monétaire international tire la sonnette d’alarme : la situation sur le marché sur le marché du logement risque de se transformer en risque systémique.

Une étude récente montre que :

  • au Luxembourg beaucoup de ménages sont fortement endettés et ont du mal à rembourser leur dette avec leur revenu;
  • les prix ont connu une hausse fulgurante ces dernières années.

Ce sont les principaux facteurs responsables de la situation problématique et tendue du marché du logement. C’est un cocktail explosif qui mène vers une crise de l’immobilier dont souffriront les gens et les entreprises du secteur. Début février, déi Lénk avait déjà lancé un appel au gouvernement pour que celui intervienne davantage dans le marché du logement afin d’éviter que la situation ne dégénère.

  1. Jusqu’ici le ministre du Logement a annoncé le rachat de 90 logements par son ministère. C’est un coup d‘épée dans l’eau. déi Lénk revendique une augmentation de 100% du budget du fonds spécial pour le logement afin que l’État puisse davantage racheter de projets immobiliers privés et ainsi faire avancer plus rapidement des projets de construction publics.
  • Beaucoup de personnes privées n’arrivent plus à se débarrasser de leur logement (dans le cas d’un déménagement par exemple) et se retrouvent sous pression. Les communes et d’autres acteurs sans but lucratif actifs dans le domaine du logement abordable pourraient intervenir de manière ciblée en tant qu’acquéreurs pour à la fois agrandir la parc du locatif abordable et sauver les ménages de la ruine. Tous ces acteurs ont évidemment besoin d’aides financières de l’État afin de disposer des ressources en personnel nécessaires. Nous tenons à rappeler que l’État peut subventionner ces rachats par les communes à hauteur de 75%. Pour donner un coup de pouce supplémentaire aux communes, nous proposons que la prime de 19.000 euros dont peuvent bénéficier les communes pour chaque logement communal nouvellement créé, passe à 38.000 euros.
  • Si les entreprises de construction connaissent des difficultés dès l’automne parce que le carnet de commande est vide, comme annoncé, l’État et les communes devront  intervenir en lançant leurs projet de construction afin de mettre des logements abordables sur le marché et afin d’éviter que les salarié.e.s du secteur se retrouvent au chômage. Une entreprise de construction avec du capital public est une autre piste pour faire avancer des projets précis.

Tous les signaux sont au rouge. L’État ne peut pas se permettre d’être le spectateur désintéressé d’une crise de l’immobilier qui risque de mettre des milliers de gens devant des problèmes existentiels. Nous propositions sont sur la table, il faut agir maintenant.

Question parlementaire sur les logements d’urgence dans les communes.

Monsieur le Président,

Trente-huit personnes ont récemment été sinistrées par un incendie d’un immeuble d’habitations collectives au Grundhof. Dans un reportage radiophonique du 25 mai 2023 le maire de la commune concernée explique que le relogement des sinistrés s’avèrerait très compliqué faute de logements disponibles. Il précise en outre que l’obligation légale de relogement des personnes sinistrées incomberait au(x) propriétaire(s) des logements concernés et que par conséquent la responsabilité de la commune ne s’appliquerait qu’en cas de défaillance du.des propriétaire(s).

Ces derniers mois des incendies d’immeubles résidentiels ont régulièrement fait la une dans les médias. Dans la plupart de ces cas, le relogement d’urgence des personnes sinistrées suite à la défaillance des propriétaires des logements pose des problèmes sérieux aux autorités communales.

Malgré ces difficultés de relogement rencontrées par les communes, ces dernières sont réticentes à créer des logements voire, des hébergements d’urgence réservés justement pour pouvoir offrir des solutions rapides à un besoin d’abri. Si un certain nombre d’organisations détiennent des logements ou hébergements d’urgence destinés à des populations cibles, ce n’est que rarement le cas pour les communes.

