Question parlementaire sur la coordination du Large Scale Testing et à la gestion du Contact Tracing.

Monsieur le Président,

D’après des informations relayées par la presse, le gouvernement aurait externalisé une partie des responsabilités dans le cadre du Large Scale Testing (LST) vers des entreprises privées du secteur financier. Cette décision aurait pris effet dès la mi-août 2020.

Dès lors, des contrats auraient été établis avec trois entreprises comprenant des prestations spécifiques. L’Etat luxembourgeois aurait également alloué un budget propre à chaque entreprise.

Ainsi les prestations en question seraient le Project management disposant de 900.000€ de budget, l’analyse comparative de données en association avec les données élaborées par l’inspection sanitaire impliquant 500.000€, puis l’élaboration d’une campagne de communication à hauteur de 2,4 millions € et enfin la gestion de la hotline comprenant 2000 appels par jour.

Il est également précisé dans un article à ce sujet paru dans la presse que l’entreprise responsable du Project management ait la possibilité d’émettre des propositions et d’effectuer le cas échéant des adaptations au bénéfice du développement de la stratégie du LST. De ce fait, la responsabilité en matière de stratégie LST n’incomberait plus au LIH, ancien projectleader conventionné par le Ministère de la Santé. En modifiant sa convention avec le LIH, le Ministère de la Santé aurait donc délégué la responsabilité pour la coordination du LST à une entreprise privée.

1. Madame la Ministre peut-elle me dire si une telle externalisation des responsabilités dans le cadre du LST a bien eu lieu et pris effet ?

2. Dans l’affirmative, quels sont la plus-value et les avantages d’une telle démarche et à quel montant total s’élève le budget alloué aux entreprises en question ?

3. Toujours dans l’affirmative, Madame la Ministre n’est-elle pas d’avis que ces responsabilités impliquent des décisions politiques d’envergure qui incombent avant tout au gouvernement et ses instances compétentes en matière de Santé publique ?

4. De même Madame la Ministre peut-elle me dire qui décide actuellement des conceptions et des adaptations de la stratégie LST et dans l’affirmative à la question précédente, quel est exactement le faisceau de responsabilités qui incombe respectivement à l’entreprise et aux administrations compétentes du ministère de la Santé ?

5. Toujours dans l’affirmative à la première question, Madame la Ministre peut-elle m’éclaircir sur le contexte dans lequel le LIH a été destitué de ses fonctions de projectleader dans le cadre du LST.

6. Encore dans l’affirmative à la première question, Madame la Ministre peut-elle me renseigner si les entreprises en question ont répondu à un appel d’offres public ou bien s’agit-il de sous-traitants d’entreprises ayant répondu à la soumission publique ?

7. Parmi les membres de la Task Force, y en a-t-il qui travaillent pour les entreprises ayant obtenu les contrats avec la Direction de la Santé évoqués plus haut ? Si oui, combien de personnes sont concernées ?

8. Concernant l’analyse comparative de données dont une entreprise privée aurait été chargée, Madame la Ministre peut-elle me dire si cette entreprise aura un accès direct aux données dont dispose l’inspection sanitaire, à savoir des données non-anonymisées ?

9. Quel cadre légal s’applique en matière de protection de ces données de patients dans le cadre de leur transfert vers une entreprise privée ?

Dès sa première phase d’application, le Large Scale Testing a fait l’objet de coopérations de l’Etat avec des entreprises privées via le LIH qui a chargé le groupe « Laboratoires Réunies » de l’exécution et de l’analyse des tests, lequel aurait à son tour engagé un consortium international d’entreprises pour prendre en charge la logistique et le recrutement du personnel des centres de tests. Concernant cette dernière tâche, l’entreprise aurait fait appel à des agences de recrutement étrangères, de sorte que le personnel engagé dans les centres de tests proviendrait majoritairement de pays étrangers et ne bénéficie d’aucun contrat avec le LIH, mais avec des agences diverses ce qui impliquerait une rémunération moins importante qu’en cas de recrutement via une instance étatique.

Face à ces circonstances, je voudrais poser les questions suivantes :

10. Qui est actuellement responsable du recrutement du personnel des centres de tests dans le cadre du Large Scale Testing ?

11. Quelles sont les conditions légales de rémunération du personnel en question ? De quel(s) statut(s) bénéficient-t-ils ?

12. Ce personnel provient-il majoritairement de pays étrangers et le cas échéant ces personnes bénéficient-elles de possibilités d’hébergement au Luxembourg le temps que durent leurs contrats respectifs ?

13. Madame la Ministre n’est-elle pas d’avis qu’afin de garantir une meilleure supervision de la qualité du travail fourni et par souci d’équité, le personnel des centres de tests dans le cadre du LST devrait bénéficier au moins des mêmes conditions adaptées au service public ?

