Verarmung durch Sozialabbau: Regierung macht Politik auf Kosten der Schwächsten.

Erschreckend ist die soeben von Caritas Europa veröffentlichte Erkenntnis*, dass in Europa 124 Millionen Menschen von Armut bedroht sind oder bereits in ihr leben und dass diese Zahl weiter schneller ansteigt als in allen anderen Regionen der Welt. Kinder sind besonders betroffen: Wenigstens eins von drei Kindern ist in 14 von 28 Mitgliedstaaten von Armut bedroht.

Caritas führt diese dramatischen Entwicklungen auf die Aushöhlung des europäischen Sozialstaats im Zuge der Finanz- und Wirtschaftskrise der letzten Jahre zurück. Die Kürzung und Abschaffung von sozialen  und öffentlichen Leistungen, die Senkung der Löhne und  die steuerliche Umverteilung von unten nach oben, träfen vor allem Lohnabhängige, Familien mit Kindern und Rentner, sowie insgesamt die schwächsten Mitglieder der Gesellschaft, die auf Sozialtransfers angewiesen sind.

Der länderspezifische Bericht über Luxemburgzeichnet in vielen Bereichen ein noch düstereres Bild der aktuellen Lage. Sämtliche Armutsindikatoren zeigen seit 2009 nach oben, mittlerweile lebt in Luxemburg eine von fünf Personen an der Armutsgrenze, ein Anteil, der sehr viel schneller ansteigt als in unseren Nachbarstaaten. In einigen Kategorien schneidet Luxemburg, so Caritas Europa, besonders schlecht ab: bei den working poor und der Kinderarmut. 10,2% der Beschäftigten leben an oder unterhalb der Armutsgrenze, obwohl sie ein Einkommen haben. Besonders betroffen sind alleinerziehende Eltern (wobei es sich meistens um Frauen handelt), bei denen 47% von Armut bedroht sind. Auch bei der Kinderarmut liegt der Anteil  erschreckend hoch: 22,6% der Kinder in Luxemburg sind von Armut bedroht, zwei Prozent mehr als der europäische Durchschnitt.

Schaut man sich vor dem Hintergrund dieser sozialen Notlage die politischen Maßnahmen und Pläne der DP-LSAP-déi gréng Regierung im Bereich Sozial-, Steuer- und Arbeitsmarktpolitik an, läuft es einem kalt den Rücken herunter:

– das Kindergeld für Familien (auch Alleinerziehende) mit mehr als einem Kind wurde gekürzt, die Erziehungs- und Mutterschaftszulagen wurden ersatzlos gestrichen (auch für Alleinerziehende).

– die finanzielle Unterstützung für Studenten und Auszubildende wurde stark zurückgefahren.

– die Mehrwertsteuer wurde erhöht. Sie belastet vor allem Haushalte mit niedrigen oder mittleren Einkommen, da diese einen verhältnismäßig großen Teil ihres Einkommens für Konsumausgaben aufwenden müssen.

– eine neue Steuer von 0,5% auf den Einkommen privater Haushalte zur Finanzierung von Sachleistungen bezüglich der Kinderbetreuung wird 2016 eingeführt. Da diese nicht progressiv ist, werden  wiederum jene Menschen mit kleinen und mittleren Einkommen überproportional belastet.

– die zwischen Regierung und Patronat ausgehandelte Aufweichung des Mindestlohn-Gesetzes, die in verschiedenen Branchen, wie z.B. im Reinigungswesen, zu schmerzhaften Lohnkürzungen führen würde. Hinzu kommen angestrebte Flexibilisierungen auf Kosten der Beschäftigten.

„Diese Maßnahmen treffen genau die Menschen, die bereits heute nur noch schlecht über die Runden kommen und in Luxemburg laut der Caritas-Studie am stärksten vom Armutsrisiko betroffen sind: Familien mit bescheidenen Einkommen, Alleinerziehende und junge Leute“, so David Wagner, Sprecher von déi Lénk. Um der wachsenden Verarmung immer größerer Teile der Bevölkerung entgegen zu treten, wäre eine ganz andere Politik dringend notwendig:

– der Mindestlohn muss erhöht werden, denn er liegt bereits heute weit unterhalb der Armutsgrenze,

– die sozialen Transfers müssen ausgebaut werden, denn sie reichen heute nicht mehr aus, um große Teile der Bevölkerung  vor Armut zu schützen,

– die öffentliche Hand muss endlich massiv Wohnungen bauen und die Mieten begrenzen, denn Preise und Mieten werden für immer mehr Menschen unbezahlbar.