Dans ce contexte nous voudrions poser les questions suivantes à Madame et à Monsieur les Ministres :

  1. Madame et Monsieur les Ministres peuvent-ils me fournir un relevé de tous les logements et hébergements d’urgence actuellement mis à disposition et ventilés par types de gestionnaire/propriétaire (promoteurs publics et communes, asbl., fondations etc.) ?
  2. Madame et Monsieur les Ministres peuvent-ils également me fournir un relevé de tous les logements et d’hébergements d’urgence en propriété communale, ventilé par commune ?
  3. Des projets communaux de création de logements et d’hébergements d’urgence sont-ils actuellement en cours ou en planification ? Dans l’affirmative, combien de logements ou d’hébergements seront créés et par quelles communes ?
  4. Madame et Monsieur les Ministres sont-ils en faveur de la création d’une réserve de logements et d’hébergements d’urgence répartie entre les communes ?
  5. Madame et Monsieur les Ministres envisagent-ils la mise en place de mesures pour favoriser la création de logements et d’hébergements d’urgence par les autorités communales ? Si ou, lesquelles ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de nos sentiments respectueux.

Nathalie Oberweis                                                                Myriam Cecchetti
Députée                                                                                 Députée

Un an après et rien n’a bougé

Il y a un an, nous avions a élaboré un programme d’urgence logement avec sept propositions concrètes qui peuvent être rapidement mises en place afin de libérer des logements.

Un an après, le constat reste le même… Pas assez de logements et trop de spéculation immobilière, des prix qui explosent et des gens à la rue.

Pour dénoncer cette situation insupportable, six de nos sections sont en action entre le 27 mai et le 5 juin pour la semaine d’action logement. 

Sanem, Dudelange, Luxembourg-Ville et Esch ont démarré la semaine de mobilisation.

Ici vous trouverez notre communiqué.

Voici quelques impressions:


Ee Joer dono ass nach ëmmer näischt geschitt.

Virun engem Joer hunn déi Lénk hire Programme d’urgence Logement ausgeschafft mat siwe konkrete Propositioune fir séier abordabele Wunnraum ze schaafen .

Ee Joer méi spéit bleift de Constat genau dee selwechten: Net genuch Wunnraum, zevill Immobiliëspekulatioun, Präisser déi explodéieren a Leit op der Strooss.

Fir dës inakzeptabel Situatioun ze denoncéieren, hu sechs loakl Sektioune vun déi Lénk tëschent dem 27. Mee an dem 5. Juni eng Aktiounswoch fir de Logement organiséiert.

Suessem, Diddeleng, d’Stad an Esch hunn de Startschoss ginn.

Hei geet et bei eise Communiqué.

Hei e puer Andréck:

Les membres de Sanem en action sur la rue d’Esch, près de l’ancienne station-service Shell, samedi passé.

A Esch, le mardi, il y a eu une inauguration de logements vides… sous forme de parodie devant l’ancien commissariat de police, dans la rue du Nord.

Samedi, à Luxembourg-Ville sur la place Hamilius, la section a protesté avec le slogan “Besoin de logements, pas d’un hôtel”.

Les Dudelangeois ont occupé l’avenue Grand-Duchesse Charlotte et simulé un marché de l’immobilier avec des prix exorbitants, à l’instant de la crise du logement que nous traversons.

A Differdange, on a rappelé les sept mesures d’urgence à prendre pour combattre la crise du logement, au croisement de la rue de Jean Pierre Gansen et rue des Ligures.

Les membres de la section Pétange ont marqué le coup en se rendant sur la friche industrielle près de la rue Eucosider, là où on aurait promit un quartier résidentiel depuis trop longtemps.

La section de Luxembourg-Ville a clôturé la semaine d’action logement, lundi, en tapissant les fenêtres d’une maison vide appartenant à la Ville de Luxembourg au 47, rue de la Lavande au Kirchberg.

Où en est l’évaluation du Revis ?La ministre de la Famille a peur du bilan de sa propre réforme !

Avant les élections de 2018, le RMG est devenu le Revis. Lors du vote, les députés avaient à l’époque décidé de procéder à une évaluation de la loi trois ans après son entrée en vigueur. Aujourd’hui, plus de cinq années se sont écoulées depuis l’entrée en vigueur du Revis et l’évaluation se laisse toujours désirer. Il semblerait que la ministre de la Famille veuille retarder la publication de cette évaluation. Et pour cause : la réforme est une régression sociale et le bilan risque d’apporter des arguments pour étayer ce constat.