14. Dans l’affirmative Madame la Ministre est-elle prête à intégrer le recrutement du personnel dans le cadre du LST dans les responsabilités du Ministère de la Santé et de la Direction de la Santé ?

Dans la deuxième phase du LST, les capacités de tests ont été revus à la baisse. Selon, le directeur de la Santé, cité dans un article de presse, ce choix aurait été motivé par une volonté de réduire les coûts et d’adapter les capacités de tests à la demande qui lors de la première phase du LST était plus faible que prévu. Dans le même article on peut lire que le directeur de la Santé affirmait en juillet que lorsque le seuil de 100 infections par jour serait atteint, la situation risque de devenir tendue. Cependant, depuis septembre le nombre d’infections est en hausse atteignant au mois d’octobre bien davantage que 100 infections par jour.  Les demandes de tests semblent également en hausse. D’ailleurs, dans leur réponse commune à ma question parlementaire urgente n° 2859 du 18 septembre 2020, Madame la ministre de la Santé et Monsieur le ministre de l’Education Nationale avaient indiqué que les capacités de tests étaient alors insuffisantes pour pouvoir systématiquement tester l’ensemble du personnel enseignant tous statuts confondus.

En conséquence de ce qui précède, je voudrais poser les questions suivantes à Madame la Ministre :

15. Qui ont été les parties ayant apporté conseil à la direction de la Santé pour entamer la décision politique de réduire les capacités de tests ?

16. Ce choix a-t-il été exclusivement motivé par le souci de réduire les dépenses publiques ? Dans la négative, qu’est-ce qui a au juste motivé ce choix ?

17. Madame la Ministre a-t-elle prévu de réadapter la stratégie LST afin de tenir compte des nouveaux besoins générés par l’augmentation des infections, notamment dans certains secteurs spécifiques tels que l’enseignement et la santé et les soins? Cette décision est-elle toujours du ressort du Ministère et de la Direction de la Santé ?

18. D’ailleurs, quelle est actuellement la stratégie opérationnelle du LST ? Vise-t-elle le testing du plus grand nombre possible ou s’agit-il désormais de focaliser davantage le LST sur des populations spécifiques plus fortement exposées à un risque d’infection ?

En association au LST, la stratégie du contact tracing (CT) est censée rompre la chaîne des infections en retraçant les personnes ayant été exposées au contact avec une personne testée positive au Covid-19. Or, selon la déclaration officielle de Madame la Ministre, la source d’infection ne peut être déterminée que dans environ 40% des cas dans le cadre du contact tracing. Il semble également que les capacités actuelles du CT en matière de ressources humaines notamment sont insuffisantes, l’inspection sanitaire ne pouvant d’ailleurs plus assurer une prise de contact systématique et suffisamment rapide avec les personnes retracées via le contact tracing. D’ailleurs, le rapport journalier des contaminations, du 29.10.2020, publié par le Ministère de la Santé indique 0 tests et aucune nouvelle infection constatés dans le cadre du Contact Tracing. Au vu de la recrudescence des cas positif en général, ce bilan du CT semble douteux.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Madame la Ministre :

19. Comment Madame la Ministre explique-t-elle  qu’environ  40% des infections n’ont pas pu être  identifiées dans le cadre du  contact tracing ?

20. Combien de personnes supplémentaires devraient être recrutées afin de garantir un fonctionnement optimal du CT ? Le personnel en question sera-t-il recruté ?

21. Dans l’affirmative, quelle serait la procédure du recrutement du personnel du CT ? De quel statut le personnel en question bénéficiera-t-il ?

22. Le personnel du contact tracing, bénéficie ou bénéficiera-t-il d’une formation adéquate ?

23. Quelle stratégie opérationnelle le CT poursuit-il actuellement en matière d’identification de la source d’infection ?

24. Madame la Ministre peut-elle me confirmer si les chiffres du rapport journalier du 29.10.2020 au sujet du contact tracing sont corrects ?

En conséquence de l’impossibilité pour l’Inspection sanitaire de prévenir dans les meilleurs délais les personnes à risque identifiées dans le cadre du contact tracing, le Ministère de la Santé a changé ses instructions, incitant les personnes testées positives au Covid-19 à procéder elles-mêmes à la prévention des personnes avec lesquelles elles ont été récemment en contact et demande à ce que les personnes en question se mettent en auto-quarantaine et se fassent tester au plus tôt au 6e jour après leur exposition risquée à la personne testée positive au Covid-19. Or sur le site du Ministère de la Santé on ne trouve pas de précisions quant aux démarches à suivre pour obtenir un test.

