Hei kënnt Dir dem Nathalie Oberweis seng Ried zum Budgetsgesetz 2022 ganz lauschteren a fir ze liesen.
Voici l’intégralité du discours de Nathalie Oberweis sur la loi budgétaire de 2022. Et voici le PDF du discours.
Hei kënnt Dir dem Nathalie Oberweis seng Ried zum Budgetsgesetz 2022 ganz lauschteren a fir ze liesen.
Voici l’intégralité du discours de Nathalie Oberweis sur la loi budgétaire de 2022. Et voici le PDF du discours.
Demain, 25 novembre à 10.30h, les commissions du Logement et de l’Environnement se pencheront sur les motions déi Lénk visant à introduire un nouveau système de financement de l’assainissement énergétique afin de le rendre accessible à tous. L’actuelle politique de subventions du gouvernement favorise les ménages qui ont déjà à leur disposition un revenu assez conséquent pour pouvoir envisager un assainissement énergétique d’envergure. Ce sont toutefois les ménages avec des revenus modestes qui vivent dans des logements mal isolés, ce qui augmente considérablement la facture énergétique et pèse sur le budget de ces ménages.
Pour offrir la possibilité aux ménages plus modestes d’assainir leur logement, déi Lénk a élaboré une approche fondée sur trois piliers : des primes échelonnées selon le revenu, des modes de financement adaptés basés sur le principe du tiers-financement et un accompagnement des ménages pendant toutes les étapes du projet d’assainissement.
L’échelonnement social des primes est indispensable pour intégrer les ménages plus modestes dans l’effort d’assainissement national. Pour déi Lénk, il paraît évident que les ménages les plus vulnérables doivent bénéficier de primes qui couvrent la quasi-totalité de leur investissement. Ce n’est pas pour autant qu’il faut exclure les ménages plus aisés, car il ne s’agit pas de les décourager.
La création d’un service public qui agit comme une banque prêtant à taux zéro, permettrait de proposer des solutions financières adaptées. Ce service analyserait la situation du ménage qui veut accéder à un prêt et proposerait une solution taillée sur mesure. Dans les Hauts-de-France, un tel système fait ces preuves depuis quelques années.
Si la question du financement est essentielle, elle ne représente toutefois pas le seul levier pour convaincre les gens. La gestion d’un chantier qui nécessite l’intervention de plusieurs corps de métier n’est pas une tâche facile. déi Lénk propose que les communes mettent en place des services qui accompagnent les gens de la première à la dernière étape de leur projet.
« déi Lénk est persuadé qu’un tel système pour promouvoir l’assainissement énergétique est à la fois socialement équitable et indispensable dans la lutte contre le changement climatique. Si le Luxembourg veut atteindre son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre produites par les immeubles de 64% d’ici 2030 par rapport à 2019, il doit donner un sérieux coup de collier. », estime la députée déi Lénk Myriam Cecchetti.
Communiqué par la sensibilité politique déi Lénk
Muer, de 25. November um 10.30 Auer, kommen d’Ëmwelts- an d’Logementskommissioun zesumme fir iwwert d’Motioune vun déi Lénk fir een neie Finanzéierungssystem fir d’energetesch Sanéierung ze diskutéieren. D’Zil vun der Propos vun déi Lénk ass et d’Sanéierung fir all Stot zougänglech ze maachen. Déi aktuell Regierungspolitik baséiert op enger Subventiounspolitik, déi Stéit mat engem gudden Akommes d’Sanéierung schmackhaft mécht. Et sinn awer oft Stéit mat méi engem klengen Akommes, déi an alen, schlecht isoléierte Wunnenge liewen, wat natierlech deier Energiesrechnunge mat sech bréngt, déi schwéier fir déi Stéit ze droe sinn.
Fir deene Stéit mat méi engem klengen Akommes d’Méiglechkeet ze ginn hir Wunneng ze sanéieren, hunn déi Lénk eng Approche ausgeschafft, déi op dräi Piliere berout: d’Primme musse sozial gestaffelt ginn, adaptéiert Finanzéierungsmodeller, déi um Prinzip vum « tiers-financement » berouen, sollen agefouert ginn, an d’Leit musse vun der éischter bis zu leschter Etapp vun hirer Sanéierung begleet ginn.
