Pourquoi déi Lénk s’est abstenu lors du vote des lois covid?

“Nous n’avons pas voté contre les lois Covid parce que sinon n’aurions rien eu pour contrôler le virus”. Notre député Marc Baum explique pourquoi l’abstention lors du vote des lois covid était le seul choix responsable. La traduction française des explications de Marc Baum se trouvent en dessous de la vidéo.

Pourquoi déi Lénk n’a pas voté contre les lois covid?

Marc Baum: Nous n’avons pas voté contre les lois covid pour trois raison. La première est évidente, parce que sans loi, il n’y aurait pas eu d’alternative, ni de règles pour contrer le virus. Les personnes testées positives ou suspectées d’avoir contracté le virus n’auraient pas eu la possibilité de bénéficier d’un congé maladie. La deuxième raison est que, ces dernières semaines au sein de la commission parlementaire de la Santé, nous avons beaucoup travaillé et nous avons réussi à rayer les dispositions les plus négatives du texte de loi, voire à améliorer sensiblement le texte. La troisième raison est que, malgré les failles de la loi, nous avons dû constater que seule la Croatie dispose d’une loi moins restrictives, mais de restrictions bien encadrées.

Pourquoi déi Lénk n’a pas voté en faveur des lois covid?

Marc Baum: Nous n’avons pas voté en faveur de ces lois parce que, malgré les améliorations apportées en commission parlementaire – des améliorations que nous avons portées et qui ont été respectées -, les lois restent insuffisantes et imprécises. Si un texte de loi est imprécis, c’est une raison suffisante pour ne pas le soutenir. Mais un autre argument est décisif. Ces dernières semaines nous n’avons eu de cesse de demander des informations et des modélisations au gouvernement et nous avions l’impression qu’il fallait lui tirer les vers du nez. Or, si l’on s’apprête à voter des mesures restrictives et qu’en tant que député l’on ne dispose pas des informations nécessaires pour justifier ces mesures, on ne peut pas soutenir une telle loi. De notre point de vue, il ne restait donc qu’une seule option, à savoir l’abstention. Nous savons aussi que les travaux sur ces textes de loi ne sont pas finis. Nous avons décidé de faire passer un examen de rattrapage au gouvernement. Il s’agit maintenant de patienter et de voir comment la commission de la Santé va pouvoir proposer un meilleur texte pour l’avenir.

Question parlementaire relative à l’accès et aux modifications d’urgence de certains dispositifs d’aide et de prestations sociales dans le contexte de la pandémie COVID-19.

Monsieur le président,

Conformément à l’article 83 du règlement de la Chambre des Députés j’ai l’honneur de vous soumettre la question parlementaire suivante à destination de Madame la ministre de la Famille et à Monsieur le ministre du Logement.

La réponse de Madame la ministre de la Famille à la question parlementaire de déi Lénk du 9 décembre 2019 relative aux sanctions appliquées dans le cadre d’un non-respect des obligations inhérentes au plan d’activation relatif au dispositif du Revenu d’inclusion sociale (REVIS), a pu nous fournir quelques informations sur l’évolution du nombre de demandeurs et bénéficiaires du REVIS entre 2018 et 2019. Néanmoins, à toute demande d’informations concernant l’efficacité du nouveau revenu d’inclusion sociale comme garant contre la pauvreté et moyen d’accès à un emploi durable, Madame la Ministre a répondu en renvoyant à la motion votée au parlement, le 12 juillet 2018, obligeant le gouvernement à procéder à une évaluation du système REVIS trois ans après son application par la loi du 28 juillet 2018.

Or d’ici là, il nous importe de connaître l’évolution des demandes du REVIS surtout dans le contexte d’une crise majeure d’ordre sanitaire, la pandémie liée au Covid-19, dont nous aimerions saisir plus largement l’impact sur les situations économique et sociale des ménages.

D’ailleurs, d’après les derniers chiffres de l’Agence pour le Développement et l’Emploi, au 30 avril 2020, le chômage est en hausse de 31,1% par rapport à l’année dernière. Dans sa communication officielle, l’ADEM explique cette hausse notamment par une baisse des sorties vers l’emploi et une diminution des opportunités de mesures d’emploi causées par le ralentissement de l’économie en pleine crise sanitaire. Les employeurs auraient déclaré 1 895 postes vacants à l’ADEM, ce qui correspond à une baisse de 43,2% par rapport à avril 2019. Le Règlement Grand-ducal du 3 avril 2020 a mis en œuvre via son article premier, une suspension des délais et une prolongation des droits au chômage correspondant à la durée de l’état de crise. Or, en sortie de crise, le problème d’accès à l’emploi risque de perdurer et le REVIS pourra devenir pour certains la seule issue pour percevoir un revenu. Étant donnée la baisse des opportunités d’emploi constatée par l’ADEM notamment dans le secteur privé, un certain nombre de questions se posent quant aux risques d’une éventuelle répercussion de la crise sanitaire en termes d’emploi sur le secteur public et conventionné, notamment en vue des mesures d’activation obligatoires dans le cadre du REVIS. En effet selon l’article Art. 24 de la loi du 28 juillet 2018 relative au REVIS, certains comportements et notamment la non-participation aux mesures d’activation sont passibles de sanctions pendant la durée du plan d’activation. De même, pendant le confinement, les demandeurs de REVIS n’auraient guère pu suivre leur obligation de se rendre physiquement à un premier rendez-vous avec un.e. agent.e de l’ARIS (Agents régionaux de l’inclusion sociale) afin de déterminer un plan d’activation. Nous n’avons pas connaissance d’éventuels adaptations et/ou modifications d’urgence de la loi relative au REVIS. Or, faute de mesures d’urgence relatives aux modalités d’obtention et de conservation du REVIS dans le contexte de l’état de crise, de nombreuses sanctions et obstacles auraient pu s’imposer aux demandeurs et bénéficiaires des allocations du REVIS.