25. Partant, je voudrais demander à Madame la Ministre comment les personnes à risque contactées directement par une personne privée testée positive peuvent se munir d’une ordonnance pour effectuer un test ?  Les personnes concernées doivent-elles elles-mêmes contacter leur médecin traitant afin d’obtenir une ordonnance ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués,

Marc Baum

Député

Dépôt d’une proposition de loi pour un gel des loyers jusqu’au 31 décembre 2021 !

Aujourd’hui, déi Lénk a déposé une proposition de loi pour prolonger le gel des loyers d’habitation jusqu’au 31 décembre 2021. Durant le confinement, le gouvernement avait pris la décision de geler les loyers d’abord jusqu’à la fin du confinement et ensuite jusqu’au 31 décembre 2020. Or, les effets de l’actuelle crise, qui se traduisent notamment par des pertes d’emploi, risquent de se faire sentir durant des années encore, mais le gouvernement n’a pas jugé bon de prolonger le gel des loyers au-delà du 31 décembre 2020.

déi Lénk a donc pris cette initiative afin de protéger les locataires dont certains dépensent déjà plus de 50% de leur revenu pour pouvoir se loger. Pour éviter que ces personnes ne puissent plus payer leur logement, il est impératif de prolonger ce gel durant une année au moins.

Communiqué par déi Lénk


Gesetzesvorschlag zur Verlängerung des Verbots der Mietpreiserhöhungen bis zum 31. Dezember 2021!

déi Lénk hat heute einen Gesetzvorschlag zur Verlängerung des Verbots der Mietpreiserhöhungen bis zum 31. Dezember 2021 vorgelegt. Während dem Lockdown hatte die Regierung beschlossen, die Mietpreiserhöhungen zunächst bis zum Ende des Lockdowns und dann bis zum 31. Dezember 2020 zu verbieten. Auch wenn die Auswirkungen der aktuellen Krise, die unter anderem Arbeitsplatzverluste mit sich bringen, noch Jahre lang zu spüren sein werden, hat die Regierung es nicht für angebracht gehalten, dieses Verbot über den 31. Dezember 2020 hinaus zu verlängern.

déi Lénk hat daher diese Initiative ergriffen, um die Mieter zu schützen, von denen einige bereits mehr als 50% ihres Einkommens für das Wohnen ausgeben. Um zu vermeiden, dass diese Menschen ihre Wohnung nicht mehr bezahlen können, ist es unbedingt erforderlich, dieses Verbot um mindestens ein Jahr zu verlängern.

Question parlementaire sur l’accès au testing du personnel éducatif et psychosocial

Monsieur le Président,

Dans un article paru dans le Tageblatt, le 15 septembre 2020, la problématique du statut et de l’envergure de la tâche du personnel éducatif et psycho-social intervenant auprès d’élèves à besoins éducatifs spécifiques a refait surface. Le même jour, les syndicats ALEE/CGFP, l’APCCA/SEW/OGBL, SLEG/CGFP, SPEBS/CGFP ainsi que la représentation du personnel APPSAS avaient uni leurs forces et fait part de leur désarroi concernant des notes de la part de plusieurs chefs de service du Ministère de l’Éduaction nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse concernant l’envergure de la tâche du personnel éducatif et psycho-social dans l’enseignement, qui leur avaient été octroyées le 13 juillet 2020.

Cette approche de réformer les tâches du personnel éducatif et psycho-social dans l’enseignement par simple note de service est en contraste flagrant avec des déclarations antérieures de Monsieur le Ministre.

Ainsi, dans sa réponse à une question parlementaire du député Sven Clement, datant du 17 janvier 2019, Monsieur le Ministre a affirmé quant au personnel des Centres de compétences que « Pour ce qui est des agents du sous-groupe éducatif et psycho-social, il sera procédé à une analyse profonde des cadres légaux et réglementaires en matière des tâches de l’ensemble du personnel socio-éducatif œuvrant dans nos écoles. Suite à cette analyse, des pourparlers ayant pour objectif une clarification de ces tâches seront menés avec les syndicats concernés afin de pouvoir légiférer aussi tôt que possible en la matière. » Cependant, aucune avancée concernant les questions de statut du personnel sus-mentionné n’aurait eu lieu jusqu’à aujourd’hui, de même que les pourparlers avec les syndicats prévus pour le 2 avril 2020 n’auraient pas pu avoir lieu pour cause de lockdown.  

Etant donné le contexte de la pandémie et des mesures sanitaires supplémentaires à respecter s’ajoutant à la mission d’enseignement, une responsabilité encore accrue revient donc au personnel des écoles en général et au personnel éducatif et psycho-social en particulier et ceci d’autant plus s’il est en charge d’élèves à besoins éducatifs spécifiques. Cette hausse de responsabilité et de travail rendent donc le débat encore plus pressant.