Déi sozial Stafflung vun de Primmen ass onëmgänglech fir all d’Leit mat an de nationale Sanéierungseffort anzebannen. Fir déi Lénk ass et evident, dass Leit mat wéineg Akommes vu Primme profitéiere mussen, déi bal hire ganzen Invest decken. Wat net bedeit, dass Stéit mat méi Revenu vun de Primme sollen ausgeschloss ginn, et soll jo keen decouragéiert ginn.
D’Schafe vun engem ëffentleche Service, deen fonctionéiere géing wéi eng Bank, déi Prête mécht ouni Zënsen ze froen, géing et erlabe finanziell Léisungen ze fannen. Esou ee Service kéint d’Situatioun vun all Stot eenzel analyséiere fir adaptéiert Léisunge virzeschloen. An der franséischer Regioun Hauts-de-France, huet esou ee System sech bewisen.
D’Finanzement ass ouni Zweiwel wichteg, mee d’Sue sinn net deen eenzege Problem. Sech ëm ee Chantier ze këmmeren op deem verschidden handwierklech Beruffer schaffen ass net einfach. Dofir proposéieren déi Lénk dass d’Gemenge Servicer opbauen, déi d’Leit bei hire Sanéierunge begleeden, vum Ufank bis zum Enn.
« déi Lénk sinn iwwerzeegt dass esou ee System fir d’Sanéierungen ze finanzéiere gläichzäiteg sozial gerecht an onëmgänglech ass am Kampf géint de Klimawandel. Wa Lëtzebuerg säin Zil vun enger Reduktioun vu 64% vun den Emissioune vu Gebaier wëll errechen, da muss d’Regierung elo richteg Gas ginn. », seet déi Lénk Deputéiert, d’Myriam Cecchetti.
Matgedeelt vun der sensibilité politique déi Lénk
Le député-maire CSV de Grevenmacher, Léon Gloden n’a pas pu cacher sa joie en annonçant sur les réseaux sociaux que l’Est du pays allait désormais être doté d’un scanner IRM installé dans le centre médicale de sa commune. Financé par des investisseurs privés, ce scanner symboliserait selon les dires du maire, un véritable progrès en matière d’accès à la santé dans la région. Pour déi Lénk, cette démarche symbolise une nouvelle étape dans la dégringolade du service public de la santé.
Depuis l’annulation par le tribunal administratif en décembre 2019 du refus du ministère de la Santé de livrer une autorisation pour l’installation d’un scanner IRM au sein d’un cabinet médical privé situé à la Cloche d’Or, les hôpitaux publics ont perdu le monopole sur ces appareils. En même temps, la nomenclature de la CNS est telle qu’elle ne permet pas encore de remboursement des actes prescrits dans le cadre d’un IRM s’ils ont lieu dans des cabinets privés.
Il y a donc un bémol dans cet affaire, comme il y en aura pour les futurs IRM installés peu à peu dans le paysage des structures de santé privées. Certes les IRM ne sont pas répartis en nombre suffisant sur le territoire luxembourgeois, créant des listes d’attentes considérables pour l’obtention d’un rendez-vous. Il est par conséquent compréhensible que certain.e.s patient.e.s se réjouissent de l’annonce faite par le bourgmestre de Grevenmacher.
En revanche, il est prévu que les patient.e.s paient dans un premier temps au prix fort et de leur propre poche le tarif d’une consultation IRM, comme l’a souligné hier la députée LSAP de l’Est Tess Burton. Ce petit détail devrait embarrasser un tant soit peu celles et ceux qui se réjouissaient trop tôt.
Au vu des données sur la couverture des soins de santé et du développement démographique, déi Lénk doute fortement que l’augmentation illimitée de l’offre en imagerie médicale soit une véritable priorité, alors que l’amélioration de la prise en charge des maladies chroniques, de la santé mentale et les différentes mesures de prévention le seraient bien davantage. Les IRM sont des instruments très lourds et coûteux induisant des frais considérables à la fois d’entretien pour l’exploitant et de remboursement pour la CNS ainsi que de déboursement pour les patient.e.s. Ce qui d’un côté implique des frais d’investissement considérables, engendre de l’autre des gains considérables. D’un côté se trouvent les pouvoirs publics qui entretiennent ces appareils, de l’autre côté des acteurs privées qui financent et exploitent les IRM. Quelque part entre les deux se trouvent pris au piège les patient.e.s. qui paient leur santé au prix fort.