Geld für diese Politik gäbe es, wenn die Vorschläge von déi Lénk Gehör fänden:  Die Einkommenssteuer könnte progressiver gestaltet  und eine Reichensteuer eingeführt werden, um hohe Einkommen und Vermögen stärker an der Finanzierung der öffentlichen Haushalte zu beteiligen. Daneben gehören Steuerentlastungen und -befreiungen auf Kapitalgewinnen abgeschafft und Unternehmensgewinne stärker besteuert. Den Wohnungsbau könnten Staat und Gemeinden mithilfe von Krediten aus dem Rentenfonds finanzieren.

Es gibt Alternativen zur jetzigen Politik, nur scheint die Regierung sie nicht zu sehen. Es ist höchste Zeit, dass ihr die Augen geöffnet werden und das Ruder endlich herumgerissen wird.

* Der Bericht von Caritas Europa ist hier verfügbar. Den länderspezifischen Bericht über Luxemburg finden Sie hier.

« Zukunftspak » : L’intervention de Justin Turpel

« Qui vit au-dessus de ses moyens ? A qui pensez-vous ? Aux 80.000 personnes qui vivent dans ce pays dans le risque de pauvreté ? Aux 9.000 personnes qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois ? A ces milliers de femmes du secteur du nettoyage qui luttent depuis des mois, sans soutien du gouvernement, afin que les entreprises respectent leurs horaires de travail et paient les heures supplémentaires ? Ou pensez-vous plutôt aux super riches que vous ne voulez pas imposer davantage ? Parlez-vous de ces 655 « ultra riches » qui disposent d’une fortune d’au moins 30 millions de dollars et qui en possèdent tous ensemble plus de 65 milliards ? Qui vit au-dessus de ses moyens et qui contribue le plus par rapport à ce qu’il détient ? »

Ceci et encore bien plus a été dit par notre député Justin Turpel lors de son intervention suite à la déclaration du Premier Ministre. Visionnez l’intégralité de son discours ici !

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Entrevue entre déi Lénk et les représentantes des salariées du secteur Nettoyage de l’OGBL

Le mardi 11 février, une délégation de déi Lénk a eu un échange de vues avec une délégation du secteur Nettoyage de l’OGBL, qui représente 80 % des salariées du secteur.

Le secteur du nettoyage connaît des conditions de travail particulièrement difficiles et des rémunérations particulièrement basses. La très grande majorité des salariées est constituée de femmes non-luxembourgeoises (90 %), qu’elles soient frontalières ou résidentes. Il faut également savoir que parmi les 9.000  salariées, la majeure partie – environ 7.000 – est employée par les grandes sociétés.

La convention collective est venue à échéance le 30 avril 2013 et doit être renégociée. L’occasion est venue pour le patronat de remettre en cause les (modestes) avancées sociales conclues lors des dernières conventions. Ainsi, le patronat veut-il abaisser le salaire horaire pour les nouvelles embauches (actuellement à 11,4 euros , soit 30 centimes au-dessus du SSM), ne majorer les heures supplémentaires qu’à partir d’un temps plein, à savoir 40 heures hebdomadaires, ou remettre en cause le principe de transfert des salariées d’une entreprise vers une autre en cas de perte d’un contrat.

Les représentantes du personnel refusent catégoriquement ces reculs. Au contraire, elles revendiquent une revalorisation de leurs salaires de 1,5 % par an sur trois années et des congés (actuellement une 1/2 journée supplémentaire au bout de 15 ans et une journée au bout de 25 ans…). Les salariées veulent également renégocier les plages horaires de disponibilité qui demandent de leur part une flexibilité à outrance. En sus, elles demandent également que leur soit accordé le statut d’ouvrière qualifiée au bout de dix années d’expérience.