Depuis plus d’un an, l’évaluation du Revis a régulièrement fait l’objet de débats. déi Lénk s’est à plusieurs reprises enquis pour savoir où en était cette évaluation annoncée de longue date mais le gouvernement nous a toujours demandé de prendre notre mal en patience. D’après les dernières informations, le bilan devait être présenté au printemps 2023. Nous constatons que le printemps touche à sa fin et qu’il n’y a toujours pas d’évaluation. Il est évident pour nous que la ministre de la Famille n’assume plus cette réforme et qu’elle attend les élections et son départ de la scène politique nationale pour ne plus devoir en répondre.

C’est un secret de polichinelle que le Revis constitue une régression sociale profonde. C’est pour cette raison que déi Lénk avait voté contre ce texte en 2018. Le taux de personnes frappées par le risque de pauvreté et celui des travailleurs pauvres grimpent d’année en année. Ce qui démontre que les minima sociaux, et le Revis en première ligne, ne sont pas à la hauteur.

Avec le Revis de nouveaux instruments qui mettent à mal la dignité humaine ont été créés. Il est indispensable de les soumettre à une analyse rigoureuse. Le Revis a conduit à une mise sous tutelle des bénéficiaires qui doivent subir de plus en plus de contrôles et de décisions arbitraires et qui n’ont plus voix au chapitre lorsqu’ils s’agit de leur propre existence.

Les sanctions qui frappent les bénéficiaires lorsqu’ils contreviennent à une condition de la loi, sont particulièrement dures. Une réduction voire une suppression durant des mois du Revis peuvent en être la conséquence. Ce sont justement ces sanctions que la cour constitutionnelle allemande avait jugées inhumaines. Un jugement qui a contraint le gouvernement allemand à revoir sa loi Hartz IV. Au Luxembourg, l’humanisme semble être le cadet des soucis du gouvernement. Le Revis est un système qui enferme les bénéficiaires dans un cercle vicieux de la pauvreté, du chômage de longue durée et de l’absence de perspectives. Pour les acteurs de terrain il est évident qu’une inclusion dans le monde du travail par le biais de contrats précaires, d’initiatives de travail à durée déterminée et de mesures de mise au travail, ne fonctionne que dans des cas très isolés.

déi Lénk veut abolir ce système avec ses sanctions et son contrôle permanent afin de le remplacer par un programme qui donne des perspectives et de la sécurité aux gens parce qu’il s’agit là du seul moyen qui permet aux personnes concernées de retrouver la confiance et de reprendre pied dans la société. Une garantie d’emploi conjuguée à un accompagnement sans sanctions ni mise sous tutelle est notre alternative. Bien sûr, il serait préférable de débattre de systèmes alternatifs à la lumière d’une évaluation de la loi actuelle mais malheureusement le gouvernement nous la refuse.


Wou ass d’Evaluatioun vum REVIS ?
D’Familljeministesch fäert de Bilan vun hirer eegener Reform !

Säit iwwer engem Joer ass d’Evaluatioun vum Revis reegelméisseg Thema gewiescht. Mir hunn als déi Lénk widderhuelt gefrot, wou des Evaluatioun drun ass, mee mir goufen ëmmer erëm vertréischt. De leschte Stand war, dass dëse Bilan am Fréijoer 2023 dann endlech géif kommen. Mee mir stelle fest, dass d’Fréijoer op en Enn kënnt a vum Bilan weider wäit a breet keng Spuer ass. Et ass also elo kloer, dass d’Familljeministesch net méi fir hir eege Reform wëll riicht stoen.

Nach virun de Walen 2018 gouf aus dem RMG de Revis. Deemools gouf beim Vott an der Chamber och beschloss, dass no 3 Joer eng Evaluatioun vun der Reform sollt gemaach ginn. Elo sinn et gläich 5 Joer an op e Bilan waarde mer ëmmer nach. D’Familljeministesch dréckt des Evaluatioun vum Revis offensichtlech op déi laang Bänk, et pour cause: d’Reform ass e soziale Réckschrëtt an de Bilan riskéiert natierlech dëse Constat z’ënnermaueren.