Ce n’est plus la peine d’attendre qu’un débat public sur le virage ambulatoire ait lieu à la Chambre des Députés. Le virage ambulatoire a déjà été pris depuis un bon moment. L’externalisation des prestations les plus lucratives de soins et de santé (laboratoires, imagerie médicale) de l’hôpital public vers des cabinets et bientôt des sociétés privés de médecins est en cours et prive les hôpitaux publics de ressources importantes.
déi Lénk avertit sur le fait que la privatisation rampante de notre système de santé public nuit gravement à la santé publique. Il suffit de regarder du côté de nos pays voisins pour s’en rendre compte. La crise sanitaire du Covid-19 l’a suffisamment mis en évidence.
Il faut rompre avec cette tendance.
déi Lénk revendique :
– la gestion en main publique des soins ambulatoires ;
– la mise en place de maison de santé pluridisciplinaires publiques ;
– le statut salarial pour les médecins exerçant dans les antennes et cabinets annexes des hôpitaux ;
Communiqué par la sensibilité politique déi lénk
Voici cinq motions déposées par déi Lénk lors du débat sur l’explosion des prix de l’énergie du 11 novembre. Il s’agit de mesures concrètes à court, moyen et long terme pour protéger les gens contre l’explosion des prix du gaz et de l’électricité. La majorité en a rejeté trois. Deux, les motions 2 et 4, seront discutées en commission parlementaire.
MOTION 1
La Chambre des Députés,
invite le gouvernement
MOTION 2
La Chambre des Députés,
invite le gouvernement
MOTION 3
La Chambre des Députés,
invite le gouvernement
MOTION 4
La Chambre des Députés,
invite le gouvernement
MOTION 5
La Chambre des Députés,
invite le gouvernement :
déi Lénk souhaite revaloriser dans l’immédiat les prestations familiales de 10,38%. A cet effet, une proposition de loi a été déposée à la Chambre des Députés, aujourd’hui même. Initialement conçue par la Chambre des Salariés, cette proposition de loi a également pour objectif de garantir une fois pour toute l’indexation automatique des prestations familiales.
Les prestations familiales ont perdu 10,38% de valeur depuis 2014. 2014, c’est aussi l’année de l’accord conclu entre les syndicats et le gouvernement pour la réindexation des prestations familiales qui avaient été désindexées en 2006. Pour garantir la pérennité de l’indexation des prestations familiales, cet accord prévoyait aussi un mécanisme d’adaptation automatique des prestations au coût de la vie. En 2021, aucun élément de cet accord n’a encore été honoré.
Entretemps, le taux de risque de pauvreté au Luxembourg a atteint de nouveaux sommets avec 17,5% en 2019 et 17,4% en 2020 et ne semble pas prêt à décroître. Les ménages avec plusieurs enfants à charge sont particulièrement exposés à ce risque de pauvreté. Les derniers chiffres du rapport « Travail et cohésion sociale » du STATEC, avertissent sur le fait que ce sont les familles monoparentales qui occupent la première marche du triste podium de la précarité. 39% des ménages monoparentaux avec plus d’un enfant à charge sont exposés au risque de pauvreté. Dans 85% des cas, il s’agit d’une femme élevant seule ses enfants. Précaires, les femmes deviennent plus facilement pauvres lorsqu’elles deviennent mères célibataires. On voit clairement que face aux aléas de la vie économique – comme l’explosion des prix du logement et de l’énergie – et face à la crise sanitaire, fonder une famille peut devenir synonyme de pauvreté si l’État ne contribue pas ou pas assez au budget des ménages. Les transferts sociaux tels que les prestations familiales sont devenus indispensables à l’équilibre des budgets familiaux et constituent une source importante de pouvoir d’achat.
Une revalorisation immédiate de 10,38% des prestations familiales n’est pas seulement largement due, mais elle est le minimum acceptable pour sortir de nombreuses familles de l’embarras. C’est une concession que le gouvernement pourrait et devrait faire facilement, faute d’avoir d’autres ambitions et projets de loi pour lutter durablement contre la pauvreté de la population dans son ensemble.
déi Lénk souhaite revaloriser dans l’immédiat les prestations familiales de 10,38%. A cet effet, une proposition de loi a été déposée à la Chambre des Députés, aujourd’hui même. Initialement conçue par la Chambre des Salariés, cette proposition de loi a également pour objectif de garantir une fois pour toute l’indexation automatique des prestations familiales.