Au vu de ces considérations, nous voudrions poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Famille :

  1. Des mesures d’activation propres au plan d’activation dans le cadre du REVIS ont-elles pu être exécutées dans le contexte de la crise sanitaire et du confinement ?
  2. L’obligation de se rendre physiquement à un rendez-vous avec les ARIS pour les demandeurs du REVIS a-t-elle été suspendue pour la durée de l’état de crise ?
  3. Dans la négative aux deux premières questions, les pratiques de sanction à l’encontre des demandeurs du REVIS n’ayant pas pu remplir leurs obligations ont-elles été suspendues ?
  4. Madame la Ministre peut-elle me dire si les droits aux allocations de REVIS ont été suspendues pour certaines personnes pendant l’état de crise ?
  5. Les bénéficiaires du REVIS dont les droits ont été suspendues durant 4 mois peu avant ou en début de l’état de crise ont-ils pu être réhabilités pendant l’état de crise et jusqu’à la fin de l’état de crise au moins ? Les délais de sanction ont-ils été suspendus pour l’ensemble de la durée de l’état de crise ?

Depuis le début de l’Etat de crise, pour remédier aux pertes de revenu des ménages modestes, un ensemble de mesures exceptionnelles en matière d’aide sociale ont été mises en place par le gouvernement. En l’occurrence, en date du 20 mai 2020, le gouvernement a adopté une modification du règlement relatif à l’octroi de l’allocation de vie chère (AVC) afin d’accorder aux bénéficiaires, pour l’année 2020, le double des montants prévus. Or, il est probable que cette hausse de l’AVC qui est comptabilisée dans le calcul des revenus disponibles des ménages, risque pour certains, de générer des effets d’aubaine en ce qui concerne les droits et accès à d’autres aides et prestations sociales – notamment associées au logement – pour l’année suivante. En effet, conformément au Règlement du Gouvernement en conseil du 8 novembre 2019 relatif à l’octroi d’une allocation de vie chère au titre de l’année 2020, pour bénéficier de l’allocation de vie chère, le revenu annuel global du ménage, qui est estimé sur une période de référence de 12 mois qui précède le mois de l’introduction de la demande. Cependant, conformément à l’article 14 paragraphe 2 du chapitre 2 quinquies de la Loi du 9 décembre 2015 portant introduction d’une subvention de loyer, la subvention loyer est calculée en prenant pour base la moyenne du revenu net annuel du ménage de l’année d’imposition qui précède la date d’octroi de l’aide. Il en est de même pour la garantie locative, selon l’article 14quater-2 paragraphe 1 de la loi du 20 décembre 2019 portant modification de la loi modifiée du 25 février 1979 concernant l’aide au logement. Ainsi, certains ménages qui bénéficiaient en 2020 d’une allocation de vie chère dédoublée risqueraient en 2021 de dépasser le seuil de revenu éligible pour obtenir la subvention loyer et/ou la garantie locative. De même, les loyers sociaux dans le logement subventionné – conformément à l’article 28 de la loi concernant l’aide au logement du 25 février 1979 et spécifié par le Règlement Grand-Ducal du 25 novembre 1998 – sont calculés sur base d’une formule qui prend entre autres en considération les revenus nets disponibles du ménage. Par conséquent, il se peut qu’une augmentation du revenu d’un ménage via l’obtention de l’AVC dédoublée augmente par le même effet leur loyer social. Dans la mesure, où le gouvernement a mis en place des aides spécifiques dans le contexte de la pandémie afin de remédier à une perte de revenu des ménages modestes, il est souhaitable que ces mesures ne déclenchent pas à terme un effet inverse.

Partant, nous voudrions poser les questions suivantes à Madame la ministre de la Famille :

  1. Madame la Ministre a-t-elle pris en considération la possibilité d’un effet d’aubaine suite au dédoublement de l’allocation de vie chère, excluant les ménages modestes d’une partie d’autres aides et prestations sociales ?
  2. Dans l’affirmative, Madame la Ministre n’est-elle pas d’avis qu’une immunisation de la part du revenu constituant le nouveau montant supplémentaire de l’allocation de la vie chère s’impose pour éviter cet effet d’aubaine ?
  3. Madame la Ministre a-t-elle prévu de prendre d’autres initiatives afin de prévenir des contradictions dans le système d’aides et de prestations suite aux mesures d’urgences apportant des modifications temporaires à effet différé ?

Considérant la possibilité éventuelle d’une augmentation des revenus des ménages par le dédoublement de l’allocation de vie chère et son impact probable sur le calcul des loyers sociaux l’année d’imposition suivant la perception de l’allocation de vie chère dédoublée, nous voudrions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre du Logement :

  1. Monsieur le Ministre du Logement peut-il nous confirmer si cette perception unique d’une allocation de vie chère dédoublée dans le contexte de la pandémie pourra conduire l’année d’imposition suivante à une augmentation des loyers sociaux et une exclusion des ménages modestes des dispositifs d’aide de la subvention loyer et de la garantie locative en cas de dépassement du seuil de revenu éligible ?
  2. Dans l’affirmative, comment Monsieur le Ministre veut-il remédier à ces effets, sachant que les ménages concernés ne disposeront que momentanément d’un supplément de revenu via l’allocation de vie chère dédoublée ?