Et ass jo en oppent Geheimnis, dass de Revis e soziale Réckschrëtt duerstellt, dofir hunn déi Lénk 2018 och dogéint gestëmmt. Zu Lëtzebuerg klëmmt den Undeel vu Leit, déi an der Aarmut liewe vu Joer zu Joer, genee sou wéi och den Deel vu de schaffende Leit, déi trotz hirer Aarbecht aarm sinn. Eleng doduerch weist sech, dass déi minimal Existenzsécherung an domat an éischter Linn de Revis net op der Héicht ass.

Mam Revis goufen nei entwürdegend Instrumenter agefouert, déi an engem Bilan op de Proufstee gestallt musse ginn. An éischter Linn huet de Revis zu enger Entmëndegung vun de Beneficiaire gefouert, déi ëmmer méi Kontroll an arbiträr Decisioune mussen iwwer sech ergoe loossen, ouni dobäi nach e Matsproocherecht iwwer hir eegen Existenz ze hunn.

Besonnesch haart sinn d’Sanktiounen, déi Beneficiaire vum Revis kënnen treffen, wann se géint eng Oplag verstoussen. Eng Kierzung bis hin zu engem méintelaange Wechfale vum Revis si méiglech Sanktiounen. An Däitschland huet d’Bundesverfassungsgeriicht genee des Sanktiounen als mënschenonwierdeg deklaréiert, wouropshin d’Gesetz iwwer Hartz IV huet misste geännert ginn. Zu Lëtzebuerg hëlt d’Regierung dat mam Humanismus net esou eescht. De Revis ass e System, den d’Leit an engem Kreeslaf vun Aarmut, Laangzäitaarbechtslosegkeet a Perspektivlosegkeet aspäert. Déi meescht Acteuren um Terrain sinn sech eens, dass eng Inclusioun an d’Aarbechtswelt iwwer prekär an zäitlech befrist Beschäftegungsinitiativen a “mise au travail”-Mesuren nëmme ganz seele geléngt.

déi Lénk wëllen dëse repressive System mat senge Sanktiounen an der stänneger Kontroll ofschafen an en ersetzen duerch e Programm, deen de Leit Perspektiven a Sécherheet gëtt, wëll déi Betraffen nëmmen iwwer dee Wee Fouss kënne faassen an der Gesellschaft. D’Jobgarantie gekoppelt un eng Begleedung ouni Sanktiounen a Bevirmëndung sinn eis Alternativen.Natierlech wier et awer sënnvoll iwwer sou Alternativen opgrond vun enger wëssenschaftlecher Evaluatioun vum aktuelle System kënnen ze schwätzen. Mee déi bleift eis leider virenthalen.

À qui appartiennent nos villes?

Le 14 juin à 18h30 au Sang a Klang 

(1 Rue des Trois-Glands, 1629 Luxembourg)

 L’entrée est gratuite.

Luxembourg est l’une des rares villes européennes où le phénomène de la “gentrification” se manifeste de manière particulièrement flagrante : des quartiers et des rues entiers, dont le bâti ancien mérite d’être préservé et constitue également un élément d’identité, sont démolis pour y construire des immeubles de bureaux et des immeubles d’appartements coûteux. Sans rencontrer de résistance notable. On peut se demander s’il s’agit de projets de construction individuels qui ne sont qu’un sujet pour l’urbanisme ou si, comme c’est déjà le cas dans de nombreux autres pays, cela cache un phénomène économique plus large lié aux intérêts de rendement de l’économie financière mondiale.

En collaboration avec l’initiative “Luxembourg under destruction”, la Protection des locataires Luxembourg, l’initiative “Stoppt de Bagger” et déi Lenk, nous débattrons le 14 juin avec le professeur Manuel Aalbers (Université de Louvain, photo) et Antoine Paccoud (LISER) sur le thème “La financiarisation dans le secteur immobilier“. Manuel Aalbers mène depuis des années des recherches sur ce thème (voir sa publication “The Financialization of Housing : A political economy approach“).

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