Les prestations familiales ont perdu 10,38% de valeur depuis 2014. 2014, c’est aussi l’année de l’accord conclu entre les syndicats et le gouvernement pour la réindexation des prestations familiales qui avaient été désindexées en 2006. Pour garantir la pérennité de l’indexation des prestations familiales, cet accord prévoyait aussi un mécanisme d’adaptation automatique des prestations au coût de la vie. En 2021, aucun élément de cet accord n’a encore été honoré.
Entretemps, le taux de risque de pauvreté au Luxembourg a atteint de nouveaux sommets avec 17,5% en 2019 et 17,4% en 2020 et ne semble pas prêt à décroître. Les ménages avec plusieurs enfants à charge sont particulièrement exposés à ce risque de pauvreté. Les derniers chiffres du rapport « Travail et cohésion sociale » du STATEC, avertissent sur le fait que ce sont les familles monoparentales qui occupent la première marche du triste podium de la précarité. 39% des ménages monoparentaux avec plus d’un enfant à charge sont exposés au risque de pauvreté. Dans 85% des cas, il s’agit d’une femme élevant seule ses enfants. Précaires, les femmes deviennent plus facilement pauvres lorsqu’elles deviennent mères célibataires. On voit clairement que face aux aléas de la vie économique – comme l’explosion des prix du logement et de l’énergie – et face à la crise sanitaire, fonder une famille peut devenir synonyme de pauvreté si l’État ne contribue pas ou pas assez au budget des ménages. Les transferts sociaux tels que les prestations familiales sont devenus indispensables à l’équilibre des budgets familiaux et constituent une source importante de pouvoir d’achat.
Une revalorisation immédiate de 10,38% des prestations familiales n’est pas seulement largement due, mais elle est le minimum acceptable pour sortir de nombreuses familles de l’embarras. C’est une concession que le gouvernement pourrait et devrait faire facilement, faute d’avoir d’autres ambitions et projets de loi pour lutter durablement contre la pauvreté de la population dans son ensemble.
Monsieur le Président,
Dans votre réponse à la question parlementaire n°5002 vous avez estimé la hausse de la facture de gaz naturel pour un client domestique type à 28,6% respectivement à 375€ en 2021 par rapport à 2020. La flambée des prix de l’énergie se poursuivra pourtant très probablement pendant les mois d’hiver 2022 et une stabilisation voire une baisse n’est attendue qu’à partir du printemps 2022. De même, le prix de l’électricité évolue en fonction du prix du gaz ce qui aura également un effet sur les dépenses des ménages dans les mois à venir.
Dans cette même réponse, vous argumentez que l’augmentation de l’allocation de vie chère serait la mesure choisie par le gouvernement pour soutenir les ménages à faible revenu face à cette flambée des prix. La demande pour l’AVC pour 2022 ne pourra pourtant pas être introduite avant le 1er janvier 2022 et le paiement des montants accordés aux ménages éligibles n’interviendra que plus tard encore. Une compensation de l’augmentation des dépenses des ménages liés à la flambée des prix de l’énergie pour 2021 ne semble donc pas être prévue par le gouvernement.
Le directeur d’un grand fournisseur de gaz naturel a en outre évoqué dans la presse que les ménages en défaillance de paiement à cause de la flambée des prix ne seraient pas déconnectés de la fourniture d’énergie pendant les mois hivernaux. Or, les fournisseurs de gaz naturel sont autorisés de faire déconnecter les clients en défaillance de paiement selon une procédure définie dans la loi sur l‘organisation du marché du gaz naturel. Le même constat est vrai pour la fourniture en électricité.
Partant je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le ministre de l’Énergie :
Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.
Myriam Cecchetti
Députée
Hier, 20 octobre, le ministre de la Sécurité sociale Romain Schneider a encore communiqué sur l’introduction d’un système du tiers payant. Déjà au mois de mai, déi Lénk avait dénoncé ce coup de communication en expliquant que le gadget électronique que le gouvernement veut faire passer pour un tiers payant, n’en est pas un en réalité.
Un vrai tiers payant généralisé prévoit que les patient.e.s ne paient plus que leur part et que la CNS rembourse le montant restant aux médecins. Ce qui n’est pas le cas avec le système de Romain Schneider. Les patient.e.s doivent toujours avancer l’argent, mais grâce à une application et un code QR, le papier disparaîtra et les remboursements se feront plus vite. Le fait est toutefois que les patient.e.s doivent toujours avancer l’argent pour payer l’honoraire. Il ne faut donc pas parler ici d’un tiers payant.