La présidente de Caritas a évoqué le 18 juin 2020 lors d’un entretien à la radio que son association est confrontée depuis le début de la crise de la pandémie Covid-19 à un nombre croissant de demandeurs d’une aide sociale. La majorité des personnes concernées seraient des primo-demandeurs d’une aide sociale âgées de moins de 40 ans et employées dans les secteurs du nettoyage, de l’HORECA ou de l’artisanat concernées soit par une perte de leur emploi soit par une baisse de leurs revenus suite à leur mise en chômage partiel. La présidente de Caritas demande dans ce contexte une augmentation substantielle du revenu d’inclusion sociale et des aides sociales afin de protéger au mieux les personnes contre la pauvreté.

Etant donné que l’association Caritas n’est qu’une seule organisation parmi d’autres qui fournit des aides directes à des personnes en difficultés et que les Offices sociaux communaux ou intercommunaux assurent les services d’aide sociale aux personnes et à leurs familles nous voudrions poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Famille :

  1. Madame la Ministre peut-elle nous fournir le nombre de ménages ayant demandé une aide sociale auprès des Offices sociaux depuis le début du mois de mars 2020 ? Les Offices sociaux ont-ils pu observer une hausse du nombre de demandeurs d’une aide sociale depuis le début de crise de la pandémie Covid-19 ?
  2. Quelle est la part des personnes ayant fait leur première demande pour une aide sociale parmi le total des demandeurs depuis le début de la crise de la pandémie Covid-19 en mars ?
  3. Madame la Ministre partage-t-elle l’avis de la présidente de la Caritas sur la nécessité d’une augmentation des montants du revenu d’inclusion sociale pour lutter contre la pauvreté ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées,

Marc Baum                                                     David Wagner
Député                                                            Député

Pour une révision de fond des lois Covid !

Trois mois après le début des premières mesures pour endiguer la diffusion du virus SARS-CoV-2, l’épidémie a pu être très largement réduite au Luxembourg grâce aux efforts de la population.

Il est d’autant plus décevant de constater que le gouvernement semble incapable de trouver une issue à l’état d’exception malgré des semaines de négociation e.a. dans les commissions parlementaires. déi Lénk fait valoir les principes suivants : 

1) Une politique moderne de pandémie ne peut se baser sur les recettes autoritaires du 19e siècle. Elle doit éclairer les gens sur les faits réels, se baser sur le dialogue et sur la recherche de l’appui. Une réduction des droits fondamentaux ne peut être décidée que sur base d’une situation de danger réel et être proportionnelle à ce danger.

2) La quarantaine (pour des personnes de contact présumées) et l’isolation (pour des personnes testées positivement) peuvent être des instruments utiles pour endiguer des infections si elles sont utilisées avec mesure et proportionnellement à la situation de danger. Elles sont du poison pour les relations sociales si elles sont l’expression de l’État autoritaire.

Nous sommes d’avis que la quarantaine à domicile ou dans un autre endroit doit rester volontaire aussi longtemps qu’un test positif n’a été effectué. Car toutes ces personnes sont d’abord présumées avoir été en contact avec une personne testée positivement uniquement sur base des déclarations de cette dernière.

De même nous sommes d’avis que l’isolation à domicile ou dans un autre endroit doit être obtenue en accord avec la personne testée positivement et en lui accordant le plus d’aides possibles. Particulièrement les personnes se trouvant dans une situation d’urgence (personnes sans domicile, victimes de violence, précaires, réfugiées e.a.) doivent obtenir toute l’aide imaginable pour leur garantir un toit au-dessus de la tête et le respect de leur dignité humaine. Des mesures contraignantes doivent être limitées à des circonstances particulières et être accompagnées de toutes les garanties. Il faut qu’il soit tenu compte des avis clairs de la Commission des Droits de l’Homme et de toutes les instances judiciaires.

3) Les dispositions actuelles sur le traitement des données sont également mises en cause par nous. Même si leur anonymisation a été avancée à trois mois après que la loi ait cessé ses effets, au lieu de 6 mois auparavant, cette disposition risque de s’éterniser au cas où la loi serait prorogée au-delà du 25 juillet. Comme le commentaire de cet article prévoit la continuation de ces données « à des autorités de santé étrangères ou européennes », cela pourrait avoir des suites dangereuses pour la politique d’admission dans d’autres États.

4) Le pouvoir de décision qui revient au parlement doit être accompagné d’un droit de regard sur tous les résultats des recherches et d’autres études afin que toutes les décisions du parlement et de l’administration puissent à chaque instant se baser sur la situation sanitaire réelle et pour éviter une utilisation abusive d’une situation de nécessité.

5) Nous demandons l’inclusion de mesures de contrôle de l’Inspection du Travail (ITM) et de la médecine du travail dans la loi, ainsi que le droit au retrait des travailleur.e.s en cas de danger. Une attention particulière doit continuer à être apportée à tous les domaines des soins médicaux et à la garde des personnes âgées.

déi Lénk continuera d’observer de près ce qui va se passer et ne donnera son accord à ces lois et à d’éventuelles lois qui leur succéderont que si les observations faites ci-avant sont suivies d’effet en substance.

Die COVID-Gesetze müssen grundsätzlich verbessert werden!

Drei Monate nach dem Beginn der ersten Maßnahmen zur Eindämmung des SARS-CoV-2-Virus konnte die Epidemie in Luxemburg dank der Anstrengungen der Bevölkerung sehr stark begrenzt werden. 