Dans ce contexte, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Education Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :

  • Quand Monsieur le Ministre rencontrera-t-il les syndicats pour reprendre les discussions autour du statut et des tâches du personnel éducatif et psychosocial des centres de compétence en psychopédagogie spécialisée?
  • Monsieur le Ministre considère-t-il l’élaboration d’une nouvelle loi pour réglementer la tâche du personnel éducatif et psychosocial dans l’enseignement ?

D’après mes informations, la problématique du statut du personnel des Centres de compétences semble également avoir eu des répercussions sur leur accès au « testing » de dépistage du Covid19, sur lequel aurait dû se fonder, d’après Monsieur le Ministre, la sécurité de la rentrée scolaire dans le cadre de la pandémie. Les premiers membres du personnel des Centres de compétences en psychopédagogie spécialisée n’auraient reçu leurs invitations, suite à une initiative d’urgence de la part de la Direction de la Santé, que le 14 septembre 2020, donc à l’aube de la rentrée, tandis que la grande majorité du personnel concerné bien plus tard durant la 38ème semaine de l’année calendaire, rendant donc impossible un testing avant le 1er jour de classe.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Education Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :

  • Monsieur le Ministre peut-il nous dire si les affirmations mentionnées plus haut concernant les invitations au « testing » du personnel des Centres de compétences en psychopédagogie spécialisée sont véridiques ?
  • Dans l’affirmative, quelles en seraient les raisons? Dans la négative, Monsieur le Ministre pourrait-il communiquer en détail la procédure mise en place pour intégrer le personnel des Centres de compétences en psychopédagogie spécialisée dans la stratégie de « testing » de dépistage du Covid19 ? Qu’en sera-t-il de la régularité des invitations aux tests ?
  • Toujours dans l’affirmative, cette situation serait-elle à voir dans le contexte d’un statut à part des personnels des Centres de compétences (professeur(e)s, instituteurs/-trices, personnel éducatif et psychosocial), à savoir qu’on ne considérerait plus ce personnel comme faisant partie du personnel des écoles ?
  • Toujours dans l’affirmative, cette situation serait-elle à considérer dans le contexte des explications de la part de Monsieur Laurent Dura, chef de service du Service des élèves à besoin spécifiques au Ministère de l’Éducation nationale dans un article précité du Tageblatt du 15 septembre, affirmant que le statut du personnel des Centres de compétences l’excluerait du personnel des écoles ?
  • Selon Monsieur le Ministre, quel serait le statut actuel du personnel des Centres de compétences en psychopédagogie spécialisée?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués,

David Wagner

Député

Motion: déi Lénk demande un bilan du télétravail

La Chambre des Députés,

  • considérant que lors du confinement lié à la pandémie de la Covid19 une très grande partie des salarié.e.s au Luxembourg ont été contraints d’effectuer du télétravail depuis leur domicile respectif;
  • considérant qu’un nombre important de salarié.e.s au Luxembourg continuent actuellement d’effectuer tout ou une partie de leur activité professionnelle en télétravail depuis leur domicile;
  • considérant que la proportion des salarié.e.s résident.e.s réalisant tout ou une partie de leur activité professionnelle depuis leur domicile connaît une augmentation sensible en 2020 par rapport à 2019, lorsque 11,6%[1] des personnes actives résidentes déclaraient télétravailler au moins un jour par semaine depuis leur domicile ;
  • considérant que la pandémie de la Covid19 a entraîné le recours prolongé au télétravail de la part de beaucoup de salarié.e.s non-résident.e.s nécessitant la négociation d’accords temporaires en matière fiscale avec nos trois pays voisins;
  • considérant que le télétravail peut avoir des avantages pour les salarié.e.s, tels que la réduction du temps et du coût de transport ou la conciliation différente de la vie privée et de la vie professionnelle ;
  • considérant également que le télétravail reste généralement inaccessible aux salarié.e.s exerçant des services directes à la personne souvent essentiels ou des tâches manuelles non-automatisables, cette particularité ne devant pas se muter en inégalité dans des contextes tels que celui du confinement lié à la pandémie de la Covid19 ;
  • considérant qu’un recours important au télétravail sans règlementation adéquate et sans moyens de contrôle efficaces peut induire une dégradation des conditions de travail, notamment par une augmentation du temps de travail, l’isolement social ou par une externalisation de certains coûts de l’employeur vers le ou la salarié.e ;
  • considérant que l’extension du télétravail nécessite la création d’un droit à la déconnexion efficace en faveur des salarié.e.s ;
  • considérant qu’au Luxembourg le télétravail n’est actuellement pas encadré par le Code du Travail mais fait l’objet d’un encadrement juridique à travers une convention entre partenaires sociaux basée sur l’accord-cadre européen sur le télétravail signé en 2002 ;
  • considérant que ledit accord-cadre européen ne tient plus compte des avancées technologiques réalisées depuis sa signature en 2002 ;
  • considérant que ladite convention n’a pas été mise en place en vue d’un recours permanent et/ou subi au télétravail par une grande partie des personnes actives pendant des périodes prolongées et ne tient plus compte de tous les enjeux liés au télétravail des temps présents ;