Ce dernier qualifie ces revendication d'”exagérées”, prétextant une mauvaise situation économique du secteur. Or, il a toujours refusé de communiquer les chiffres concernant leur situation, nonobstant l’obligation de présenter ces chiffres lors de la renégociation de la convention collective et malgré les demandes réitérées de la part des salariées.

L’attitude agressive du patronat pousse les salariées à préparer des actions syndicales.

déi Lénk se déclare solidaire des salariées et les soutient dans leur démarche.

En tant qu’organisation politique, nous utiliserons tous les moyens en notre possession pour faire avancer la cause des salariées du nettoyage (voire une première question parlementaire à ce sujet de Justin Turpel).

Question parlementaire concernant le respect du droit de travail dans le secteur du nettoyage

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre à Monsieur le Ministre du Travail la question parlementaire suivante:

Le personnel occupé dans le secteur du nettoyage, en somme quelque 8.000 personnes, surtout des femmes et en majorité des frontalières, de même que leurs déléguées et les organisations syndicales, se plaignent de plus en plus du non-respect de dispositions du droit de travail dans ce secteur. Les problèmes soulevés concernent notamment le (non)respect du repos hebdomadaire, la (non)rémunération correcte des heures supplémentaires prestées, la conclusion répétée de contrats de travail à durée déterminée au-delà des limites prévues par le code du travail (par exemple en engagent des remplaçants temporaires sous CDD répétés au lieu de remplaçants permanents sous CDI). Il est essentiel de savoir que très souvent les travailleuses concernées se voient dans l’impossibilité de contester individuellement le non-respect de ces dispositions, par crainte de sanctions cachées. C’est justement pour cette raison que les pouvoirs publics se sont réservé un droit de contrôle du respect du droit travail, ce contrôle étant exécuté par l’Inspection du Travail et des Mines (ITM).

Voilà pourquoi j’aimerais poser les questions suivantes à M. le Ministre ayant le travail et le respect du droit de travail dans ses attributions:

– Monsieur le Ministre a-t-il connaissance des problèmes soulevés?

– Quelle est le nombre et l’envergure des contrôles effectués par l’ITM dans ce secteur?

– Quels sont les problèmes constatés lors de ces contrôles?

– Le nombre de contrôles ne devrait-il pas être augmenté?

– L’ITM dispose-t-elle des ressources nécessaires afin de contrôler efficacement le respect du droit de travail dans ce secteur aussi important que vulnérable?

Respectueusement,

Justin Turpel
Député

-> Réponse

DEINE FRAGE: Wien schwätzt vun allengerzéienden Elteren ?

FRAGE:

Vor- und Nachnamen der Fragesteller werden anonymisiert.

Elections nationales: wien schwätzt emol eng keier vun erleng erzéihend Elteren ? Do ass esou vill ze maachen !

ANTWORT

Den Problem vun den allengerzéienden Elteren ass virun allem en Problem vun Fraen, duerfir stellen sech hei doriwer eraus all déi Schwieregkeeten, déi Fraen kennen (als een Beispill d’Ongerechtegkeeten beim Loun) an och een Problem vunn Mënschen déi manner Revenu’en hunn an domadder op een staarken Sozialstaat ugewissen sinn.

Et sinn och Fraen déi virun allem d’Konsequenzen vun der Schwächung vun den Famillien mussen droen.

Déi Lénk wëll virun allem an 4 Punkten besonnesch aktiv ginn wou och allengerzéihenden Elteren giff ennerstëtzen an manner alleng giff loossen :

-Eng qualitativ héichwäerteg Kannerbetréiung déi soll an Ganzdagschoulen integréiert ginn an fir jiddereen soll gratis sinn (et gëtt nët een méi raicht oder manner raicht d’Kand – sozial Gerechtegkeet gëtt iwwer Steieren hiergestallt an nët iwwer onglaich Behandlung bei öffentlechen Leeschtungen)

Bezuelbar Wunnéngen, virun allem an der Locatioun, mee och fir ze kaafen. Grad d’Wunnen verschlengt oft een groussen Undeel vum Budget vun engem Stoot an grad allengerzéihend Elteren faalen oft an d’sougenannten « Mietfalle », dat weisen Etuden. Déi Lénk wëll och all Initiativen vunn kooperativer Selbstorganisatioun ennerstëtzen, esou z.b. dass Leit sech zesummendinn fir als Cooperativ eng Résidence oder eng Cité ze bauen an dat baulech an organisatoresch esou opzesetzen dass d’Entreaide erliichtert gët an sech Elteren och zesummen méi einfach kënnen organiséieren.