Es ist umso enttäuschender, dass die Regierung den Ausweg aus der Notstandssituation trotz wochenlanger Verhandlungen u.a. in parlamentarischen Kommissionen offensichtlich noch immer nicht finden kann. Für déi Lénk gelten folgende Prinzipien:

1) Eine moderne Pandemiepolitik kann nicht mit den autoritären Rezepten des 19. Jahrhunderts daherkommen. Das setzt voraus, dass die Menschen über die realen Fakten aufgeklärt werden, dass mit ihnen geredet und ihre Zustimmung gesucht wird. Eine Einschränkung der Grundrechte kann nur aufgrund einer tatsächlichen Gefahrenlage beschlossen werden. Sie muss proportional zu den Gefahren sein.

2) Quarantäne (für mutmaßliche Kontaktpersonen) und Isolation (für positiv Getestete) können nützliche Instrumente einer Eindämmung der Infektionen sein, wenn sie mit Augenmaß und der Gefahrenlage angemessen angewendet werden. Sie sind jedoch Gift für die sozialen Beziehungen, wenn der Obrigkeitsstaat sich dahinter verbirgt.

Wir sind dafür, dass die Quarantäne zuhause oder an einem anderen Ort freiwillig bleibt solange kein positiver Test gemacht wurde (denn der betroffene Personenkreis ergibt sich zuerst ausschließlich aus den Angaben einer positiv getesteten Person).

Wir sind auch dafür, dass die Isolation zuhause oder an einem anderen Ort im Einverständnis mit der positiv getesteten Person und unter Gewährung der größtmöglichen Hilfestellung zu geschehen hat. Besonders Personen in Notsituationen (Obdachlose, Opfer von Gewalt, prekär Arbeitende, Geflüchtete etc.) müssen jede erdenkliche Hilfe erhalten, um ihnen ein menschenwürdiges Dach über dem Kopf zu garantieren. Zwangsmaßnahmen sind nur bei besonderen Umständen und unter Gewährung aller Garantien zu tolerieren. Die Gutachten der Menschenrechtskommission und aller Gerichtsinstanzen sind eindeutig, ihnen muss Rechnung getragen werden.

3) Wir kritisieren die aktuellen Bestimmungen zur Behandlung der Daten. Auch wenn diese jetzt bereits nach 3 Monaten nach Auslaufen des Gesetzes (anstatt bisher 6 Monaten) anonymisiert werden sollen, so könnte dies bei Weiterführung des Gesetzes über den 25. Juli hinaus eine lange Zeitspanne werden. Zudem schließt der Kommentar des entsprechenden Artikels die Weiterleitung dieser Daten an „ausländische und europäische“ Gesundheitsdienste ein. Dies könnte gefährliche Auswirkungen auf die Einreisepolitik in andere Staaten haben.

4) Da die Entscheidungsgewalt jetzt wieder formal vom Parlament ausgeht, verlangen wir einen Einblick in alle Forschungsresultate und andere Studien, damit jederzeit alle Entscheidungen des Parlamentes und der Verwaltungen auf der konkreten sanitären Faktenlage begründet sind und keine missbräuchliche Ausnutzung einer Notlage möglich sein kann.

5) Wir fordern die Einbindung in das Gesetz von Kontrollmaßnahmen der Gewerbeinspektion (ITM) und der Arbeitsmedizin, sowie ein Recht auf Rückzug der Arbeitenden im Falle von Gefahr. Besondere Vorsicht muss auch weiterhin für alle Bereiche der medizinischen Versorgung und der Pflege gelten.

déi Lénk beobachten die weitere Entwicklung sehr genau und werden ihre Zustimmung zu diesen Gesetzen und zu eventuellen Nachfolgegesetzen nur geben, wenn ihren Bemerkungen im Kern Rechnung getragen wird.

De “Business as usual” muss elo eriwwer sinn

Den Noutstand wäert an den nächsten Deeg auslafen an déi sanitär Mesuren ginn esou lues gelackert. Mä während déi sanitär Kris em de Corona-Virus eis ëmmer manner stoark beschäftegt, gëtt eis awer och bewosst, dass mer elo virun enger sozialer a wirtschaftlecher Kris stinn.

Scho virun dem Virus sinn d’Ongläichheeten hei am Land ëmmer méi geklommen, ma et muss een dovun ausgoen, dass deen Effekt an de leschte Méint nach verstäerkt gouf an nach wäert ginn. Dat gesamtent Ausmooss vun der Kris ass haut nëmme schwéier anzeschätzen a wäert eis wuel réicht an den nächste Méint bewosst ginn.

Fir déi Lénk steet awer fest, dass et net wäert duergoen d’Kris elo just ze géréieren an ze hoffen, dass et séier nees zum „business as usual“ zeréck geet. Zum Beispill wësse mer, dass eng Gesellschaft besser mat enger Kris emgoe kann, wat se manner sozial Ongläichheeten opweist. Mäer sollten dowéint elo d’Situatioun notzen, fir eng méi gerecht an eng méi nohalteg Gesellschaft opzebauen.

Zum Beispill duerch eng strukturell Reduzéierung vun der Oarbechtszäit. Déi ass souwisou scho laang néideg fir d’Produktivitéitsgewënn vun de leschten Joerzingten mol nees un déi schaffend Leit weiderzeginn. Ausserdeem ging doduerch méi Personal gebraucht ginn. Well mer fäerte mussen, dass d’Chômagezuelen an den nächste Méint nach wäerten erop goen, wäer eng Reduzéierung vun der Oarbechtszäit dowéint genau richteg fir dogéint virzegoen.

Fir déi Lénk ass doniewt kloer, dass d’Wirtschaft just kann ugekuerbelt ginn duerch eng Stäerkung vun der Kafkraaft vun de Leit. Grad elo muss de Mindestloun endlech strukturell erhéijt ginn fir dass déi Leit, déi während de leschte Wochen a Méint eis Gesellschaft um Liewe gehal hunn, och endlech vun hierer systemrelevanter Oarbecht liewe kënnen.