Invite le Gouvernement :

  • à dresser un bilan du télétravail comportant les deux volets suivants :
    • un bilan des contrôles effectués pour assurer le respect des règlementations sur le télétravail existantes pendant et après la période de confinement ;
    • un bilan de l’ampleur du recours au télétravail pendant et après la période de confinement, e.a. en ce qui concerne les heures totales prestées et le nombre de salarié.e.s concerné.e.s, par secteur d’activité économique ;
  • de procéder à l’élaboration d’un cadre légal adapté à insérer dans le Code du Travail qui règle les principes fondamentaux régissant le télétravail et de les soumettre à un débat préalable à la Chambre des Députés.

Marc Baum
Député


[1] https://ec.europa.eu/eurostat/web/products-eurostat-news/-/DDN-20200424-1

Question parlementaire urgente sur le dépistage Covid-19 des chargé.e.s de cours d’établissements d’enseignement musical.

Monsieur le Président,

En amont de la rentrée scolaire, le personnel enseignant et les élèves ont été invités à se faire tester gratuitement dans le cadre du Large Scale Testing. Il est également prévu, en cas de besoin, de déployer de nouvelles mesures de Testing dans les bâtiments scolaires, auprès des populations scolaires, élèves et enseignant.e.s. Dans un document officiel du 4 septembre 2020 du ministère de l’Education Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, il est question du Testing « d’une grande partie, voire de la totalité de la population scolaire ». La mise en place de ces mesures incombent cependant à la Direction de la Santé. D’après des informations qui nous ont été transmises, des enseignant.e.s d’établissements d’enseignement musical (UGDA), n’auraient en qualité de chargé.e.s de cours pas eu accès au tests gratuits sous prétexte que ces tests ne seraient destinés qu’aux enseignant.e.s fonctionnaires. Si cette information s’avère véridique, cela représenterait non seulement une inégalité de traitement, mais aussi un important risque sanitaire pour toutes les personnes impliquées, d’autant plus que par leur nature même, la pratique de certains instruments et du chant impliquent de prendre encore davantage de précautions sanitaires.

Partant, nous voudrions poser les questions suivantes à Madame la ministre de la santé et à Monsieur le ministre de l’Education Nationale :

1. Madame et Monsieur les Ministres peuvent-ils nous indiquer s’il s’agit là d’une information véridique ?

2. Dans l’affirmative,  Madame et Monsieur les Ministres feront-ils rapidement le nécessaire pour remédier à cette situation en mettant l’option du test gratuit à disposition de tout le personnel enseignant tous statuts confondus ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments distingués,

Marc Baum                                                                 David Wagner

Député Député

Demande de convocation de la Commission du Travail et de la Sécurité sociale au sujet du bilan des dérogations au Code du Travail émises durant l’état de crise.

Monsieur le Président,

Par la présente, la Sensibilité politique déi Lénk vous fait part de son souhait de voir convoquée la Commission du Travail et de la Sécurité sociale au sujet du bilan des dérogations émises par le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire durant l’état de crise et d’y inviter Monsieur le Ministre du Travail de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire conformément aux articles 23 (3) et 23 (4) du Règlement de la Chambre des Députés.

En effet, en date du 1 avril 2020 la Chambre des Députés a voté une motion invitant le gouvernement à présenter après la fin de l’état de crise un bilan exhaustif de l’ensemble des dérogations émises par le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie social et solidaire. Ce bilan devra comporter les entreprises et le nombre respectif de salarié.e.s concerné.e.s par secteur d’économie, le nombre d’heures prestées dépassant les 48h par semaine par entreprise et par secteur, ainsi que les mesures compensatrices proposées par les différentes entreprises aux salarié.e.s concerné.e.s.

J’estime que le Ministre responsable devrait se prononcer sur l’état d’avancement des travaux depuis le vote de la motion en question et de présenter, le cas échéant, le bilan demandé.

C’est pourquoi je vous prie, Monsieur le Président, de bien vouloir transmettre la présente à Monsieur le Président de la Commission du Travail et de la Sécurité sociale ainsi qu’à Monsieur le Ministre concerné.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués,

Marc Baum

Député

Question parlementaire: quid de l’accès universel aux tests Covid-19?