S’y ajoute que de nombreuses personnes ne disposent pas des compétences technologiques pour profiter de ce système de remboursement plus rapide. Il est donc discriminatoire pour les personnes moins à l’aise avec leur téléphone portable et pour les personnes qui ne disposent pas d’un smartphone.
déi Lénk revendique toujours l’introduction d’un vrai tiers payant généralisé avec un remboursement de 100% de l’honoraire par la CNS, au lieu des 88% pratiqués actuellement. déi Lénk demande également au ministre de ne plus parler d’un tiers payant et d’appeler un chat un chat. Il ne s’agit pas d’accélérer les remboursements, mais de faire disparaître le fardeau d’avancer le paiement des honoraires. Tout le monde sait qu’une visite chez un spécialiste peut être très coûteuse et que, pour cette raison, certaines personnes choisissent de ne pas se faire soigner par un médecin. Seuls un vrai tiers payant généralisé et une couverture médicale universelle, que déi Lénk revendique aussi, garantiront un accès universel aux soins. Et cela doit être l’unique but d’une politique de sécurité sociale et de santé réussie.
Die heute angekündigte Indextranche für den 1.Oktober hat einen bitteren Beigeschmack für die KindergeldempfängerInnen, denn aufgrund der Reindexierung erst ab dem 1. Januar 2022 wird das Kindergeld Stand heute in nächster Zukunft keine Erhöhung erfahren. Damit nimmt das Kindergeld weiter an Wert gegenüber der Lebenshaltungskosten ab, was immer mehr Familien mit Kindern in finanzielle Bedrängnis bringt. déi Lénk haben aus diesem Grund eine retroaktive Indexierung gefordert.
Die Chambre des Salariés hat kürzlich errechnet, dass das Kindergeld seit 2006 durch die Desindexierung 22% an Wert verloren hat. Die 2014 von Familienministerin Cahen durchgeführte Reform der Familienzulagen hat außerdem zu einer zusätzlichen allgemeinen Verringerung der Familienzulagen geführt.
Die Verschlechterung bei sozialen Transferts wie die der Familienzulagen führt in Luxemburg zu einer Erhöhung der von Armut betroffenen Menschen. Liegt das Armutsrisiko in Luxemburg heute mit 17,5% auf einem besorgniserregenden Niveau, so läge es laut Panorama Social der CSL ohne soziale Transferts sogar bei 26,5%! Soziale Transferts spielen also eine zentrale Rolle in der Armutsbekämpfung. Die Verschlechterung der Familienzulagen hat im Laufe der Jahre somit zu einem erhöhten Armutsrisiko geführt. Besonders alleinerziehende Familien sind von diesen Verschlechtungen betroffen. Ihr Armutsrisiko liegt bei 41.2%.
déi Lénk hatten im Rahmen der Haushaltsdebatte 2020 dementsprechend auch eine retroaktive Reindexierung sämtlicher Familienzulagen zumindest ab 2014 (also ab der Reform von 2014) gefordert. Zu diesem Zeitpunkt hätte dies einer Erhöhung um 7,7% der Familienzulagen entsprochen. Dieser Motionsvorschlag wurde damals jedoch abgelehnt.
Die andauernd stark steigenden Wohnkosten gekoppelt an die bereits angekündigte starke Erhöhung der Energiekosten werden für immer mehr Haushalte zu unhaltbaren Belastungen. Die Indexierung der Löhne schafft bei diesen Teuerungen auch nur teilweise Abhilfe, da diese nicht gänzlich im Indexwarenkorb berücksichtigt werden.
déi Lénk sind der Auffassung, dass aufgrund der rasant steigenden Lebenshaltungskosten dringender Handlungsbedarf besteht, um das soziale Abrutschen von immer mehr Haushalten zu verhindern.
Die retroaktive Anpassung der Familienzulagen an die Lebenshaltungskosten ist für uns ein erster wichtiger wenn auch nicht ausreichender Schritt, um gegen die wachsenden Ungleichheiten anzukämpfen und Menschen mit Kindern vor Armut zu schützen.