Och déi ugekënnegt Steierreform kinnt zu enger méi gerechter Gesellschaft féieren. Dofir brauch et allerdings politesche Courage an et kann een net einfach jidderengem Steierkaddoe maachen. De Staat brauch Suen fir z‘investéieren, an déi mussen do geholl gi wou se sinn. Kapitalbesëtz an héich Revenuen musse méi besteiert ginn an och déi ongeheierlech Spekulatioun um Wunnéngsmoart muss endlech gebremst ginn.

Leider huet een am Moment d’Gefill, dass mer net eng Regierung mat enger kloerer Strategie virun eis hunn, mä lauter eenzel Ministeren, onkoordinéiert Mesuren aféieren. Wann et esou weidergeet, da wäerten um Enn awer nees déi schaffend Leit fir d’Kris bezuelen an d’Ongläichheete weider wuessen.

Déi Lénk wäerte weiderhin Proposen maachen fir elo strukturell Verännerungen virzehuelen. Mam Ziel op eng méi gerecht a méi sozial Gesellschaft.

Carole Thoma, porte-parole déi Lénk

Question parlementaire: des sans-papiers en situation précaire en raison de la crise sanitaire

Notre député David Wagner rend le gouvernement attentif à la situation précaire de nombreuses personnes sans papiers qui sont au Luxembourg depuis des années et qui souffrent particulièrement de la crise sanitaire. Certains ne survivent que grâce à une aide alimentaire organisée par l’Association de soutien aux travailleurs immigrés. Cette action n’est d’ailleurs possible que grâce au soutien de donateurs privés et de l’Oeuvre Grande-Duchesse Charlotte. La dernière initiative de régularisation remonte à 2013. Ne serait-il pas temps maintenant de régulariser les personnes qui peuvent faire valoir une certaine durée de séjour?

Concerne : Question parlementaire relative aux personnes sans papiers

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration, ainsi qu’à Monsieur le Ministre de l’Immigration.

Récemment, l’ASTI (« Association de Soutien aux Travailleurs immigrés ») a tiré l’attention sur le sort des personnes sans papiers au Luxembourg qui sont particulièrement affectées par la crise. L’association affirme avoir apporté en moins de 2 mois une aide alimentaire à 214 personnes, dont 32 familles, pour un montant de 20.000 euros. Cette action a été possible grâce à des donateurs privés et le soutien de l’Œuvre Grande-Duchesse Charlotte.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration :

1) Le gouvernement était-il au courant que des personnes sans papiers au Luxembourg se trouvent dans une situation existentielle préoccupante à cause de la crise sanitaire et quelles sont les dispositions prises par le Gouvernement pour éviter ces situations ?

2) Est-ce que des personnes sans papiers ont accès à d’éventuels programmes d’aide du Gouvernement sans risquer des conséquences par rapport à leur situation administrative ?

L’ASTI a également évoqué la situation personnelle de ces personnes. Pour la plupart, il s’agit de personnes qui ne sont pas simplement de passage, mais qui vivent et travaillent depuis des années au Luxembourg. Il va de soi que ces personnes sont dans une situation particulièrement vulnérable et souvent précaire, d’autant plus dans le contexte de la crise sanitaire que nous vivons. Notons que la dernière régularisation de personnes sans papiers date déjà de 2013.

Ainsi, je voudrais adresser la question suivante à Monsieur le Ministre de l’Immigration :

3) Monsieur le Ministre n’est-il pas d’avis qu’il faudrait lancer une initiative de régularisation envers des personnes sans papiers qui peuvent faire valoir une certaine durée de séjour au Luxembourg ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la Chambre des Députés, l’expression de ma parfaite considération.

David Wagner       Député

Verpasste Chance?

Unsere Sprecherin Carole Thoma geht in ihrem Gastbeitrag im “Lëtzebuerger Land” vom 12. Juni 2020 auf die sozialen und wirtschaftlichen Auswirkungen der Coronapandemie ein und schlägt konkrete Maßnahmen gegen wachsende soziale Ungleichheiten vor. Das unkoordinierte Vorgehen der Regierung, kommt dabei nicht so gut weg.

Während der Notstand in den nächsten Tagen auslaufen wird und sanitäre Maßnahmen langsam gelockert werden können, während Bevölkerung und Politik sich weniger stark auf die sanitäre Krise konzentrieren, wird immer offensichtlicher, dass wir jetzt einer sozialen und wirtschaftlichen Krise gegenüberstehen. Bereits vor Corona stiegen die sozialen Ungleichheiten in unserer Gesellschaft und die Anzahl der von Armut Betroffenen ungebremst und dieser Trend wird voraussichtlich durch die Krise noch stärker befeuert. Das gesamte Ausmaß der wirtschaftlichen Krise ist heute nur schwer einzuschätzen und wird uns wohl erst in den nächsten Monaten vollends bewusst.

Noch beunruhigender wirkt die Unentschlossenheit der Mehrheitsparteien. Statt einer Regierung, die zumindest den Ansatz einer klaren Strategie verfolgt, erleben wir in letzter Zeit einen Haufen MinisterInnen, die teils unkoordinierte Einzelmaßnahmen vorstellen: ein paar Finanzspritzen hier, ein Hotelgutschein da. Das Gesetz zu Staatsgarantien für Betriebe, die an keinerlei Bedingungen gebunden wurden, zeugte ebenso von einem nicht durchdachten Handeln seitens der Regierung.