Monsieur le Président,

Depuis quelque temps, le Luxembourg s’est engagé à tester sa population et sa main d’œuvre frontalière le plus largement possible et sur base volontaire. Cependant, l’accès au test ne semble pas garanti à toutes les personnes concernées. L’accès au test se fait sur invitation, envoyée par voie postale, supposant que la possession d’une adresse fixe ou du moins de référence est nécessaire pour obtenir une telle invitation de la part du gouvernement. Ensuite, d’après les indications que l’on peut lire sur le site internet du Ministère de la Santé, la prise de rendez-vous et l’accès au test présuppose l’affiliation à la sécurité sociale. Pendant la période du confinement et même après la sortie de l’état de crise sanitaire, Madame la Ministre, lors de ses prises de parole officielles a plusieurs fois affirmé « Mir losse keen am Reen stoen », stipulant par-là que chacun devrait pouvoir accéder aux soins et services de santé dont il a besoin. C’est dans cette optique, que le 2 avril 2020, déi Lénk avait posé une question parlementaire à la Ministre responsable au sujet de la couverture médicale universelle lui demandant si une telle garantie d’accès universel aux soins de santé sera mise en place prochainement ou du moins envisagée. Dans sa réponse commune avec Monsieur le ministre de la Sécurité sociale, Madame la ministre de la Santé s’est prononcée en principe favorable au principe de la couverture médicale universelle. Mais la question de sa réalisation est toujours ouverte et reste pertinente dans le contexte de la campagne de tests à large échelle dont j’aimerais m’assurer qu’elle n’exclut pas les personnes sans domicile fixe et/ou les sans-papiers et/ou les non-affilié.e.s à la sécurité sociale luxembourgeoise.

Partant, je vous prie Madame la Ministre de bien vouloir répondre aux questions suivantes :

  1. Madame la Ministre peut-elle me confirmer s’il faut être affilié à la sécurité sociale pour bénéficier d’un test Covid-19 ?
  2. Madame la Ministre peut-elle me dire de quelle manière les personnes sans domicile fixe et/ou sans-papiers ont pu être informées de leur possibilité de se faire tester et des démarches pour prendre rendez-vous ?
  3. Madame la Ministre peut-elle nous dire ce qui est prévu dans les cas où une personne sans domicile fixe, ou sans-papier a été testée positive ? De quelle manière ces personnes seront-elles mises en quarantaine et comment le suivi de l’évolution de leur maladie sera-t-il mis en place ?
  4. Madame la Ministre est-elle au courant d’éventuelles demandes de la part d’organisations œuvrant pour le soutien social et l’hébergement de personnes sans-domicile fixe et/ou sans-papiers quant à des possibilités de procuration de tests à leur usage ?
  5. Indépendamment d’une demande directement adressée à Madame la Ministre par les organisations susmentionnées, pourriez-vous me renseigner sur les dispositifs mis en place pour tester la population exclue de la sécurité sociale au Luxembourg ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués,

Marc Baum

Député

Question parlementaire: du personnel réquisitionné dans les maisons de soins et de retraite?

Monsieur le Président,

Depuis quelque temps les nouvelles infections au COVID-19 se multiplient à un rythme plus accélérée. C’est pourquoi le gouvernement, ensemble avec la Direction de la Santé a émis des recommandations plus strictes concernant l’application de gestes barrières dans la sphère privée, mais aussi relatives à l’organisation de la santé et aux pratiques des professionnels de la Santé.

Cependant, l’on constate que de nouvelles infections font à nouveau leur apparition dans les structures pour personnes âgées. Les recommandations en vigueur concernant la prévention des infections à SARS-COV-2 dans les structures d’hébergement pour personnes âgées datent du 20 mai 2020 et remplacent celles émises le 14 avril 2020 et modifiées le 28 avril 2020 et le 30 avril.

Dans ces recommandations, il n’est pas fait mention d’une éventuelle réserve en personnel, dans les cas où les infections parmi les résidents se multiplient et apparaissent chez le personnel. En revanche il y est précisé que  « Si le nombre de personnel soignant est insuffisant, des soignants seront réquisitionnés par le Ministère de la Santé. ».

Dans l’objectif d’obtenir des clarifications à ce sujet, je vous prie Madame la ministre de la Santé de bien vouloir répondre aux questions suivantes :

1. Le Ministère de la Santé a-t-il déjà dû réquisitionner du personnel pour les structures d’hébergement pour personnes âgées ?

2. Madame la Ministre peut-elle nous donner des informations précises sur la procédure d’un tel réquisitionnement de personnel ? De quel personnel s’agit-il précisément en terme de qualifications et d’affectation?