Gesëchert Akommes. Den Mindestloun ass ënnert der Aarmutsgrenz an grad allengerzéihend Elteren sinn vun Aarmut betraff oder bedroht. Déi Lénk fuerderen 300 EUR méi am Mindestloun. Ausserdem trieden mäer konsequent fir d’vollstännegt Erhaalen vum Index, ouni Modulatioun oder Manipulatioun an.

35 Stonnen Woch bei vollem Loun. D’Produktivitéit ass massiv eropgaangen, mee d’Leit schaffen éischter méi amplaz manner. Glaichzaiteg ass net méi genuch Aarbescht do fir jiddereen. Duerch Arbechstzaitverkierzung wäer fir jiddereen méi Zait do, dat giff allengerzéihend Elteren bedaitend entlaaschten.

Dëst geet awer vlait nët duer, mäer sinn oppen fir Ureegungen an Iddien wéi een allengerzéihend Elteren nach méi gezielt kann ennerstëtzen.

Arm trotz Arbeit?

Wer arbeitet, muss damit seinen Lebensunterhalt bestreiten können. Deshalb muss der Mindestlohn bei Vollzeitbeschäftigung über der Armutsgrenze liegen – also mindestens um 300 Euro erhöht werden. Auch müssen Qualifikation, Berufserfahrung und Weiterbildung überall anerkannt werden, ebenso das Prinzip „gleicher Lohn für gleiche Arbeit“.

Kleinere Betriebe dürfen nicht als Vorwand genommen werden, um einen korrekten Lohn oder den Mindestlohn in Frage zu stellen. Wenn Betriebe wirtschaftliche Probleme haben, muss ihnen konkret geholfen werden. Um unlauteren Wettbewerb zu verhindern brauchen wir europaweite Mindestlöhne.

déi Lénk trafen OGBL – Weitgehende Übereinstimmung in wesentlichen Fragen

Am Dienstag trafen sich der OGBL und déi Lénk zu einer Unterredung über die Vorschläge des OGBL an die politischen Parteien und zum Wahlprogramm von déi Lénk. Dabei konnte eine weitgehende Übereinstimmung in den sozialpolitischen Fragen festgestellt werden.

OGBL -Präsident Jean-Claude Reding begrüßte, dass der Abgeordnete von déi Lénk in der vergangen Legislaturperiode stets, aber leider oftmals allein, die Vorschläge der Gewerkschaften und damit die Anliegen der Menschen, die in Luxemburg gegen Lohn du Gehalt arbeiten, unterstützt hat. In diesem Zusammenhang kritisieren beide Delegationen die stattgefundenen Einkommenskürzungen (Index, Renten, Sozialabgaben, …), denen zu Folge die Schaffenden für eine Krise bezahlen müssen, die sie nicht verschuldet haben. Es wurde festgestellt, dass die hiesige Sozialpolitik sich immer mehr an einer falschen europäischen Austeritätspolitik und an den Auflagen des zweifelhaften Stabilitätspaktes orientiert, statt an den Bedürfnissen der in Luxemburg arbeitenden Menschen.

Beide Delegationen sind sich einig, dass die automatische Indexanpassung der Löhne, Gehälter und Pensionen (die für viele das einzige Mittel ist um ihre Kaufkraft zu erhalten, und durch dessen Manipulation den Schaffenden in den letzten Jahren 1,5 Mia vorenthalten wurden) bedingungslos und vollständig wiederhergestellt werden soll, dies auch in Bezug auf die Soziallleistungen. Die Verstärkung des Kündigungsschutzes, der Ausbau der Rechte der Personaldelegationen, die Verbesserung der Mitbestimmung in den Betrieben und der Verhandlungsrechte der Gewerkschaften im Kollektivvertragswesen, so wie sie vom OGBL und ebenfalls in einer Gesetzesinitiative von déi Lénk vorgeschlagen wurden, sollen schnellstens von der neuen Abgeordnetenkammer verabschiedet werden.