Dabei wäre es zu kurz gegriffen, in diesen Zeiten das Land nur zu „verwalten“. Es ist nötig, Lehren aus der Corona-Krise zu ziehen und statt nur zurück zum „Business as usual“ zu wollen, eine bessere Zukunft zu gestalten. Ob man nun an eine neue Pandemie denkt oder an die Klimakrise: eine Gesellschaft ist umso resilienter je geringere soziale Ungleichheiten sie aufzeigt. Wir sollten daher die Situation nutzen, um eine nachhaltige und sozial gerechtere Gesellschaft aufzubauen.

Zum Beispiel mithilfe einer strukturellen Reduzierung der wöchentlichen Arbeitszeit. Diese Maßnahme ist nicht nur längst überfällig, da sie die Produktivitätsgewinne der letzten Jahrzehnte umverteilen würde, sondern könnte auch mehr Menschen beschäftigen und so einem zu erwartenden Anwachsen der Arbeitslosigkeit entgegenwirken.

Für déi Lénk steht zudem fest, dass die Wirtschaft nur durch eine Stärkung der Kaufkraft angekurbelt werden kann. Gerade jetzt ist der Moment, den Mindestlohn endlich strukturell zu erhöhen, so dass die Menschen, die während der letzten Monate unsere Gesellschaft am Laufen gehalten haben, auch von ihrer systemrelevanten Arbeit leben können. In diesem Zusammenhang sei auch daran erinnert, dass neben den Einschränkungen der freiheitlichen Rechte der Menschen, während des Notstands auch Maßnahmen getroffen wurden, deren Verlängerung wichtig wäre um die sozialen Folgen der Krise abzufedern. Dazu gehört beispielsweise, dass das Kurzarbeitergeld nicht unter den Mindestlohn fallen und Betroffene nicht währenddessen entlassen werden dürfen.

Auch die angekündigte Steuerreform könnte zu einer gerechteren und nachhaltigeren Gesellschaft führen. Dazu bräuchte es allerdings politischen Mut, nicht einfach Steuergeschenke zu verteilen, sondern stattdessen Kapitalbesitz und hohe Einkommen weitaus stärker zu besteuern als bisher. Auch der ungehemmten Spekulation auf dem Wohnungsmarkt muss endlich der Riegel vorgeschoben werden.

Anstatt nur kurzsichtig auf die aktuelle Krise zu reagieren und Symptome zu behandeln, sollte die Regierung strategisch vorgehen und strukturelle Veränderungen vorantreiben, um zukünftige Krisen zu verhindern. Schafft sie dies nicht, riskiert ein panischer und blinder Versuch, die Wirtschaft anzukurbeln, die sozialen Ungleichheiten zu verstärken und die Klimaziele in weite Ferne zu rücken. Welch verpasste Chance!

Question parlementaire: élimination de déchets médicaux infectieux au Luxembourg.

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 83 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Madame la Ministre de l’Intérieur, à Madame la Ministre de l’Environnement et à Madame la Ministre de la Santé.

Selon des informations récemment parues dans la presse (le 10 juin 2020), le gouvernement aurait au début de l’état de crise imposé au syndicat intercommunal SIDOR d’éliminer les déchets infectieux médicaux en provenance des quatre centres de traitement avancés, sous peine d’une réquisition étatique et d’une mise sous contrôle de l’armée du site sous gestion du syndicat. Or, le SIDOR n’aurait pas disposé d’une autorisation pour l’élimination de ce type de déchets à la date de cette demande de la part du gouvernement. Ce problème aurait pourtant été résolu le même jour avec la délivrance de l’autorisation en question sans que celle-ci aurait fait l’objet d’une demande par le SIDOR.

Il est à noter que le type de déchets en question, surtout produit en temps normal par les hôpitaux, est au Luxembourg collecté par une entreprise privée de collecte de déchets et ensuite transféré aux Pays-Bas, où il est éliminé sur un site d’incinération spécialisé. Selon les déclarations parues dans un article de presse le 10 mars 2020 d’un responsable du CHEM à Esch-sur-Alzette, tous les matériaux et produits médicaux entrés en contact avec une personne atteinte d’une maladie infectieuse doivent être spécialement traités afin d’éviter que des agents pathogènes échappent à la filière.

  • Partant nous aimerions poser les questions suivantes à Mesdames les Ministres de l’Intérieur, de l’Environnement et de la Santé :Mesdames les Ministres peuvent-elles confirmer que les déchets produits par les centres de traitements avancés ont effectivement été éliminés sur le site du SIDOR ?
  • Dans l’affirmative, quelle est le volume de déchets en question ? Dans l’affirmative encore, l’élimination est-elle toujours réalisée par le SIDOR ou les déchets sont-ils entretemps transférés à l’étranger ? Si tel est le cas, depuis quand les transferts à l’étranger ont-ils été repris ?
  • Les infrastructures sur le site du SIDOR n’étant pas conçues pour l’élimination de déchets médicaux potentiellement infectieux, des travaux, voire des mesures de précaution ont-ils été mis en place en amont du premier transfert, respectivement de la première incinération de déchets sur le site du SIDOR ?
  • Le personnel employé par le SIDOR qui est entré en contact avec les déchets en question a-t-il été formé pour ce type d’opérations et a-t-il disposé du matériel de protection (masques, habits de protection…) nécessaire pour éviter tout risque d’infection ?
  • Mesdames les Ministres peuvent-elles confirmer que le syndicat intercommunal du SIDOR a effectivement été contraint de prendre en charge les déchets en question sous peine d’une réquisition par l’Etat et d’une mise sous contrôle militaire du site ?
  • Suite à cette situation délicate durant la crise du Covid-19, Mesdames les Ministres n’estiment-elles pas que le Luxembourg devrait disposer d’un site spécial dédié à l’élimination de déchets en provenance des hôpitaux et d’autres sites liés à des traitements médicaux tout en sachant que par la réglementation européenne sur les déchets, le Luxembourg est tenu d’assurer dans la mesure du possible la mise en place d’installations adéquates en vue d’une gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées,