3. Dans l’affirmative à la première question, Madame la Ministre peut-elle nous dire à combien de reprises du personnel a dû être réquisitionné et combien de personnes jusqu’à présent ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués,

D’Covidkris ass e kollektiven Trauma

Hei d’Ried vun eisem Deputéierten, de Marc Baum, iwwert den Tëschebilan vun der Covidkris. Hei fannt der di ganz Ried

Jo, zu Lëtzebuerg ass de Confinement éischter gutt geréiert ginn an d’Déidlechkeet vum Virus gouf a Grenze gehalen. Trotzdem ginn Kollateralschied déi ee net dierf vergiessen, an déi nach lang Konsequenzen wäerten hunn.

An et ass un der Regierung, déi Ausbildungsméiglechkeeten am medezinnesche Beräich ze bidden, déi mer brauchen fir neit Personal kënnen hei am Land ze rekrutéieren

Marc Baum

Zu Lëtzebuerg hate mir d’Chance dass mir een eengermoossen intakten ëffentleche Gesondheetssystem hunn. Mee dee System ass Ofhängeg vu Personal dat zu engem groussen Deel aus eise Nopëschlänner kënnt. Dat ass eng Aarbechtskraft ouni déi näischt hei am Land géng fonktionnéieren. Et ass un der Regierung d’Ausbildungsméiglechkeeten am medezinesch Beräich unzepassen. Dat ass emsou Wouer dass et elo ee grousse Retard bei Angrëff gëtt, well de System am Ufank vun der Kris erofgefuer gouf. Dee Retard mussen elo déi Leit ophuelen, déi wärend der Kris am meeschte geschafft hunn, an elo op hir physesch a psychologesch Grenze stoussen.

Eis fehlt et nët u Material zu Lëtzebuerg. Eis fehlt et u Leit, well joerzengtelang nët a Leit investéiert gouf!

Marc Baum

Da kënnt nach dobäi dass den universelle Zougang zur Fleeg net garantéiert ass. Eng ganz Rei Leit sinn duerch dat sanitärt Netz gefall.

Des Vergiessen vum Sozialversëcherungssystem goufen wärend der Pandemie nach emol gréissere gesondheetleche Risiken ausgesat. A fir déi gëtt haut och nach ëmmer keng Léisung a Form vun enger Couverture Médicale Universelle.

Marc Baum

De Moment ass also komm fir e Choix ze maachen. Gi mer op de Wee vun enger Privatiséierung vun eisem Gesondheetssystem oder stärke mer en ëffentlechen, universell zougängleche Gesondheetssystem.

Dat ass eng wichteg Fro well d’Kris nach eemol déi steigend sozial Ongläichheeten ënnerstrach a verstärkt huet. Eischt Zuele vum Aarbechtsmaart bestätegen dat, sozial Organisatiounen schloen Alarm a wann d’Informatiounspolitik vum  Familljeministère vum Corinne Cahen och nëmmen e bessi méi transparent wir wéi déi vum Kreml, wéisste mer wahrscheinlech, dass och an de Sozialbüroen op de Gemenge ëmmer méi Leit em Hëllef froen.

Wann d’Informatiounspolitik vum Familljeministère vum Corinne Cahen och nëmmen e bessi méi transparent wir wéi déi vum Kreml, wéisste mer wahrscheinlech, dass och an de Sozialbüroen op de Gemenge ëmmer méi Leit em Hëllef froen.

Marc Baum

Scho viru Covid waren iwwer 15.000 Leit am Chômage, deelweis scho laang. Déi verléiere lo all Hoffnung op eng Plaz a rëtschen no an no aus dem Chômage an de Revis, wëll d’Covid-Mesuren auslafen wat de Chômage ugeet. Vill Leit schaffen hallef a liewen domat ënnert der Aarmutsgrenz. Och si fanne lo näischt Zousätzleches.

Dass elo ëmmer méi Leit Sozialhëllef froen, och fir d’éischte Kéier am Liewen, weist, dass do Existenzen um Spill stinn. Hannert all dene Leit läit ganz oft och de grousse Schiet vun der Logementskris, déi fir vill Leit mat Prêt a Loyer elo knallhaart gräifbar gëtt.

Et kann een haut vun enger Covid-Generatioun schwetzen. 1 vu 4 Jonken ass am Chômage.

Marc Baum

Et kann een haut vun enger Covid-Generatioun schwetzen. 1 vu 4 Jonken ass am Chômage. Wann ech virdru vu Liewenschance geschwat hunn, déi riskéieren ze verpuffen, da sinn et déi Jonk, fir déi et besonnesch zoutrëfft.

De Sprong an e Studium ass schwiereg. A wéi enger Stad fënnt een am oder just nom Shutdown eng Wunnéng? De Sprong an eng Ausbildung ass net manner evident, och mat méi staatlecher Ënnerstëtzung fir Betriber déi ausbilden. De Sprong an eng Aarbecht ass den Ament fir déi meescht eng Saach vun der Onméiglechkeet.