Der OGBL und déi Lénk sind sich ebenfalls einig was die notwendige Herstellung von Steuergerechtigkeit, die Absicherung des allgemeinen öffentlichen Sozialversicherungssystems inklusive Renten- und Pflegeversicherung, betrifft. Die Renten, der Mindestlohn und auch das Mindesteinkommen sowie verschiedene Sozialabgaben müssen regelmäßig angepasst werden. Es wird daran erinnert, dass ohne Sozialtransferts  nicht 15%, sondern 45 % der Haushalte in Luxemburg an der Armutsgrenze leben müssten! déi Lénk und der OGBL weisen darauf hin, dass der – nicht zuletzt durch enorme Produktivitätssteigerung – geschaffene Reichtum nicht mehr bei den Menschen die ihn produzieren ankommt und dass dies geändert werden muss.

Beide Delegationen stimmen darüber ein, dass die Möglichkeit, die Wirtschafts- und Sozialpolitik im Interesse des Schaffenden zu beeinflussen, nicht nur von einer starken Interessenvertretung des Salariats in der Abgeordnetenkammer abhängt. Entscheidend für die soziale Absicherung der Schaffenden sind ebenfalls die gesellschaftlichen Kräfteverhältnisse und der gewerkschaftliche Organisationsgrad der Menschen, die gegen Lohn und Gehalt arbeiten. In diesem Sinne rufen déi Lénk auf zu einer massiven Teilnahme an den Sozialwahlen vom 13. November und zur Unterstützung des OGBL.

Mitgeteilt am 25. September 2013

“On ne peut mettre sur le trottoir ceux qui construisent nos routes” : communiqué de David Wagner

L’annonce du Ministère de la Famille de ne pas reconduire le bail de 14 travailleurs portugais dans un des “Foyers des travailleurs” qu’il gère à Bonnevoie est un scandale. De fait, à partir du 31 décembre 2012, en plein hiver, ces personnes devront trouver un autre logement. L’argument avancé par le ministère tient à l’afflux massif de réfugiés arrivant au Luxembourg et qu’il faut loger.

“Cette logique est perverse”, affirme David Wagner, co-porte-parole de déi Lénk, “il est inacceptable que le gouvernement instrumentalise la détresse des uns contre celle des autres”.
Les locataires de ces foyers sont des travailleurs qui exercent leur profession dans un des secteurs les plus précaires. Payés au salaire social minimum non qualifié, ils doivent souvent faire face au chômage et aux licenciements. Dans ces conditions, trouver un logement sur le marché de l’immobilier, relève presque de l’impossible. Plus de la moitié de leurs salaires seraient engloutis pour payer le loyer ne serait-ce que d’un petit studio.

Quant à la difficulté de loger les personnes cherchant refuge dans notre pays: depuis des années, des associations d’aide aux réfugiés dénoncent l’absence d’un nombre adéquat de logement et l’inaction du gouvernement en la matière. Au lieu de mettre des personnes à la rue pour en loger d’autres, le gouvernement ferait bien de lancer un vaste plan de constructions de logements pour ses propres citoyens ainsi que pour accueillir les personnes fuyant leur pays dans la détresse.

Cette situation illustre l’échec absolu de ce gouvernement et des gouvernements précédents dans leur politique du logement. Au Luxembourg, se loger décemment devient quasiment impossible pour les citoyens, luxembourgeois ou non luxembourgeois, qui travaillent pour des salaires modestes ou moyens.

Mais afin d’éviter que les 14 personnes concernées par la non reconduction du bail au foyer de Bonnevoie ne se retrouvent dans le dénuement, David Wagner, en sa qualité de conseiller communal de Luxembourg, a adressé une question au conseil échevinal afin de lui demander de quelle manière la capitale pourrait venir en aide à ces personnes au cas où le gouvernement échouerait à leur trouver une alternative adéquate. “Le Luxembourg doit se montrer solidaire des travailleurs. On ne peut mettre sur le trottoir ceux qui construisent nos routes.”