Marc Baum                                                    David Wagner

Appel aux dons de masques

Chèr.e.s. membres et sympathisant.e.s, 

durant les dernières semaines, le gouvernement a distribué une cinquantaine de masques aux résident.e.s et travailleurs frontaliers. Alors que beaucoup d’entre nous se sont déjà procuré des masques en tissu ou d’autres alternatives aux masques distribués, les régions limitrophes au Luxembourg continuent de souffrir d’une pénurie de masques. C’est pourquoi, ensemble avec le Parti Communiste Français, déi Lénk vous propose de faire don de vos masques qui seront redistribués à des personnes en situation précaire en Lorraine. 

Si vous voulez participer à cette action, vous pouvez déposer vos masques au bureau du mouvement au 63, Boulevard de la Pétrusse, L-2320 Luxembourg, ou les envoyer à déi Lénk, BP 817, L-2018 Luxembourg jusqu’au vendredi, 19 juin. Pour toute question, vous pouvez joindre le mouvement par courriel à sekretariat@dei-lenk.luou par téléphone sous #26 20 20 72.
 
Nous vous remercions d’avance pour votre soutien!

Für eine pädagogisch sinnvolle und kindgerechte Wiedereröffnung der Schule.

déi Lénk teilen die Bedenken und Reserven der Gewerkschaften aus dem Bildungs- und Erziehungsbereich. Minister Meisch hat in einer „diktatorischen“ Art und Weise seinen „Hofstaat“ zusammengerufen und dekretiert, dass die Grundschulen und Betreuungseinrichtungen eine Woche vor den Pfingstferien wieder ihren Betrieb aufnehmen sollen.

Wir hätten uns gewünscht, dass Minister Meisch, im Dialog mit dem betroffenen Personal und den Gemeinden, die Bedingungen für eine Wiedereröffnung der Bildungs- und Erziehungsstätten auf Augenhöhe diskutiert und alle Möglichkeiten erläutert hätte, um dann, kohärent und einheitlich, eine Lösung zu finden, die pädagogisch sinnvoll und den Bedürfnissen der Kinder gerecht gewesen wäre.

Stattdessen hat der Minister dekretiert und sogar dem Schulpersonal vorgeschrieben, wie es den Unterricht zu gestalten habe. Unter dem Motto „Back to basics“ werden die sogenannten Hauptfächer wieder in den Mittelpunkt gestellt, als Frontalunterricht in der A-Woche, und als „Drummen“ von Übungen in der B-Woche. In Zeiten von großer allgemeiner Verunsicherung stellen Kinder sich andere, existentielle Fragen. Das geschulte Personal kennt die Bedürfnisse seiner Kinder und diese sollten im Mittelpunkt stehen.

LehrerInnen und ErzieherInnen sowie auch Eltern befürchten, dass durch all die ungewöhnlichen Verhaltensregeln, die Einteilung des Schulgebäudes und des Schulhofs in Sektoren, die Distanzregeln im sozialen Umgang mit den Klassenkameraden und dem Personal, viele Kinder trotz der Vorfreude wieder zur Schule gehen zu dürfen, ängstlich und verunsichert sind.

Das Betreuungspersonal wurde angewiesen, so oft wie möglich mit den Kindern „nach draußen“ in die Natur zu gehen. Im Abstand von 2 Metern, ohne Kontakt? Minister Meisch sollte selbst einmal eine Kleinkindgruppe von 5 Kindern betreuen und einen erfrischenden Waldspaziergang machen.

Die im Stundenrhythmus wechselnden Anweisungen, zig Abweichungen, die in der einen Schule genehmigt werden, in einer anderen nicht, haben in den 2 letzten Wochen zum totalen Chaos und Unmut beim Personal und bei den Direktionen geführt und zur Verunsicherung der Eltern. Schlechte und widersprüchliche Kommunikation, fehlerhafte Formulare, extrem kurze Deadlines, enormer Zeitdruck; dies alles ist das Resultat einer schlecht durchdachten Aktion. Fakt ist, dass in Krisenzeiten vor allem der Dialog, der Austausch und eine intelligente Kooperation nötig sind und autoritäres Machtgehabe fehl am Platzt ist. Wer allein herrscht, muss auch allein die Konsequenzen tragen. In diesem konkreten Fall finden wir das Verhalten von Minister Meisch unannehmbar!

déi Lénk verlangen, dass bis zum 8. Juni 2020, dem Tag der Wiederaufnahme des Unterrichts nach den Pfingtsferien, zusammen mit allen Beteiligten – Bildungs- und Erziehungspersonal aus den Schulen und den Maisons Relais, sowie mit den Elternvereinigungen – eine Bilanz gezogen wird. Dann muss, auf Grund der gesammelten Erfahrungen und neuen wissenschaftlichen Erkenntnissen, was Ansteckungsgefahr und Verbreitung des Virus bei Kindern angeht, klare Entscheidungen in Bezug auf eine pädagogisch sinnvolle und kindgerechte Weiterführung eines normalen Schulbetriebs getroffen werden !

Dem Bildungs- und Erziehungspersonal wünschen wir viel Kraft, Ausdauer und Verständnis für die kommenden Wochen. Passen Sie auf sich auf und folgen Sie ihrem gesunden Menschenverstand in der Ausübung ihres wichtigen Berufes!

Aktuell Debatt iwwer de Chômage a (post)-Corona-Zäiten.