Monsieur le Président,
Récemment, plusieurs organisations de la société civile ont communiqué sur le cas d’une personne en séjour irrégulier qui a saisi la police pour se défendre contre un employeur violent et exploiteur. Cette personne aurait été victime d’attouchements, de harcèlement sexuel ainsi que de violence verbale et physique.
Après environ 5 heures d’entretien avec la Police et après que la Direction de l’Immigration a été informée, son passeport lui aurait été confisqué et un ordre de quitter le territoire endéans 30 jours lui aurait été transmis. Selon les organisations qui ont relaté les faits, elle devra se présenter à la Direction de l’Immigration début juillet pour organiser son retour volontaire.
Si ces faits sont confirmés, j’en déduis que les personnes en situation irrégulière au Luxembourg n’ont pas accès à la justice sans devoir craindre des conséquences liées à leur statut de résidence. Il me semble évident que dans ces circonstances, la plupart des personnes confrontées à une telle situation éviteront de contacter les autorités, ce qui confère une certaine impunité à leurs agresseurs.
Dans ce contexte, je rends attentif à un communiqué de presse publié le 24 juin 2021 par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne. Dans cette communication, l’agence recommande notamment aux États membres de délivrer des titres de séjour temporaires à des personnes en situation irrégulière qui sont victimes de formes graves d’exploitation. Selon l’agence, un tiers des États membres n’auraient pas eu recours à cette pratique durant les dernières années.
Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Immigration:
1) Est-ce que la législation luxembourgeoise prévoit la possibilité de délivrer des titres de séjour temporaires à des personnes en situation irrégulière qui sont victimes de formes graves d’exploitation?
2) Dans l’affirmative de la première question, combien de titres de séjour temporaires ont été délivrés sous ces conditions durant les cinq dernières années? Dans la négative, ne jugez-vous pas nécessaire d’introduire une telle pratique?
J’aimerais également poser la question suivante à Madame la Ministre de la Justice:
3) Ne jugez-vous pas nécessaire de garantir aux migrants en situation irrégulière le plein accès à la justice sans que ces personnes ne soient exposées à des poursuites liées à leur statut de résidence?
Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.
Nathalie Oberweis
Députée
Monsieur le Président,
Le Centre thérapeutique spécialisé dans la réhabilitation de personnes présentant une dépendance à des substances toxiques illégales, Syrdall Schlass à Manternach, offre des services spécialisés uniques au Luxembourg. Le Syrdall Schlass dépend du Centre Hospitalier Neuropsychiatrique d’Ettelbruck, mais suit un programme psychothérapeutique à part qui vise la resocialisation des personnes en thérapie, via notamment des projets de thérapie de groupe, d’éducation à la structuration de la vie quotidienne (cuisine collective et participative, nettoyage commun) et de pratiques favorisant l’apprentissage et la créativité (entretien d’animaux, jardinage, ateliers de menuiserie et d’expression artistique) etc.
Selon des informations internes dont nous disposons, les capacités d’accueil de la structure seraient continuellement utilisées au maximum et des listes d’attente existeraient également. De même, nous avons été informés que la très grande majorité des personnes en thérapie au château du Syrdall sont très fortement précarisées. Il s’agirait d’une population fragilisée à plusieurs égards, par la toxicomanie mais aussi par le sans-abrisme. En règle générale, le parcours thérapeutique s’étale sur un an. Les avis professionnels dont nous disposons indiquent que plus longtemps les personnes restent en thérapie dans la structure, mieux il s’en sortent.
Maintenant, toujours selon nos informations, des changements au niveau du modèle thérapeutique du Syrdall Schlass seraient promus par la direction du CHNP.
Ainsi, il serait prévu de réorienter l’offre thérapeutique. Le nouveau modèle prévoirait un séjour plus court, limité à 3 à 6 mois maximum. De même, l’offre thérapeutique axée sur la resocialisation serait effacée au profit d’une thérapie davantage médicalisée.
Selon l’avis des professionnels travaillant dans la structure, cette réforme du modèle thérapeutique ne serait plus adaptée aux besoins d’une population fortement fragilisée, car certes touchée par la toxicomanie, mais aussi par des problématiques sociales les exposant à la précarité. L’on pourrait donc craindre que ce changement de modèle aura comme conséquence l’exclusion d’une « clientèle » fortement marginalisée et donc demandeuse de davantage d’encadrement et de services sociaux en plus de leur traitement médical.
Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Madame la ministre de la Santé :
Avec mes salutations respectueuses,
Nathalie Oberweis