(Communiqué par David Wagner, co-porte-parole de déi Lénk)

Question de David Wagner au conseil échevinal

OGBL-déi Lénk: Die Interessen heutiger Lohnempfänger und zukünftiger Rentner verteidigen, Sozialabbau verhindern!

Im Zuge der aktuellen Debatte über die angekündigte Rentenreform kamen am 12. März Vertreter vom OGB-L und von déi Lénk zusammen, um ihre jeweiligen Ansichten zum Vorhaben von LSAP-Minister Mars di Bartolomeo auszutauschen.

Beide Seiten sehen diese Reform als einen gesetzlich verankerten, sozialen Rückschritt, den es zu verhindern gelte. Obwohl die Regierung nicht müde werde zu behaupten, dass die Reform notwendig sei, um unsere Renten langfristig abzusichern, handele es sich laut OGB-L und déi Lénk um eine Rentenkürzung bei verlängerter Lebensarbeitszeit für zukünftige Generationen.

Sowohl für Menschen mit langen Ausbildungszeiten und anderen Ausfallzeiten, als auch für solche die unter unregelmäßigen Arbeitsbedingungen ihren Beruf ausüben, wird es unmöglich, 40, geschweige denn 43 Arbeitsjahre zu erreichen. Der vorprogrammierte jährliche Wertverlust der Renten im Vergleich zu den verdienten Löhnen (jedes Jahr etwas weniger Rentenrechte während 40 Jahren!), sowie die vorgesehene Möglichkeit der Abkoppelung der Renten vom Lohnniveau, wodurch die Renten nicht mehr mit der Wirtschaftsentwicklung mithalten können, bedeute zudem den leisen Tod unseres solidarischen Umverteilungssystems.

Dies seien nur ein paar von den Maßnahmen, die die Altersarmut, die in Luxemburg aufgrund unseres guten Rentensystems bisher nur wenig verbreitet war, zukünftig zu einem ernsten gesellschaftlichen Problem machen werden.

OGB-L und déi Lénk bedauern, dass die beiden größten Oppositionsparteien DP und déi Gréng in diesem Reformvorhaben die gleiche neoliberale Sprache wie die Regierungsparteien sprechen und die Interessen heutiger/zukünftiger Lohnempfänger und Rentner mit Füßen treten. Der OGBL erinnert treffenderweise daran, dass auch die ausländischen Mitbürger, ebenso wie die Grenzgänger, die in Luxemburg kein Wahlrecht haben, in gleichem Maß von dieser Reform betroffen seien und nur mit Hilfe der Gewerkschaften Einfluss nehmen könnten. Diese fänden bei der aktuellen Regierung, im Gegensatz zu den Arbeitgeberverbänden, jedoch immer weniger Gehör, was die demokratische Legitimität dieser Reform in Frage stelle.

Abschließend haben sich OGB-L und déi Lénk für eine Stärkung der Einnahmenseite ausgesprochen, sollte es langfristig zu Finanzierungsengpässen in der Altersvorsorge kommen. So könnte eine Erhöhung des gesetzlichen Rentenbeitragssatzes ggf. in Erwägung gezogen werden, der seit 35 Jahren unverändert geblieben ist. Zudem werfen beide Organisationen die Frage auf, ob nicht auch gleich Einkommensquellen angezapft werden sollten, die sich im Vergleich zu den Löhnen in letzter Zeit rasant entwickelt haben, wie zB durch Erheben von Solidaritätsbeiträgen auf Vermögen und Gewinnen.

Déi Lénk unterstützen den OGBL bei der Forderung, eine reelle Debatte im Land und keinen Durchmarsch im Parlament zu veranstalten, da die Rentenreserve sich sowieso noch während den nächsten 10 Jahren verdoppeln wird und dementsprechend zumindest kein dringender Handlungsbedarf bestehe.

(Mitgeteilt vom OGBL und déi Lénk)

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