Beruffsufänger hu nach keng Rechter erschafft, kréien also kee Chômage. Se sinn am Prinzip och ze jonk fir de Revis. Se stinn also do mat näischt a mussen hoffen nach doheem kënnen ze wunnen.

Mir brauchen e fundamentale Wiessel an der Aart a Weis, wéi mer eis Wirtschaft an eis Geselleschaften organiséiren.

Wa mer dann awer d’Regierungsaktioun kucken, da schéngt et eis evident, datt se just schnellsméiglech erëm an déi al Routine zeréck wëll a keng politesch Konsequenzen aus der Situatioun gezunn huet.

Sie setzt bei der Relance eenzeg an alleng op Staatshëllefe fir grouss Betriiber, anstatt endlech d’Kafkraaft vun de Leit ze stäerken an annuléiert och nach d’Steiererliichterungen fir déi schaffend Leit. D’Majoritéit votéiert wärend dem Confinement de CETA-Accord, sie hält dru fest, datt de Rentefong a knachteg Multinationalen investéiert a viru kuerzem gouf erëm e Gesetz verabschied, datt de Multinationalen a Superräichen bei der Steieroptiméirung hëlleft. Op der anerer Säit hu mer mëttlerweil hei an der Chamber Gesetzesprojeten am Militärberäich leien, déi mam Ganzen 1,1 Milliarden Euro kaschten

Déi mëttlerweil 40 Joer al Ideologie vum Neoliberalismus huet naischt méi am 21e Jorhonnert verluer.

Marc Baum

Dat ass e bal krampfhaft Festhalen un alen Denkmusteren, déi eis net méi weider bréngen. Déi mëttlerweil 40 Joer al Ideologie vum Neoliberalismus huet naischt méi am 21e Jorhonnert verluer.


Question parlementaire: est-ce que les structures d’hébergement pour personnes âgées ont des restrictions trop strictes?

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 83 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de la Famille :

Depuis les premières semaines de la pandémie Covid-19 des mesures spécifiques de précaution en matière de santé ont été mises en place dans les structures accueillant des personnes âgées ou dépendantes. Ces mesures avaient pour objet d’assurer le maintien des distances interpersonnelles dans les structures et de limiter l’accès de personnes externes afin d’éviter une infection de personnes vulnérables voire une propagation du Covid-19 à l’intérieur desdites structures. Néanmoins les mesures prises pour protéger les personnes vulnérables différaient d’une structure à l’autre du fait qu’une multitude d’acteurs privés et publics offrent des services d’hébergement pour personnes âgées et dépendantes. Même si la Direction de la Santé a émis et régulièrement mis à jour des consignes à destination des gestionnaires des structures, les règlementations en place n’étaient pas homogènes. Par conséquent, des personnes âgées ou dépendantes dans une structure jouissaient d’autres droits de recevoir des visites ou de se déplacer – à l’intérieur ou à l’extérieur du périmètre de la structure – que les personnes hébergées dans une autre. Selon mes informations, certains gestionnaires de logements encadrés pour seniors limitaient de manière disproportionnée les déplacements de leurs résidents, même à l’intérieur du périmètre du site, sans que ces limitations auraient été en ligne avec les consignes émises par la Direction de la Santé et reprises par le Ministère de la Famille. Un gestionnaire de logements encadrés aurait même interdit aux résidents de se promener seul à l’extérieur dans le périmètre du site ou de quitter leur logement voire leur chambre pendant certaines périodes de la journée. Même si on peut comprendre que les gestionnaires ont voulu être prudents face au danger d’une infection de leurs résidents et d’une propagation du virus au sein d’une structure, on peut se demander si certaines mesures de précaution – en l’absence de consignes adaptées et plus détaillées à destination des structures de la part du Ministère de la Famille – n’ont pas été trop liberticides à l’égard des résidents.

Partant je voudrais poser les questions suivantes à Madame la Ministre :

  1. Madame la Ministre est-elle au courant de mesures disproportionnées mises en place par des gestionnaires de structures pour personnes âgées ou dépendantes voire de logements encadrés pour seniors durant et au-delà de la période de confinement décidée suite à la pandémie Covid-19 ?
  2. Madame la Ministre n’est-elle pas d’avis que les mesures de précaution mises en place devraient se baser sur les consignes émises par le Ministère de la Santé tout en permettant le maintien de la qualité de vie et d’une liberté de déplacement adéquate pour les personnes concernées ?
  3. Madame la Ministre envisage-t-elle d’émettre aux gestionnaires des consignes plus détaillées et adaptées aux spécificités des différents types de structures et de logements pour personnes âgées ou dépendantes si l’évolution de la pandémie Covid-19 au Luxembourg nécessiterait la mise en place de nouvelles mesures de protection pour personnes vulnérables ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées,

Marc Baum

Député

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