De Chômage ass keen administrative Problem, den een eleng mat enger besserer Verwaltung ka léisen. Et ass och keen techneschen, dee mat enger Digitaliséierung vun der ADEM behuewe ka ginn. Et ass och keen individuelle vu Leit mat onpassender Formatioun oder feelender Motivatioun. Och wann et esou einfach wier, wier et schwéier a 5 Minutten iergendeppes mat Substanz dozou ze soen. Nee, et ass d’Resultat vum Opbau vun eiser Ekonomie a vum Stellewäert vun der Aarbecht an domat e Problem fir eis Gesellschaft als Ganzt.

Corona huet dat ganz däitlech gemaach. Säit Mëtt Mäerz huet dëse Virus de facto eng Aarbechtszäitverkierzung fir ganz vill Leit bedeit, zumindest am formellen Aarbechtsliewen. Wëll déi informell Aarbecht huet bei ville Leit zougeholl, Stéchwuert Kannerbetreiung an Homeschooling. D’Paie sinn zu 80%, bei de klenge Léin zu 100% weiderbezuelt ginn, wärend d’Leit net hu misse weiderschaffen, ouni hir Aarbechtsplazen ze verléieren, zumindest fir den Ament. De Chômage ass dowéinst net explodéiert, wéi zum Beispill an den USA, wou e esou Instrumenter net gëtt.

Scho viru Corona huet d’Ekonomie lues gedréint, d’Demande war schwaach. Dat huet sech och scho säit Méint a klammende Chômagezuelen zu Lëtzebuerg gewisen. Corona huet déi Tendenz schockgefruer. Alles ass stoe bliwwen, mee näischt ass verschwonnen. D’Fabricken, d’Büro’en, d’Infrastruktur sinn onverännert do. D’Salarié’en sinn och all do a vill vun hinnen si veronséchert, fäerten em hir Aarbecht.

Och wann d’ekonomesch Aktivitéiten elo erëm ulafen, wäert d’Ekonomie sou bal net zrécksinn do, wou se viru puer Méint nach war. D’Onsécherheet ass elo do, op der Säit vu Betriber, déi net investéieren an astellen, an op der Säit vun de Stéit, déi elo mol vläicht eng Mouk uleeën, fir déi wichteg Ausgaben am Noutfall stäipen ze kënnen, Stéchwuert Logement.

Wat opgrond vun dëser Entwécklung geschitt, ass eng grouss politesch Ausernanersetzung. Gëtt d’Ekonomie einfach sech selwer iwwerlooss, kéint nom Auslafe vum Chômage partiel de Chômage tout court op vill Leit waarden. D’Eropsprange vun de Chômagezuelen zu Lëtzebuerg am Mäerz duerch Interimairen an do virun allem aus dem Bausecteur kéint ee Vorbote vu souengem Zenario sinn, wou vill Leit den Uschloss verléieren an d’Ongläichheete ganz séier nach méi staark opräissen. Gëtt gemengt et misst elo méi geschafft ginn, fir d’Produktivitéit eropzedrätschen? Sief et iwwer Ännerunge bei den Aarbechtszäitreegelungen, sief et duerch Iwwerstonnen, ob bezuelt oder net. D’Dir an déi Welt huet d’Regierung an de leschte Woche selwer opgestouss mat der 60-Stonnewoch.

Fir déi Lénk ass kloer, dass deen dote Wee net dierf ageschloe ginn. Mir menge vill méi, dass d’Zäit méi wéi je räif ass fir méi wéi just Kosmetik. Grouss Erausfuerderunge brauchen och grouss Entscheedungen.

Fir der muttwëlleger Entloossung vu Leit ënnert dem Corona-Deckmantel virzebeugen, mussen abusiv Entloossungen aus wirtschaftleche Grënn verbuede ginn. Dëst Verbuet ass eleng dowéinst schonn noutwenneg, wëll de Gros vun de Betriber zu Lëtzebuerg staatlech Hëllefe krit, ob direkt oder indirekt.

Leit am Chômage mussen d’Chômagegelder méi laang kënne kréien, fir ze verhënneren, dass se an de Revis falen oder am schlëmmste Fall ganz duerch d’Netz rëtschen. Méi e laangt Recht op Chômage hätt och an dëser Kris ville Leit scho gehollef, déi 2019 hir Aarbecht verluer hunn a just virum Ausbroch vun der Pandemie hiert Recht op Chômage verluer hunn. Déi sti lo do, ouni Chômage a mat Null Chance op eng Aarbechtsplaz. 

D’Recht op eng bezuelten Aarbecht ass nach nie vum Marché garantéiert ginn an haut ass dat sécher nach manner de Fall. De Staat muss an déi Bresch sprangen an dat Recht mat Liewe fëllen. Vill elementar Aarbechten, déi wärend dem Confinement gemaach goufen, si konstitutiv fir eist Zesummeliewen, se bilden d’Hief am Deeg vun enger ziviliséierter a solidarescher Gesellschaft. Se kënne lo net ophalen, mee musse weidergefouert, ausgebaut an opgewäert ginn ënnert dem Daach vun enger Jobgarantie duerch de Staat.

An natierlech ass elo och d’Stonn vun der Aarbechtszäitverkierzung. Vill Ekonomiste kommen elo op de Plang a soe genee dat, mir sinn net eleng. An enger Zäit wou d’Nofro schwaach ass an d’Produktiounskapazitéiten net ausgelaascht sinn, ass d’Verkierzung vun der Aarbechtszäit déi bescht Manéier fir Aarbechtsplazen z’erhalen. Dat war viru Corona scho richteg, an et ass wärend an no Corona nach méi richteg.

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